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songe

Et quand il s’éveilla, une espèce de vieux sourire amical
Apparut à ses lèvres et le rapprocha de moi,
Mais alors d’étranges lumières traversèrent ses yeux gris,
Comme s’il voyait au-delà, sans me voir,
Et lorsqu’il se mit à parler, il en fut troublé.
Ensuite il saisit l’herbe, m’ordonna de la manger
Et, me préférant la mer et ses charmes,
Fit un bond dans la vague et disparut.

Auteur: Pound Ezra

Info: Poèmes

[ onirisme ] [ poème ]

 

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tristesse

Son coeur ne comprend pas d'abord tout l'excès de son malheur: il est plus troublé qu'ému. Mais à mesure que la raison revient, il sent la profondeur de son infortune. Tous les plaisirs de la vie se trouvent anéantis pour lui, il ne peut sentir que les vives pointes du désespoir qui le déchire. Mais à quoi bon parler de douleur physique? Quelle douleur, sentie par le corps seulement, est comparable à celle-ci?

Auteur: Jean-Paul

Info:

[ déprime ]

 

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pondération

Phileas Fogg était de ces gens mathématiquement exacts, qui, jamais pressés et toujours prêts, sont économes de leurs pas et de leurs mouvements. Il ne faisait pas une enjambée de trop, allant toujours par le plus court. Il ne perdait pas un regard au plafond, il ne se permettait aucun geste superflu. On ne l'avait jamais vu ému ni troublé. C'était l'homme le moins pressé du monde, mais il arrivait toujours à temps.

Auteur: Verne Jules

Info: Le tour du monde en quatre-vingts jours

[ timing ] [ sagesse ] [ lenteur ] [ efficacité ]

 

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émerveillement

Son admiration pour les montagnes s'accrut au cours des jours suivants, tandis que la rivière Yellowstone le conduisait de plus en plus près. Leur masse imposante était un repère, un point de repère fixé par rapport au temps lui-même. D'autres auraient pu être troublés par la notion de quelque chose de tellement plus grand qu'eux. Mais pour Glass, il y avait un sens du sacrement qui coulait des montagnes comme d'un bénitier, une immortalité qui rendait ses douleurs quotidiennes insignifiantes.

Auteur: Punke Michael

Info: The Revenant

[ nature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

indicible

Un matin, tandis que du haut de la terrasse, je parcourais des yeux la Marina, ses eaux m’apparurent plus profondes et plus lumineuses, comme si pour la première fois, j’eusse posé sur elles un regard non troublé. J’eus en cet instant même le sentiment presque douloureux du mot se séparant des choses, comme se brise la corde trop tendue d’un arc. J’avais surpris un lambeau du voile d’Isis de ce monde, et le langage à partir de cet instant me fut un imparfait serviteur. 

Auteur: Jünger Ernst

Info: Sur les falaises de marbre (Auf den Marmorklippen) 1939, trad. Henri Thomas, éditions Gallimard 1942, coll. L’Imaginaire, 2017

[ inexprimable ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

statut socio-économique

[...] les classes populaires sont la réserve naturelle des classes élevées et toutes ont besoin de se compénétrer pour vivre. Seulement, cette compénétration ne doit pas procéder par assaut, mais par infiltration ; autrement dit, il vaut mieux que l’ascension sociale, soit dans la même classe, soit d’une classe à l’autre, ait un caractère familial et progressif, plutôt que purement individuel et soudain ; l’une s’observe dans les sociétés paisibles et en progrès, l’autre dans les époques troublées qui font surtout des malheureux.

Auteur: La Tour du Pin Charles-Humbert-René de

Info:

[ risque ] [ changement ] [ progressivité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

civilisation

Dans l’un de ses livres, Carl Jung rapporte une conversation qu’il avait eue avec un chef amérindien lui soulignant que, de son point de vue, la plupart des Blancs ont le visage tendu, le regard fixe et un comportement cruel. Ce chef indien disait ceci : "Ils sont toujours en train de chercher quelque chose. Mais quoi ? Les Blancs désirent constamment quelque chose. Ils sont sans cesse troublés et agités. Nous ne savons pas ce qu’ils veulent. Pour nous, ce sont des fous."

Auteur: Tolle Eckhart

Info:

[ aryens ] [ caucasiens ] [ races ]

 

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femmes-hommes

Seule parmi tous ces gens, Aurora Brant lui avait apporté l'unique doute réel qu'il ait jamais eu - un doute sur son propre avenir. Son tranquille et long regard rêveur avait fait miroir et dans ce miroir il s'était vu et ce qu'il y avait vu l'avait troublé, l'inquiétude qui le conduisait, l'amour de l'agitation, ce désir de bouger et bouger sans cesse, cette quête incessante qui le maintenait en mouvement. Quand tout cela serait terminé, il chevaucherait plus loin comme il l'avait toujours fait.

Auteur: Haycox Ernest

Info: Bordure du Desert

[ rencontre ] [ fugitive ]

 

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instincts

L’orage éclate dans toute sa puissance, déchargeant la foudre et la grêle, et je me sens inexprimablement bien, plein de force et d’élan, et je comprends avec une clarté souveraine que, pour comprendre la nature, il faut, comme je viens de le faire, s’être sauvé vers elle, loin des soucis, des contraintes pressantes. Que m’importait alors l’homme et sa volonté trouble ! Que m’importait l’éternel "Tu dois, tu ne dois pas !" Combien différents l’éclair, l’orage, la grêle : libres puissances, sans éthique ! qu’elles sont heureuses, qu’elles sont fortes, ces volontés pures que l’esprit n’a pas troublées ! 

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Lettre à Gesdorff, 7 avril 1866

[ animalité ] [ grande santé ] [ romantisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

peurs du lendemain

En fille adoptive de l’Italie, qui m’a donné beaucoup plus que le pain quotidien, et je ne peux que lui en être reconnaissante, je suis aujourd’hui profondément troublée pour mon pays et pour l’Europe, où souffle un vent pollué par de nouveaux fascismes, racismes, nationalismes, antisémitismes, que je ressens doublement : des plantes vénéneuses qui n’ont jamais été éradiquées et où poussent de nouvelles branches, des feuilles que le peuple dupé mange, en écoutant les voix qui hurlent en son nom, affamé qu’il est d’identité forte, revendiquée à cor et à cri, italianité pure, blanche… Quelle tristesse, quel danger !

Auteur: Bruck Edith

Info: Le Pain perdu, p 156

[ populismes ] [ replis communautaires ]

 

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Ajouté à la BD par miguel