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question

La famille est le berceau des informations erronées du monde. Il doit y avoir quelque chose dans la vie familiale qui engendre les erreurs sur les faits. […] Je fais remarquer à Murray que l’ignorance, l’erreur ne peuvent être en aucun cas les forces motrices qui se cachent derrière la solidarité familiale. Quelle idée, quelle subversion ! Il me demande alors pourquoi les cellules familiales les plus fortes existent précisément dans les sociétés les moins développées.

Auteur: Delillo Don

Info: Bruit de fond

[ sociologie ] [ fraternité tribale ] [ source ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sociologie

Il me semble, par exemple, que les réactions qui donnent lieu aux préjugés raciaux et culturels sont en partie fondés sur le déploiement automatique d'émotions sociales que l'évolution a mises en place pour détecter la différence chez autrui, parce que la différence peut signaler un risque ou un danger et favoriser l'évitement ou l'agression. Cette sorte de réaction remplissait probablement des buts utiles dans une société tribale mais elle n'est plus utile et encore moins adaptée dans la notre.

Auteur: Damasio Antonio R.

Info: Spinoza avait raison : Joie et tristesse, le cerveau des émotions

[ rapports humains ] [ racisme ]

 

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passéisme

On ne connait pas exactement la raison sociologique de la vénération du passé ; elle peut être enracinée dans la solidarité tribale et familiale ou dans l'effort des classes privilégiées pour fonder leurs privilèges sur l'hérédité. Quoi qu'il en soit, le sentiment que ce qui est ancien doit être meilleur est encore si fort que les historiens de l'art et les archéologues n'hésitent pas à recourir à la falsification historique pour prouver que le style d'art qui les séduit le plus est aussi le plus ancien.

Auteur: Hauser Arnold

Info:

[ faussaires ] [ continuité réconfort ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

nomade

Que ces forces tribales soient acquises par le mercenariat ou violemment importées par l'invasion, elles renouvellent les réserves de violence solidaire dont l'État a besoin. Dans tous les cas, les chefs de ces tribus conquérantes, ou de ces unités mercenaires, prennent le contrôle du pouvoir. Par définition donc, les populations sédentaires ne sont pas admises à désigner ceux qui les dirigent ; les membres du cercle dirigeant qui exerce la fonction de violence au sommet de l'État sont issus du monde des tribus, et sont donc étrangers aux populations sédentaires qu'ils dominent, qu'ils protègent et qu'ils exploitent comme leur troupeau.

Auteur: Martinez-Gros Gabriel

Info: Brève Histoire des Empires : comment ils surgissent, comment ils s'effondrent, Introduction

[ autorité ] [ historique ]

 

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famille-tribu

Mon grand-père avait une grande maison dans laquelle il vivait avec ses deux femmes. Chacune avait sa chambre et celle de mon grand-père se trouvait au milieu des deux. Il y avait un long salon avec quelques meubles. Et dans la cour, chaque enfant, les demi-frères et demi-sœurs de maman, avait construit sa petite maison pour y vivre avec sa famille. De sorte que la vaste cour abritait une communauté familiale où il y avait toujours des bébés qui pleuraient, des enfants qui poursuivaient un ballon, des femmes qui s'activaient et des vieux qui discutaient, assis dans un coin, à l'ombre.

Auteur: Ouedraogo Roukiata

Info: Du miel sous les galettes

[ cellule tribale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

[...] je prends mon petit-déjeuner au lit, tout en ressassant le souvenir de l'étrange mécanique des relations unissant un homme et une femme. Je songe à ma relation avec James comme à une longue danse complexe. Parfois la rythmique devient presque tribale, agressive, les talons piétinent, les poings sifflent dans l'air, les bouches grimacent. D'autres fois, chacun s'appuira sur l'autre, affichant un sourire rêveur, le rythme ralentit doucement, les bras s'enlacent et se nouent autour des corps, s'attirent, les coeurs s'harmonisent, les paupières se ferment. La plupart du temps, cependant, les pas s'entrelacent, habiles, avancent, reculent, encerclent, hésitent, marquent une pause.

