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communisme

Dans une société fondée sur le pouvoir de l'argent, dans une société où les masses laborieuses végètent dans la misère, tandis que quelques poignées de riches ne savent être que des parasites, il ne peut y avoir de "liberté" réelle et véritable.

Auteur: Lénine Vladimir Ilitch Oulianov

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[ inégalités ]

 

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paresse

Depuis deux mois, pas une ligne de ce que j’apprends ou soupçonne n’a été fixé par écrit. Dès que je suis libéré de mon métier, je vis comme un philistin avide de jouissances. Tu sais combien mes jouissances sont limitées ; je n’ai pas le droit de fumer quoi que ce soit de bon, l’alcool ne m’apporte absolument rien, j’ai fini de procréer, mon commerce avec les hommes est rompu. Je végète donc tranquillement, en ayant soin de maintenir mon attention loin des thèmes sur lesquels je travaille dans la journée.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à Wilhelm Fliess du 11 mars 1900, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ plaisirs perdus ] [ absurdité ] [ vieillir ] [ désintérêt ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

psychanalyse-psychologie analytique

Bien entendu, il y a tout un stock, tout le bagage des images. Ouvrez pour le savoir les livres de M. Jung et de son école, et vous verrez que des images, il y en a à n’en plus finir – ça bourgeonne et ça végète de partout – il y a le serpent, le dragon, les langues, l’œil flambant, la plante verte, le pot de fleurs, la concierge. Ce sont toutes des images fondamentales, incontestablement bourrées de signification, seulement on n’en a strictement rien à en faire, et si vous vous baladez à ce niveau, vous ne réussirez qu’à vous perdre avec votre lumignon dans la forêt végétante des archétypes primitifs.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, page 158

[ critique ] [ errance ] [ coordonnées à l'origine ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

progrès

- Je tiens la civilisation pour le grand fossoyeur de l'humanité, déclara-t-il avec emphase. Le civilisé vit certes plus longtemps qu'auparavant, mais dans quel état ! Coupé de la nature et de ses instincts, il a perdu son énergie vitale et végète dans les villes pestilentielles et bruyantes, névrosé, faible, débile, aveuglé de lumière électrique, décérébré d'informatique, abruti de viande, de vin, de chimie, de travail absurde et de loisirs infantilisants, bercé par le rythme infernal de l'accumulation sans fin, baignant dans une orgie de science dont il se délecte sans même savoir pourquoi, et tout cela pour le plus grand profit des exploiteurs et des vandales gouvernementaux ! L'Etat est une prison, camarades ! La société, un asile de fous où la police monte la garde au profit des capitalistes ! La civilisation est consubstantielle à la terreur !
Il reprit son petit panier et se remit à tresser ses lianes de chèvrefeuille.

Auteur: Maulin Olivier

Info: Le bocage à la nage, p. 76

[ dénigrement ]

 

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encouragement

Quelle est la plus belle de ces deux époques de la vie morale... Peut-être est-ce la première... C'est un sentier dans la montagne; dangereux et pénible mais qui mène à des hauteurs sublimes et qui domine toujours le monde plat et monotone où végètent les hommes sans énergie. Tu n'es pas de ceux qu'une fatigue vaine doit décourager ni qu'une chute peut briser. Tu n'es pas destiné à ramper sur la boue de la réalité. Tu es fait pour créer ta réalité toi-même dans un monde plus élevé, et pour trouver tes joies dans le plus noble exercice des facultés de ton âme. Va, espère, et que ta vie soit un poème aussi beau que ceux qu'a rêvés ton intelligence. Un jour tu les reliras avec les saintes joies de l'orgueil. Tu verras peut-être derrière toi bien des débris. Mais tu seras debout et sans tache au milieu des trahisons, des bassesses et des turpitudes d'autrui. Celui qui s'est toujours livré loyalement et généreusement peut avoir à souffrir mais à rougir jamais, et peut-être que la récompense est là tout entière.

