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science-fiction

Sous la lumière diffuse de l'énorme soleil blafard , tout était carmin et vermillon , mais le projecteur tournant du coopter révélait ... la fantastique dentelle bleu turquoise et jaune des falaises ... les dunes constellées de mika. Sous une autre lumière ce monde aurait peut-être été beau , mais sous le regard torve de la naine rouge , il n'était que lugubre .

Auteur: McAuley Paul J.

Info: Quatre cents milliards d'étoiles

[ décor ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

aurore

C'est le premier jour du pont, le premier matin. L'aube polaroïd. Les noirs qui éclairent et les blancs qui foncent, la pigmentation progressive de tous les verts - fluo, émeraude, pistache, vérinèse, amande, anis, absinthe, turquoise, hollywood chewing-gum, épinard et malachite, anglais, céladon -, bientôt fixé sur la rétine, et le fleuve est là, souple, les plis calmes, de longues herbes fluorescentes s'y étalent en surface, des taillis dérivent, des bidons, des bouteilles : l'eau est laiteuse et sale.

Auteur: Kerangal Maylis de

Info: Naissance d'un pont

[ couleurs ]

 

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être humain

Nous, les chiens, percevons les émanations colorées que les corps des vivants produisent lorsqu'ils sont en proie à une violente émotion. Souvent, les humains s'auréolent du vert de la peur ou du jaune du chagrin et quelquefois de teintes plus rares : le safran du bonheur ou le turquoise des extases. Celui-là, fatigué, épuisé, englouti par l'opacité opaline du chemin, exhale, depuis le centre de son dos, le noir de jais, couleur de la dérive et des naufrages, apanage des natures incapables de se départir de leur mémoire et de leur passé.

Auteur: Wajdi Mouawad

Info: Anima

[ animal ] [ interaction ]

 

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sadisme

Belle Turquoise est très soumise et se laisse aimer sans trop de ménagement, la faim est un puissant aiguillon, elle ne proteste pas et en remerciement récolte des rebuffades, le jour de sa fête Gabriel lui a chié entre les nichons et l'a obligée à dormir par terre sous prétexte qu'elle n'était qu'une putain, une sale et misérable putain, ce sont ses propres termes, Belle Turquoise s'est tue et a pleuré tout bas puis elle s'est endormie, allons, monte dans le lit, crevarde, ah si je ne t'aimais pas comme je t'aime !

Auteur: Cela Camilo José

Info: In "San Camilo 1936", éd. Albin Michel, p. 182

[ acceptation ] [ justification ] [ femme-homme ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

nourriture

La cuisine aurait-elle horreur du bleu ? Assurément, car il n'existe pratiquement aucun aliment de cette couleur dans la nature. On mange du blanc, du jaune, du rouge, du vert, du brun, du clair ou du foncé, mais jamais du bleu. [...] manger du bleu n'est pas évident, et à l'exception du curaçao (coloré au bleu de méthylène), cocktail bleu turquoise qui évoque la mer, l'horizon et les vacances, le bleu en cuisine n'est absolument pas alléchant. Au mieux il est le moisi du fromage, au pire il est morbide. Certes le chou rouge lorsqu'il est cuit prend une tonalité bleutée, tout comme la trévise ou la pomme de terre Vitelotte ; les chips violacées à la betterave sont à la mode, mais manger complètement bleu n'est pas naturel.

Auteur: Abecassis Valérie

Info: Art food : L'histoire de l'art en cuisine

[ peinture ] [ couleur ]

 

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océan

En février, la mer peut être un miroir turquoise. Barrøy, couverte de neige, ressemble à un nuage dans le ciel. C’est le froid qui rend l’eau verte et plus claire, calme, et visqueuse, comme de la gelée. Elle peut se figer entièrement, se couvrir d’une pellicule, changer d’apparence. L’île a un liseré de glace qui entoure également les îlots les plus proches, elle s’est agrandie.

Ingrid marche avec ses chaussures en poil de chèvre sur un plancher de verre entre l’île et Moltholmen, et elle voit en dessous d’elle des algues, des poissons et des coquillages dans un paysage d’été. Oursins, étoiles de mer et pierres noires sur le sable blanc, poissons qui filent à travers des forêts oscillantes, la glace est comme une loupe, claire comme l’air.

Auteur: Jacobsen Roy

Info: Les invisibles

[ hiver ] [ insulaire ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

fumets

Il est dix heures du matin et il commence à faire chaud, les gens sont fatigués et montent dans l'omnibus du cimetière (ce sont les mêmes que ceux des gares, du football et des arènes), certains, les plus loyaux et les plus en vue, ont passé la nuit à veiller le cadavre, les gens quand ils sont fatigués dégagent une odeur spéciale, Madeleine Immaculée Mugica, elle, ne sentait pas la femme fatiguée mais la femme morte, par contre Belle Turquoise sent la femme fatiguée, très fatiguée, on le remarque difficilement mais c'est vrai, mesdames, pour votre santé utilisez les lotions parfumées "Perleucuterol", malheureusement le parfum des lotions n'efface pas l'odeur traîtresse de la fatigue. Rien ne se crée ni ne se détruit dans la nature, les choses se déguisent et le cycle du carbone est lui aussi très mystérieux et riche en enseignements.