Auteur: Marsh Willa

Info: Le prix de l'innocence, p. 38-39

[ couple ] [ complexité ]

 

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corps éthérique

Les Mandingues du Mali pensent que photographier quelqu’un, c’est prendre son dyaa, c’est-à-dire non seulement son "image" mais son "ombre". Se laisser photographier se dit k’i dyaa ta, c’est-à-dire "se faire prendre le dyaa", soit les cinq composantes spirituelles de l’être humain : son image véritable, celle que réfléchit l’eau ou un miroir ; son ombre portée ; le double minuscule qui se cache en chaque individu et dans lequel siège sa pensée ; l’image sous laquelle on est perçu dans les rêves ; et "l’image des morts", c’est-à-dire aussi bien l’ombre des revenants qu’un jour nous serons que celle des revenants qui nous hantent.

Auteur: Chiche Sarah

Info: Dans "Les enténébrés" page 177

[ orient-occident ] [ croyance tribale ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

anthro-animisme

Des Maasaï, on ne connaît que leur silhouette au port altier, drapée de rouge. Des figurants photogéniques tels que dans -Out of Africa- de Sydney Pollack...Ce que l'on ne sait pas, c'est qu'ils se transmettent de génération en génération une spiritualité riche, vécue au quotidien, d'une portée universelle, et qui conçoit l'homme comme le cocréateur de l'univers. (...)

Chez eux, il n'existe ni philosophie, ni dogme religieux. Ils vivent la réalité en faisant corps avec elle, tout en ayant pleinement conscience de ce qu'ils doivent apporter en tant qu'individus et membres d'une collectivité pour maintenir l'équilibre et l'harmonie dans la grande chaîne de la vie.

Auteur: Péron Xavier

Info: Tu ne peux pas presser la déesse en lui donnant un coup de coude ! p. 220

[ responsabilité tribale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mémoire tribale

Avant l'écriture, la parole était apprise par coeur, mémorisée. La capacité des hommes à retenir des milliers de phrases définissait alors la poésie qui était d'abord sonore : dans la tribu, un homme racontait les généalogies pour faire remonter la famille du roi jusqu'aux ancêtres les plus lointains qui, bien sûr, étaient les dieux, il disait les mots du rituel au moment d'une initiation, il rapportait les récits légendaires qui expliquaient la création du monde, la séparation du ciel et de la terre, l'apparition des hommes, le destin de l'âme des défunts, la puissance du monde des esprits, la manière de s'adresser au dieu, les mots à dire lors du sacrifice d'un animal. L'homme qui enseigne est le poète. Il crée le monde avec des mots, il crée des mots avec le monde.

Auteur: Onfray Michel

Info: Cosmos, p 266

[ annales communautaires ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

tradition

Noël n'est pas une bonne période pour beaucoup.Noël est pire, bien sûr, pour les célibataires et les personnes seules, ou du moins c'est ce que tout le monde dit, mais c'est une période franchement mauvaise pour ceux qui ont une famille trop nombreuse et, entre trente et quarante ans, la majorité d'entre nous tombait dans cette catégorie. Il nous arrivait, pour certaines, d'aspirer au célibat et à la solitude pendant que nous tentions de satisfaire aux exigences de parents, d'enfants, d'ex-maris, de frères et sœurs, de tantes, d'oncles, de cousins, de canards boiteux, d'alcooliques excommuniés, de poètes solitaires dépressifs et autre racailles. Aucune d'entre nous n'avait une maison assez grande pour accueillir une tribu, une cuisine assez vaste pour faire le repas de tout un clan ; néanmoins, d'une manière ou d'une autre, nous avions hérité de ces attentes tribales de grands rassemblements. C'étaient des festivals effrénés d'échecs courus d'avance.

Auteur: Drabble Margaret

Info: Un bébé d'or pur

[ fête de famille ] [ encombrement ]

 

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