Auteur: Sand George

Info: Ô mon George, ma belle maîtresse, Correspondance avec  Alfred de Musset

[ épistole ] [ exhortation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

remords

- Peur de vous ? Non, pas une seconde ! Peur de mourir ? Pas davantage. Il y a cinq ans que je n'ai peur que d'une seule chose... que la mort m'oublie !
- Taré ! Cracha Stanislas avec dégout.
Steinberg prit une profonde respiration avant de s'expliquer.
- Voyez-vous, monsieur de Saint Avril, hier était un anniversaire pour moi. Ma femme et mes deux enfants sont morts voilà exactement cinq ans. Une plaque de verglas dans un virage, cela a fait vingt lignes dans le journal et un abîme dans mon existence. J'ai cinquante-huit ans à présent et depuis, vous me croirez ou pas, je survis, je végète. Je fais croire que j'existe, c'est de l'illusion. Je ne suis qu'une ombre, incapable de vivre le deuil de mes fils et de ma femme. Je donne des conseils à mes patients, je les aide, les soutiens, les bouscule... mais moi... je suis impuissant à régler mon propre drame. Je n'arrive pas... je ne veux pas apaiser ce deuil... Je... Je ne pense pas que vous puissiez comprendre... Juste ceci... la voiture... c'est moi qui conduisais... !

Auteur: Ben Kemoun Hubert

Info: Les hasards sont assassins

[ deuil ] [ responsabilité ] [ famille ]

 

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antisémitisme

Qu’est-ce qui rentre dur et sort mou ?" Voici une bonne devinette...

Ceux qui savent répondent : le biscuit !... Les films c’est pareil... Ils commencent durs et finissent mous... guimauve à la merde !... au jus "sentiment". Les foules se régalent, c’est leur bonheur, leur ivresse, il leur faut leur merde, leur bonne merde juive, merde-radio, merde-sport (tous les combats de boxe, toutes les compétitions de la route et du vélodrome sont truqués), merde-alcool, merde-crime, merde-politique, merde-cinéma, ils s’en font crever !... Jamais trop ! Jamais trop d’étrons ! Jamais trop coûteux ! La littérature d’ailleurs les prépare à bien apprécier cette jolie fiente. La littérature se met au niveau, il faut bien, des plus accablants scénarios, des plus surbranlés. Elle ne végète plus qu’à ce prix, ne sait plus comment s’enjuiver davantage, plaire par conséquent, s’envaser encore un peu plus, renchérir dans la sentimentalerie... Tout en étrons !... Plus près toujours ! Plus près du peuple ! Plus politique ! Plus démagogue ! L’esprit "banquiste" en somme... L’esprit du pitre Tabarin (1630 est déjà youtre)... Au prochain acte la puce savante ! Messieurs, Mesdames, le peuple vous renverra aux gogs un de ces trois matins !... Alors tous en prison !... et Robots Nom de Dieu !... et en avant le surréalisme !.. Le truc d’art moderne est encore plus simple !... je vais vous l’indiquer pour rien... Vous photographiez un objet, n’importe quel objet, chaise, parapluie, télescope, autobus, et puis vous le découpez en "puzzle"... Vous éparpillez les miettes, ces lambeaux, tout à travers une immense feuille de papier, vert, crème orange. Poésie !... Vous avez compris ?... Quand le robot veut de la poésie on le régale... Nous n’en sommes encore qu’au dernier stade de la décrépitude naturaliste, maniérée, cosmétiquée, napolitanisée, persuasive, flagornante, hurleuse. Vous attendrez quelques mois !... Vous l’aurez l’art robot ! On pourrit l’esclave aryen, on le prépare de toutes les manières : et tant qu’il peut s’en goinfrer !... Si quelque petit Juif s’amène, d’aventure détenteur d’une nouvelle façon de miner, d’ahurir encore mieux l’Aryen, plus intimement... Son avenir est assuré... Et quel avenir !... Quel contrat fulgurant ! Il ne faut à Hollywood que trois semaines de publicité mondiale intensive pour transmuter le plus grêle, frelaté, en train de surir normalement, rance ulcéromateux petit fifre de youtre en épatantissime Phénix, le réincarner Michel Ange ! Plus Rembrandt, plus Mirandole ! Voyez-vous d’ici ! Vous n’existez pas !... Le Juif est à l’origine de tout le cinéma... Aux commandes, Hollywood, Moscou, Billancourt... Meyers sur Meyers... Korda, Hayes, Zukor Chaplin, Paramount... Fairbank... Ulmann... Cantor..., etc., etc. Il est au milieu dans les salles "circuits", dans les rédactions... Les critiques. Il est au bout... à la caisse... Il est partout... Ce qui vient du Juif retourne aux Juifs ! Automatique !... Inexorablement. Ayant drainé au passage, repassage sur toutes les routes du monde, toute la subsistance spirituelle et tout le flouze des cons d’Aryens, abrutis, cocus, avinés, fanatisés par ces merdes ! Pour ces merdes ! Dans la merde !... Comme ils ont bien appris aux foules, les youtres de la pellicule, l’obscénité sentimentale ! Toutes les "caresses et les aveux" !... Le dépotoir des longs baisers... L’indignité... L’énorme dégueulis "d’Amour !"...

Le théâtre va culbuter, un soir, bientôt, tout entier, sans faire un gros plouf dans le cinéma !... étron tortilleur ! Dans la fosse commune, dans la gigantesque vidange ! Dans l’Attraction Universelle ! L’art mondial juif. Vous observerez que le courant de vedettes (tous grands génies évidemment, théâtreux et cinéatiques), se fait de plus en plus animé, intensif, ces derniers mois entre Hollywood, Moscou et les capitales d’Europe... Ces "artistes" ne voyagent qu’en service commandé... Ils participent tous à la grande colonisation mondiale par le cinéma juif... Chacun apportant à Hollywood tour à tour, sa petite trahison personnelle, ses petits renseignements intimes, ses petites félonies, infiniment anxieux de plaire encore aux Ben Mayer, Ben Zuckor... Frémissant de leur rapporter encore une autre ficelle émotive, volée aux arts autochtones, aux arts aryens, pour faire mieux encore passer la marchandise filmée juive pourrissante. Un petit secret de pénétration... Tout cela soigneusement rétribué, trafic abject je vous assure... spirituellement... Juifs de toutes les grimaces unissez-vous !... C’est fait !...

Autre trafic parallèle, pour les apprenties vedettes, entre l’Europe et Hollywood. Trafic des plus belles, des plus désirables petites Aryennes bien suceuses, bien dociles, bien sélectionnées, par les khédives négrites juifs d’Hollywood "Metteurs en scène" ( !) écrivains ( ?) gouines de pachas. Machinistes... banquiers assortis... Tous nos vizirs de l’Univers juif !... Ce n’est plus la route de Buenos... c’est la route de Californie et de "haut luxe" et vice versa. Les petits culs d’Aryennes, les plus tendres, bien junéviles, et mignons, tout ce qu’il y a de mieux dans le cheptel, absolument tout premier choix, pour les gros vielloques, négrifiants... les plus fermentées pourritures concentrées youtres du suprême cinéma !... Juif partout ! Au cul ! De tout ! Et dans la pipe !... le bon foutre juif !... Tu les boufferas les hémorroïdes du gros paneux, suiffeux fameux youtre, haineux pacha, petite sœur de race !... reine de beauté !... Ils en raffolent des chichis fourrés ! Tu n’as pas seize ans pour les prunes ! Tu veux faire carrière ?... Minois ? Tu veux être adulée ! Dis-moi ?... Tu veux être Reine de l’Univers juif ! Minute !... Attends un petit peu d’abord... frémissant ! A la pipe enfant !... Tu crois qu’il suffit d’être belle ?... Ouvre d’abord ton gentil ventre... Tu crois les journaux de cinéma ?... Tu n’as pas fini ! Tu veux passer souveraine, petite garce ?... Mondiale favorite ? Très bien ! Alors descends un petit peu d’abord à l’anus de M. Lévy-Lévy, dit Samuel l’Abyssin, dit Kalkeinstein, dit Ben Cinéma, lui amuser sa procidence... suce tout doucement le lourd paquet... qu’il t’éprouve !... Assez de phrases ! Là !... Ne crève rien de tes quenottes !... La gloire c’est un trou du cul ! bien compliqué, fragilement boursouflé, de suiffeux juif... doucement !... N’abîme rien, ma charmante, surtout ! Ne fais pas saigner M. Kalkeinstein... Il t’attend !... Dépêche-toi chérie. Tout doux !...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Bagatelles pour un Massacre, chap 10

[ nivellement par le bas ]

 

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Ajouté à la BD par miguel