Auteur: Cela Camilo José

Info: In "San Camilo 1936", éd. Albin Michel, p. 173

[ chimie ] [ publicité ] [ veille mortuaire ] [ courant de conscience ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

décor eurasien

La pluie s'arrêta brusquement, effacée, semblait-il par une main invisible. Et à l'instant même le ciel se déchira, étincelant comme une turquoise immense et transparente. Il semblait être le prolongement de cette merveilleuse splendeur qu'était la grande steppe, généreusement baignée par l'averse printanière. Les espaces infinis de l'Anarkhaï s'entrouvrirent encore plus largement, se firent encore plus immenses. Au-dessus de l'Arnakhai, en travers du ciel, se dessina un arc-en-ciel. Il enjamba la terre d'un bout à l'autre et s'immobilisa là-haut, en empruntant toutes les teintes douces de l'univers. Je regardais autour de moi avec ravissement. Bleu, infiniment bleu était le ciel impondérable ; l'arc-en-ciel palpitait en multiples couleurs et la steppe d'absinthe avait des teintes mouillées.

La terre séchait avec rapidité ; au-dessus, dans le firmament, tournoyait un aigle, les ailes puissantes déployées et immobiles. Et on eût dit que ce n'était ni de lui-même, ni grâce à ses ailes qu'il s'élevait ainsi, mais bien la forte haleine de la terre, ses courants chauds et ascendants qui le portaient vers ces hauteurs.

Auteur: Aitmatov Tchinguiz

Info: La pluie blanche et Autres nouvelles

[ gaïa ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

rétrospective

Juché tout en haut des grands mâts qui oscillaient à me donner le vertige au-dessus du pont des navires, j'ai contemplé l'eau illuminée par le soleil : des profondeurs de turquoise surgissaient des coraux irisés. J'ai commandé la manoeuvre qui devait mettre les navires à l'abri dans les lagons limpides comme des miroirs, où les ancres descendaient tout près de plages de corail ombragées de palmiers. Je me suis battu furieusement sur les champs de bataille du temps passé : même quand le soleil était au terme de sa course, le carnage ne cessait pas ; il se continuait pendant la nuit, sous les étoiles qui brûlaient au ciel. Et la fraîcheur du vent nocturne, refroidi aux lointains pics neigeux sur lesquels il avait passé, n'arrivait pas à sécher la sueur de la bataille : et puis je redevenais le petit Darell Standing qui à la ferme paternelle courait pieds nus dans l'herbe humide de la rosée printanière. Où, comme aux froids matins d'hiver, j'allais, de mes mains couvertes d'engelures, porter le foin aux bestiaux dans la tiède étable qu'emplissaient leurs haleines fumantes.

Auteur: London Jack

Info: Le Vagabond des étoiles

[ vie ] [ océan ]

 

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monde amniotique

Le murmure de l’océan monte dans la nuit fraîche, comme une caresse, une promesse, un souvenir doux. Les étoiles se reflètent à la surface, des milliers d’étoiles qui palpitent et dansent dans le courant, frêles éclats de ciel tombés du firmament. Les vagues s’enroulent autour de ses chevilles. Un souffle effleure son visage, ses épaules…

Elle frissonne, et plonge.

Les friselis de l’eau sur sa peau lui disent qu’elle est vivante. Les échos qui vibrent dans la matière liquide lui rappellent qu’elle n’est pas seule. Non loin, le parfum âpre d’une présence l’invite à la suivre. Elle se met en mouvement. Sans effort, elle glisse. Ses muscles puissants ondulent et roulent sur ses côtes. L’air qu’elle a puisé dehors embrase ses cellules. Elle n’est entravée par aucune chaîne, aucune chair ne la retient. Elle est libre, libre ! Ivre, elle jaillit, sous le regard sévère des colosses pétrifiés. Impatiente, elle file, elle vole à travers les nappes d’eau mélangées, celles qui montent, tièdes et vives, celles qui tombent, lourdes et lentes. Joueuse, elle flâne, elle flaire, elle frôle, puis dans un sursaut, elle évite les rôdeurs, ces géants saisis par le froid qui dérivent dans la nuit.

Soudain, elle se fige.

La mer a un goût de sel, presque piquant. L’éclat argenté d’un poisson perce l’obscurité. Elle l’effleure, le suit et s’arrête à nouveau. Devant elle s’ouvre un corridor étroit entre deux falaises. Le ciel renversé se drape de transparences turquoise. Au-delà, c’est l’inconnu.

Elle s’avance, change de position.

Viens ! entend-elle.

Les sons se diluent dans le silence, échos lointains, incertains.

Sur le qui-vive, elle écoute encore.

Viens ! l’appelle-t-on.

Auteur: Querbalec Émilie

Info: Les chants de Nüying - Prélude

[ appartenance ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste