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psychosomatique

L’humanisme n’est pas pris en considération par les études. Il existe soit des facteurs endogènes qui conditionnent, soit le déficit immunitaire, soit l’apparition de tumeurs. Ils se conjuguent aux facteurs exogènes dans le déterminisme de la carcinogenèse.

Auteur: Herzog Bernard

Info: Le cancer et sida a la lumière de la psychanalyse

[ bienveillance ] [ rapports humains ]

 

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sérénité

[...] nous possédons tous des cellules cancéreuses produites quotidiennement par chacun de nos organes. Toutefois, si notre système immunitaire fonctionne normalement, ces cellules cancéreuses sont détruites avant qu'elles ne forment des tumeurs. Or, qui contrôle notre système immunitaire ? En grande partie notre système nerveux !

Auteur: Dadd Debra Lyn

Info: Alerte aux produits toxiques

[ thérapie ] [ santé ]

 

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abrutissement

Le zèle des terriens à se tirer la bourre sur le terrain de la conquête de l'espace, ça a plus de gueule qu'un génocide perpétré au nom d'une quelconque croyance... Depuis, nos ailes ont pris du plomb, le télévision-jadis miroir des vrais exploits (oublions le sport) - est devenue la loupe grossissante des tumeurs suppurantes qu'une maladie vénérienne appelée "télé réalité" n'a de cesse que de produire. La réalité de l'athée, c'est la téléréalité.

Auteur: Bouadi Samir

Info: Bien choisir sa religion avant la fin du monde

[ vingtième siècle ]

 

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vocable

Chaque mot possède, contient plusieurs cordes, celui qui sait les tendre, les faire exactement sonner, est un réveilleur de particules endormies. Alors tout devient possible: dissiper les nuages, chasser les orages et les mauvais esprits, broyer, dissoudre le violent, faire fondre le plomb de la bêtise, ouvrir les sarcophages de l’ennui, évacuer la lourdeur, les tumeurs, les fadeurs, les nids de guêpes de l’angoisse, laver, nettoyer dans les moindres recoins toute la crasse, goudrons et calamines qui obstruent les artères du Monde.

Auteur: Cadéo Alain

Info: Des Mots de Contrebande, (Aux inconnus qui comme moi...)

[ outil carrefour ] [ terme ] [ écriture ] [ intonation ] [ hypnose ériksonnienne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

obèses

Les médecins du XVIe siècle recourent aux descriptions alarmantes : pesanteur insupportable, gestes entravés, le "gros" est évoqué jusqu’au ridicule, pour mieux frapper les esprits, justifier la "sobriété" alors que se confirme la relative indifférence à désigner des seuils. Le flegmatique, illustré par Ambroise Paré, par exemple, l’être débordant de liquides épais et catarrheux, n’existe que grossi à toute extrémité : "face plombine et bouffie", esprit "lourd grossier et stupide", ventre émettant des "bruits grenouillants", individu "vomissant", "crachant", "jetant des excréments par le nez", ayant "un appétit canin" et des maladies d’ "œdèmes et de tumeurs".

Auteur: Vigarello Georges

Info: Les métamorphoses du gras : Histoire de l'obésité du Moyen Age au XXe siècle

[ diffamés ] [ rejettés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bizarrerie

On pense que le cancer pourrait être dû à un développement tardif et anarchique des cellules embryonnaires repliées dans les tissus matures et différenciés. C’est ce que prouve, par exemple, la découverte d’un fœtus partiellement développé dans la cuisse d’un homme adulte, c’est-à-dire dans ces tumeurs qu’on appelle tératomes. Peut-être se passe-t-il ma même chose dans le psychisme, dont on peut dire que la constitution psychologique est un conglomérat. De la même façon, il se peut que certains traits appartenant à nos ancêtres soient enfouis dans notre psychisme en tant que complexes, et qu’ils y aient leur vie propre, sans être jamais intégrés à la vie de l’individu.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Introduction à la psychologie jungienne", page 106

[ médecine ] [ histoire ] [ greffon ] [ excroissance ] [ psychogénéalogie ] [ étrangeté ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

placebo

Il existe des myriades d'anecdotes quand au mystère des verrues, ces tumeurs capables de disparaître en une nuit. En voilà une - parmi d'autre - de notre famille.
Fiston (12 ans environ) avait développé des verrues impressionnantes au bout des doigts. Après diverses tentatives infructueuses il fut décidé de faire intervenir un mèdze, équivalent vaudois du rebouteux, ou du sorcier. Notre contact demanda alors à la mère de Sacha de téléphoner chez un mèdze de sa connaissance à un moment où celui-ci était accessible mais, lorsqu'elle appela ce fut pour apprendre que le monsieur avait un souci de santé et ne pouvait répondre.
Ennuyée elle se contenta de mentir en disant à son fils qu'elle avait fait le nécessaire, par téléphone, avec le rebouteux.
Quelques jours plus tard : plus de verrues.
J'en ai parlé il y a peu avec un dermatologue. Il a souri, reconnaissant qu'en ce domaine la science médicale était encore et toujours dépassée, précisant que cet effet "médicament magique" fonctionne beaucoup mieux avec les enfants.

Auteur: Mg

Info: 18 sept. 2019

[ psychosomatique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

relents

A l'époque dont nous parlons, il régnait dans les villes une puanteur à peine imaginable pour les modernes que nous sommes. Les rues puaient le fumier, les arrière-cours puaient l'urine, les cages d'escalier puaient le bois moisi et la crotte de rat, les cuisines le chou pourri et la graisse de mouton ; les pièces d'habitation mal aérées puaient la poussière renfermée, les chambres à coucher puaient les draps graisseux, les courtepointes moites et le remugle âcre des pots de chambre. Les cheminées crachaient une puanteur de soufre, les tanneries la puanteur de leurs bains corrosifs, et les abattoirs la puanteur du sang caillé. Les gens puaient la sueur et les vêtements non lavés ; leurs bouches puaient les dents gâtées, leurs estomacs puaient le jus d'oignons, et leurs corps, dès qu'ils n'étaient plus tout jeunes, puaient le vieux fromage et le lait aigre et les tumeurs éruptives. Les rivières puaient, les places puaient, les églises puaient, cela puait sous les ponts et dans les palais. le paysan puait comme le prêtre, le compagnon tout comme l'épouse de son maître artisan, la noblesse puait du haut jusqu'en bas, et le roi lui-même puait, il puait comme un fauve, et la reine comme une vieille chèvre, été comme hiver.

Auteur: Süskind Patrick

Info: Le parfum

[ odeurs ] [ pestilence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mort

Je revois donc cette chambre dont je parlais. La liste, allongée chaque jour, des médicaments inscrits sur un panneau au pied du lit. Je me souviens de la potion de Brampton en particulier. On m’avait expliqué qu’il fallait en augmenter les doses quotidiennement et qu’on ne pourrait plus revenir en arrière. Je réentends des mots, des expressions, des bribes de phrases. Radiographies, scintigraphies, vitesse de sédimentation, carcinome rénal, tumeurs. Radiothérapie, scanner, biopsie, chimiothérapie.

Et les noms des médicaments : Depoprodazone, Fortal, Solupred, Glifanan. Je revois le "matelas alternand" destiné à éviter les escarres. Et, sous le lit, ce petit sac en plastique, relié à la vessie, en train de se remplir lentement. Je revois les visiteurs et les visiteuses. Apitoyés, ennuyés, attentifs, pressés, tendres, impatients, rassurants. Pendant ce temps, les métastases, aussi imperturbables qu’invisibles, poursuivaient leur danse dévorante.

