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évanouissement

La conscience de Poole, pareille à une flamme de bougie vacillante, fut comme pincée sur sa mèche.

Auteur: Baxter Stephen

Info: Retour sur Titan

[ extinction ] [ syncope ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

zen

Il n'est pas facile d'être sans vouloir, de débusquer en soi de brusques interventions d'une volonté se mettant au service du désir de commander à la vie. Celle-ci est si fragile, si vacillante, que toute approche en sa direction la fait se dérober et disparaître.

Auteur: Juliet Charles

Info: L'Attente, in Bram Van Velde, Lithographies originales, Maeght éditeur, 1993, page 13

[ difficulté ]

 

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thérapie

On utilise la danse pour activer l'énergie et faciliter l'harmonisation avec les divinités de la nature. Dansez comme le vent furieux, comme le torrent qui dévale la montagne, comme la flamme qui s'élève, vacillante, de l'arbre frappé par la foudre, comme les grains de sable qui rebondissent les uns contre les autres dans la bourrasque, comme les fleurs qui déploient leur éclat par un après-midi d'été ensoleillé.

Auteur: Cunningham Scott Douglas

Info: La Wicca : Guide de pratique individuelle

[ action ] [ magie blanche ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

s'endormir

Chaque soir, en ma petite méditation, ces images qui se succèdent : une flamme infime, vacillante et vive, qui devient feu pour s'emparer de mon corps, après ma mort, et le réduit en cendre ; puis cette cendre qui se diffuse, à tous vents, comme une semence, dans un champ, les montagnes, une savane, sous le pas tranquille d'un troupeau d'éléphants. Et moi je soupire de soulagement, enfin affranchie de l'angoisse, n'ayant plus rien à craindre pour ce corps aujourd'hui si fragile, enfin soulagée de moi.

Auteur: Willems Sandrine

Info: Carnets de l'autre amour

[ mourir ] [ réconfort ] [ pré-sommeil ]

 

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meneurs historiques

Seuls des esprits limités peuvent supposer que les événements historiques naissent de telle ou telle personnalité. Ce sont les idées qui mettent l’Histoire en branle. Elles ne se contentent pas de s’emparer des masses et d’y acquérir le poids nécessaire ; elles prennent la forme, en chair et en os, de gens concrets, pas toujours appropriés. Et c’était une idée qui, en Russie, avait fait la révolution, après s’être personnifiée, au gré des circonstances, dans un petit homme à la santé vacillante [Lénine], avec une capacité de travail et un talent oratoire hors du commun, et l’avoir emporté comme une comète à travers toutes les difficultés et les dangers : arrestations, exils, trahisons, attentats. S’il n’avait pas existé, le pays aurait eu un autre chef, plus ou moins grand que lui, aux cheveux plus ou moins foncés.

Auteur: Iakhina Gouzel

Info: Les enfants de la Volga

[ remplaçables ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau!

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.

Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L'or avec le fer.

A te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.

Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant,

Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.

Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,

Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D'étoiles mon coeur!

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Le Serpent qui danse, les fleurs du mal 28

[ poème ]

 

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attente

La foi que j’aime le mieux dit Dieu, c’est l’espérance.

La foi, ça ne m’étonne pas ça n’est pas étonnant.

J’éclate tellement dans ma création.

La charité, dit Dieu, ça ne m’étonne pas, ça n’est pas étonnant.

Ces pauvres créatures sont si malheureuses qu’à moins d’avoir un cœur de pierre, comment n’auraient-elles point charité les unes des autres.

Mais l’espérance, dit Dieu, voilà ce qui m’étonne moi-même, ça c’est étonnant.

Que ces pauvres enfants voient comme tout ça se passe et qu’ils croient que ça ira mieux demain matin, ça c’est étonnant et c’est bien la plus grande merveille de notre grâce.

Et j’en suis étonné moi-même.

Quel ne faut-il pas que soient ma grâce et la force de ma grâce pour que cette petite espérance, vacillante au souffle du péché, tremblante à tous les vents, anxieuse au moindre souffle, soit aussi invariable, se tienne aussi fidèle, aussi droite, aussi pure, invincible, immortelle et impossible à éteindre. 



 

Auteur: Péguy Charles

Info: Le Porche du mystère de la deuxième vertu, Nouvelle Revue Française, 1916, p 270

[ source innée ]

 
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causes-effets

Mantharâ détestait son ombre. C’était une chose que d’être bossue, c’en était une autre que de voir sa difformité s’étaler sur un mur, dix fois plus grande que nature. Malheureusement, la servante chargée de la torche, trop lente à descendre du carrosse, la suivait au lieu de la précéder. La flamme vacillante faisait fuir l’ombre de Mantharâ devant elle, danser sa silhouette sur les pavés de la rue puis sur la paroi à l’extrémité de l’impasse. A cette heure tardive, après plusieurs nuits blanches d’attente anxieuse, cette vision était plus que l’infirme n’en pouvait supporter. Elle se retourna brusquement, faisant sursauter la servante avant même que la gifle ne s’abattit sur sa joue. La fille laissa échapper un couinement, mais ne lâcha pas la masâl*. Malgré la faible clarté de la torche, la marque des longs doigts osseux se dessinait aussi nettement que des cils sur sa peau pâle. Elle fixa intensément Mantharâ, se demandant quelle erreur elle avait commise, mais la bossue ne se donna pas la peine de l’en informer. Déjà, elle était repartie de sa démarche traînante vers le fond de l’impasse.

Auteur: Ashok Kumar Banker

Info: Le Râmâyana, Tome 1 : Le prince d'Ayodiâ, *torche

[ rapports-humains ] [ incompréhension ]

 

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couchant

La nuit tombe de bonne heure, en septembre, au bord de la mer blanche, le crépuscule est bref, les nuits d'un noir d'ardoise, froides. Parfois, avant de se coucher, le soleil s'arrache aux nuages, jette un dernier rayon expirant sur la mer, la côte vallonnée, envoie un reflet jaune dans les petites fenêtres des hautes isbas, puis rougit aussitôt, s'aplatit et disparaît dans les flots.
Une bande crépusculaire d'un rouge sombre diffuse un éclat mat, le ciel haut et froid irradie une lumière faible, vacillante, tandis que la terre, les isbas du village, les pentes avec leurs pâtures bordées d'un hérissement de forêts aux petits arbres rabougris, tout, sombre dans l'obscurité et seules, près des bureaux, répondent à la chute du jour des billes de bois fraîchement écorcées et luisent des copeaux gras qui craquent sous le pied.
Quelques petits feux de bois vont s'allumer sur le rivage, tout près de l'eau : ce sont des gamins qui, assis à croupetons, se font rôtir des pommes de terre. Puis les fenêtres s'éclaireront... Mais bientôt tout s'éteindra, feux et lumières, et le village sombrera dans un long sommeil d'automne.

Auteur: Kazakov Iouri

Info: La belle Vie, MARTHA L'ANCIENNE, I

[ littérature ]

 

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