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théâtre

Je remarquai parmi eux une douzaine de jeunes gens de bon air qui mêloient assez industrieusement des feuilles de papier où étoient figurés des rois, des dames et des valets, et qui les distribuoient fort élégamment en cinq paquets, comme au jeu de brelan. - On m'assura qu'ils croyoient faire des tragédies.

Auteur: Nodier Charles

Info: In "Histoire du Roi de Bohème et de ses sept châteaux", éd. Plasma, p. 267. Il s'agit d'une visite de "l'Institut de Tombouctou"...

[ écriture ] [ satire ] [ allégorie ] [ académie ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

exécutants

Les gens qui dans les systèmes thérapeutiques ou dans l’université, se considèrent comme de simples dépositaires ou canaux de transmission d’un savoir scientifique, ont déjà pris pour cette seule raison, une position réactionnaire. Quelle que soit leur innocence ou leur bonne volonté, ils occupent une position de renforcement des systèmes de production de la subjectivité dominante. Il ne s’agit pas d’un destin de leur profession.

Auteur: Guattari Félix

Info: dans "Micropolitiques"

[ valets ] [ fermeture ] [ subordination ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

barbarie

La Révolution m'aurait entraîné, si elle n'eût débuté par des crimes : je vis la première tête portée au bout d'une pique, et je reculai. Jamais le meurtre ne sera à mes yeux un objet d'admiration et un argument de liberté ; je ne connais rien de plus servile, de plus méprisable, de plus lâche, de plus borné qu'un terroriste. N'ai-je pas rencontré en France toute cette race de Brutus au service de César et de sa police ? Les niveleurs, régénérateurs, égorgeurs, étaient transformés en valets, espions, sycophantes, et moins naturellement encore en ducs, comtes et barons : quel moyen âge !

Auteur: Chateaubriand François-René de

Info: Mémoires d'outre-tombe, t.1, Flammarion 1982 <Première partie, livre quatrième, chap.14 p. 188>

[ révolution française ]

 

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prise dans le discours

Contrairement à tout ce qu'on a pu dire, les Lumières avaient pour but d'énoncer un savoir qui ne fût hommage à aucun pouvoir. Seulement, on a bien le regret de devoir constater que ceux qui se sont employés à cet office étaient un peu trop dans des positions de valets par rapport à un certain type de maîtres - assez heureux et florissant, je dois dire - les nobles de l'époque, pour qu'ils aient pu d'aucune façon aboutir à autre chose qu'à cette fameuse Révolution française, qui a eu le résultat que vous savez, à savoir l'instauration d'une race de maîtres plus féroces que tout ce qu'on avait vu jusque-là à l'oeuvre.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Le 4 novembre 1971, Entretiens de la Chapelle Sainte-Anne, Paris

[ contrecoup inconscient ] [ maître-esclave ] [ philosophie ] [ post-renaissance ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

anecdote

Les jeux de 52 cartes sont basés sur le calendrier grégorien : il y a 4 couleurs pour les quatre saisons de l'année, 12 figures pour les 12 mois, 52 cartes pour les 52 semaines et la somme de tous les points d'un jeu de 52 cartes plus le joker est de 365 pour les 365 jours de l'année.
Le total de chaque couleur donne 91 points (les valets, dames et rois valant respectivement 11, 12 et 13 points), ce qui donne en multipliant par quatre 364 points, auquel on ajoute un point de joker. Un jeu classique est livré avec 2 jokers, ce qui donne alors un total de 366 pour les années bissextiles.

Auteur: Internet

Info: sur le site se couchermoinsbete.fr

[ taper le carton ]

 

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teutons

Barbares dès l’origine, devenus plus barbares à force d’étude, de science et même de religion, profondément incapables d’un sentiment divin, perdus jusqu’au cœur pour les Grâces sacrées...
(...)
Cette parole est dure, elle m’échappe parce qu’elle est vraie ; je ne saurais imaginer de peuple plus mutilé que les Allemands. Tu vois chez eux des artisans, mais point d’hommes ; des prêtres, mais point d’hommes ; des maîtres et des valets, de jeunes fous et des gens posés, mais point d’hommes. — N’est-ce pas comme un champ de bataille où gisent, épars et séparés l’un de l’autre, des mains, des bras, des membres, tandis que le sang de la vie s’écoule et se perd dans le sable ?

Auteur: Hölderlin Friedrich

Info: Hyperion 1797 - 1799

[ dénigrés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

suiveurs

Non, j’accorde que je ne suis pas un paladin de mon époque, pas plus un "guide", ni ne veux l’être. Je n’aime pas les guides, les Führer, ni non plus les "professeurs", par exemple, les "professeurs de démocratie". J’aime et j’estime encore moins ces petits, ces médiocres, ces nez creux qui vivent d’informations récoltées et de pistes flairées, cette racaille de valets et d’estafettes du temps qui trottent aux côtés de tout ce qui est nouveau, en manifestant sans cesse leur dédain pour ceux qui sont moins dispos et moins agiles. Ou encore les freluquets et conformistes de leur époque, ces gens chics, ces élégants intellectuels, qui portent les dernières idées et les dernières paroles à la mode comme ils portent leur monocle, qui, par exemple, manient les concepts "esprit, amour, démocratie" – en sorte qu’il est aujourd’hui déjà difficile d’entendre ce jargon sans avoir la nausée.

Auteur: Mann Thomas

Info: Dans "Considérations d'un apolitique"

[ opinions à la mode ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

historique

La Révolution française commence le 29 décembre 1786 sur les cinq heures du soir, à l'heure où les valets posent les bougies allumées au grand cabinet du Roi devant le conseil des dépêches ; c'est d'abord une révolution monarchique. La petite chiquenaude...
Le procès-verbal (exceptionnel), rédigé après coup en préambule de la convocation des notables, est empreint d'une solennité inhabituelle, comme si Calonne, en dictant, avait tout de même eu conscience d'écrire là une sacrée première page.
" L'an de grâce mil sept cent quatre-vingt-six, du règne de Louis XVI, roi de France et de Navarre, le treizième, le vendredi 29 décembre, à l'issue du conseil des dépêches, Sa Majesté a déclaré que son intention était de convoquer une assemblée composée de personnes de diverses conditions des plus qualifiées de son Etat, pour leur communiquer les vues qu'elle se propose pour le soulagement de son peuple, l'ordre de ses finances, et la réformation de plusieurs abus."

Auteur: Manceron Claude

Info: Les hommes de la liberté, la révolution qui lève, 1785/1787, tome 4, p. 368

[ amorce ] [ Gaule ]

 

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campagne française

Des prés bas, rongés de carex, des chemins creux qui exigent le chariot à roues géantes, d'innombrables haies vives qui font de la campagne un épineux damier, des pommiers à cidre encombrés de gui, quelques landes à genêts et, surtout, mille et une mares, asiles de légendes mouillées, de couleuvres d'eau et d'incessantes grenouilles. Un paradis terrestre pour la bécassine, le lapin et la chouette.

Mais pas pour les hommes. De race chétive, très "Gaulois dégénérés", cagneux, souvent tuberculeux, décimés par le cancer, les indigènes conservent la moustache tombante, la coiffe à ruban bleu, le goût des soupes épaisses comme un mortier, une grande soumission envers la cure et le château, une méfiance de corbeaux, une ténacité de chiendent, quelque faiblesse pour l'eau-de-vie de prunelle et surtout pour le poiré. Presque tous sont métayers, sur la même terre, de père en fils. Serfs dans l'âme, ils envoient à la Chambre une demi-douzaine de vicomtes républicains et, aux écoles chrétiennes, cette autre demi-douzaine d'enfants, qui deviennent, en grandissant, des "bicards" et des valets qui ne se paient point.

Auteur: Bazin Hervé

Info: Vipère au poing

 

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Ajouté à la BD par miguel

socialisme

[Claude Henry de] Saint-Simon a voyagé en Amérique et en Espagne. La Révolution l’a converti, il a changé brusquement de nom, s’est rebaptisé Claude-Henri Bonhomme. Et "Citoyen" bien entendu pour effacer la particule, cette surenchère du passé dans l’individuation que représentait la particularisation. Purification, a-t-il dit, par un baptême républicain de la "tache de son péché originel" qui le détachait de l’indistinct, de l’ensemble indéterminé des hommes. Il a donc dépouillé le vieil homme pour revêtir le bonhomme…
La Révolution a failli, lui aussi, comme tant d’autres, le dévorer. Onze mois de prison sous la Terreur. Une nuit de son incarcération, l’ombre de Charlemagne lui est apparue. Autant dire le spectre de son nom refoulé puisque chez les Saint-Simon, on a toujours raconté qu’on descendait de Charlemagne.
"Mon fils, a dit le vieil Empereur, tes succès comme philosophe égaleront ceux que j’ai obtenus comme militaire et comme politique. "
Ainsi lui parla Charlemagne.
J’abrège ses inventions, ses trafics. Sous le Directoire, il imagine un jeu de cartes où le Génie, la Liberté et l’Egalité remplacent les Rois et les Valets. Inégalitarisme des cartes à jouer, s’indigne-t-il brusquement. Il faut que la justice sociale passe aussi dans le hasard des cartes.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", pages 130-131

[ précurseur ] [ anecdotes ] [ histoire ]

 

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