Cet engourdissement a duré jusqu’au réveil de la malade, je veux dire jusqu’à son entrée dans un délire terminal d’une éblouissante lucidité. Avec d’autant plus de violence qu’elle avait été longuement refoulée, la vérité s’est déchaînée alors, torrentielle, ravageant d’un seul coup le théâtre de semblant sous lequel on avait essayé de l’étouffer. Il y a eu des cris, des appels au secours, je les réentendrai toute ma vie. Comme j’aurai toujours dans l’oreille ses accusations : ceux qui l’approchaient portaient des "masques", on avait conspiré contre elle, le terme de "scénario" revenait tout le temps pour désigner ses quatre mois de torture : "Le scénario n’est vraiment pas fameux, je ne vous félicite pas ! … " (le visage hideux du Spectateur se révélait enfin).

C’était clair. Depuis le début, elle savait. Jamais un seul instant elle n’avait cru à ce qu’on lui racontait. Elle avait fait semblant, par politesse, c’est tout. Après cette bouffée de désenvoûtement radical, l’agonie est venue très vite.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", pages 287-288

[ hôpital ] [ acharnement thérapeutique ] [ cancer ] [ fin de vie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

santé

Les verrues, ces tumeurs qui défient l'entendement Les verrues sont des tumeurs bénignes qui sont provoquées par un virus. Elles ont une évolution imprévisible, spectaculaire et incompréhensible dans l'état actuel de nos connaissances. Tout aussi mystérieuse est leur guérison. Intervention chimique, psychologique, religieuse, apposition des mains..., tous ces traitements sont efficaces ! Mécanisme qui nous échappe Ainsi, la fixation du regard sur la lésion tumorale. À l'hôpital Claude-Bernard, à Paris, le professeur Mollaret, le plus grand spécialiste dans les années 60 des maladies infectieuses, avait ouvert une consultation spécialisée dédiée à cette activité. Il fixait quelques secondes des yeux chaque verrue et cela marchait ! D'autres moyens aussi exotiques avaient la même efficacité : frottage de la verrue avec un demi-oignon, dont l'autre moitié était enterrée, imprécations religieuses, visites dans des lieux saints... En moins de 24 heures, la ou les lésions tumorales sont entièrement effacées, et la peau restaurée avec des tissus redevenus normaux, sans que l'on sache pourquoi. Quant aux traitements chimiques proposés et qui ne reposent sur aucun élément sérieux ou confirmé, le résultat est chaque fois imprévisible, et quand il est positif, toujours lié à l'effet placebo. Les verrues posent à la médecine moderne un défi de compréhension. Comment des tumeurs peuvent-elles disparaître en quelques heures grâce à un mécanisme qui nous échappe ? Comment peut-on détruire si rapidement autant de cellules et restaurer le tissu normal, sans arriver à comprendre la moindre étape de ce qui est en train de se passer ? Place aux approches non "scientifiques" D'autres tumeurs, qui ne sont pas liées à un virus, mais d'origine bactérienne cette fois, sont elles aussi réversibles d'une manière extraordinaire. Le traitement antibiotique de ces tumeurs bénignes les fait disparaître en quelques heures. Parfois, la simple prescription par téléphone du traitement antibiotique amène à une guérison ultra-rapide : 6 heures après, la lésion est effacée. Il est possible que cette lésion et sa disparition soient liées à la suppression des facteurs tumorigènes, mais une réparation si spectaculaire reste inexplicable. Le miracle des verrues nous rappelle que de multiples guérisons "miraculeuses" viennent encore défier la médecine officielle. Ce qui laisse la place aux approches non "scientifiques", qui continuent à se développer à côté de la médecine basée sur la compréhension héritée de Claude Bernard. Pour progresser dans notre connaissance, il nous faut d'abord admettre que ce n'est pas parce que l'on ne comprend pas les choses, qu'elles n'existent pas.

Auteur: Internet

Info: https://www.lepoint.fr, Les invités du Point, Didier Raoult Publié le 21/09/2013

[ énigme ] [ corps-esprit ] [ psychosomatique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel