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domination

Le terme d'impérialisme juridique a été inventé en rapport à la dette publique de l'Argentine. La Cour d'un tribunal de New York a admis un certain nombre de plaintes privées pour rendre un verdict en leur faveur contre l'Argentine. Par un tour de passe-passe le juge a augmenté la dette du pays de 120 milliards de dollars, selon les estimations des experts. L'essence de l'impérialisme juridique est le soutien apporté par le système juridique anglo-saxon aux vautours de la finance.

Auteur: Katasonov Valentin

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[ Usa ] [ législation ]

 

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survie

Hormis la merde, l’urine, le pus, le corps s’économise : il stocke le sang. Lisette n’a pas ses règles, Georgette n’a pas ses règles, ni aucune des Françaises du Block. Ni les Polonaises, ni les Tchèques, les anciennes le disent, au bout d’un moment personne n’a plus ses règles au camp : la muqueuse est sèche. Tout le sang va aux fonctions vitales, artères, veinules, veines irriguant le cœur, chaque goutte utile. Les femmes n’ont plus de sexe, à seize ans, comme à soixante.

Auteur: Goby Valentine

Info: Kinderzimmer, p. 62

[ camp de concentration ] [ menstruation ] [ procréation secondaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

deuil

Quand meurt celui qu'on aime, quelque chose vous saisit au ventre et vous retient. Pas le coeur, non, les battements cardiaques ne changent pas, le sang circule, la poitrine est indolore, le pincement au coeur n'est qu'une invention de ceux qui écrivent des romans feuilletons dans l'hebdomadaire du jeudi.
La douleur qui vous plie en deux concerne l'estomac.
Elle ne fait pas mal comme un coup de poing, c'est pire. Elle part de l'intérieur, vous égratigne la gorge, vous noie les entrailles et referme tout.

Auteur: D`Urbano Valentina

Info: Le bruit de tes pas

[ souffrance ]

 

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barbarie

A l'issue de la Première Guerre mondiale, sur les 2 à 2,5 millions d'Arméniens que comptait l'Empire ottoman en 1914, les deux tiers - soit 1,2 à 1,5 million - ont péri. Lorsqu'en 1944, le juriste américain Raphaël Lemkin invente le mot et le concept de "génocide" (du grec 'genos' = groupe, famille ayant un ancêtre commun, et du latin 'caedere' = tuer) pour définir le sort subi par les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, il a aussi en mémoire l'extermination des Arméniens en 1915.

Auteur: Goby Valentine

Info: Anouche ou la fin de l'errance : De l'Arménie à la vallée du Rhône, p. 74

[ ethnocide ]

 

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mémoire

Parfois, on oublie les choses qu'on a vécues. On les laisse de côté parce qu'elles semblent infantiles, absurdes, et on les abandonne, on les refoule. Puis un événement vient les ramener à votre mémoire. Et la vision de la réalité se modifie.
C'est une sorte d'étang. Son eau est claire, inerte. Mais si l'on jette un caillou dedans, elle s'agite, se remplit de terre, se trouble.
Cette terre qui salit l'eau était là, immobile, avant qu'une main décide de la faire remonter à la surface. Mais ça ne durera pas, bientôt tout rentrera dans l'ordre.
C'est un cycle.

Auteur: D'Urbano Valentina

Info: Le bruit de tes pas

[ conscience ] [ littérature ] [ réminiscence ]

 

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bilan de vie

J’ai toujours défendu la religion, même lors des moments les plus difficiles de ma vie politique et scientifique. J’obéis aujourd’hui au devoir de me préparer à la mort avec les sacrements de la religion dans laquelle mes pauvres parents m’ont éduqué et qui n’a cessé de s’approfondir en moi durant ma carrière scientifique. Dans mes travaux et dans mes recherches, j’ai toujours pu confesser ma foi… Je ne peux comprendre comment tant de savants disent avoir perdu la foi en étudiant. J’ai beaucoup étudié, mais j’ai toujours conclu que notre sainte religion est l’amie de la science véritable.

Auteur: Cerruti Valentino

Info:

[ vérité ] [ compatibilité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

couple

Les différents noms que se donnent maris et femmes suivant l’occasion sont comme les touches d’un instrument de musique. Anatole appelait parfois- bien que rarement- sa femme Tamara Ivanovna, en adjoignant au besoin à ce nom avec une légère ironie taquine un "Sa Majesté"; il l’appelait tout simplement Tamara, les jours sans ennuis et sans nuages qui leur évoquaient leur jeunesse, "maman",..devant les enfants.., "ma colombe" pour dissiper un surcroît d’amertume au moyen d’un terme inoffensif mais sentimental et "la compagne de les jours heureux" quand il voulait davantage de bonheur et un bonheur plus intense....

Auteur: Raspoutine Valentin

Info: L'honneur de Tamara Ivanovna

[ petits noms ] [ surnoms ]

 

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nostalgie

Elle s'était remise à la lecture des mystiques : Louis de Léon, le frère Jean de la Croix, les mêmes que lui lisait jadis dans l'ensoleillement des après-midi napolitaines un jeune cavalier tout en noir. Les images d'autrefois rayonnaient de nouveau dans leur jeunesse immobile, comme si Donna Anna dans sa descente insensible, eût commencé d'atteindre le lieu où tout se rejoint. Donna Valentine n'était pas loin; Don Miguel resplendissait dans l'éclat de ses vingt ans; il était tout proche. Une Anna d'une vingtaine d'années brûlait et vivait en elle aussi, inchangée, à l'intérieur de ce corps de femme usé et vieilli.

Auteur: Yourcenar Marguerite

Info: Anna Soror

[ . ]

 

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bourreau

La peau des condamnés, toute réaction de leur chair, de leurs nerfs, il ne peut rien en voir. Il refuse de découper lui-même les cols de chemise, les cheveux des femmes, ces morceaux de tissus tombés à terre enferment une telle tiédeur, et ces cheveux qui ont collé au cou une odeur de transpiration, de sébum, et quand les lames de ciseaux effleurent la nuque, il y a ce réflexe de la peau qui se rétracte, se couvre de minuscules protubérances et frissonne, cet homme, cette femme a froid, c'est ignoble. Les condamnés, je les veux raides, silencieux, dociles, je les veux morts [...]

Auteur: Goby Valentine

Info: Qui touche à mon corps je le tue, p. 100

 

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décadence

- Tu t'excites, grand-père.
- C'est vrai, ce que je dis. Quand est-ce qu'on aurait vu, avant, que les gens du village s'aident pour de l'argent ? On construisait une maison, on montait un poêle, et ça s'appelait de l'aide. Si le propriétaire avait de la gnôle, il la servait, et s'il en avait pas, c'était pas la peine ; la fois d'après c'était lui qui venait aider. Mais maintenant, tout est pour de l'argent. On laboure un potager - dix roubles. On apporte du foin - dix roubles. Et si tu as la chance de bien tomber et qu'on se fiche pas de toi, alors, c'est moins cher - un rouble. On travaille pour l'argent et on vit pour l'argent. Partout, on cherche le profit. C'est pas une honte, ça ?

Auteur: Raspoutine Valentin

Info: De l'Argent pour Maria

[ solidarité ]

 

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