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épreuve

Il nous est plus profitable de souffrir quelquefois des contradictions, ou de savoir que l’on a mauvaise opinion de nous, même si nos intentions et nos actions sont bonnes ; cela sert à nous rendre modestes et à nous préserver de la vanité. Et nous mettons plus d’empressement à nous rapprocher de Dieu, qui voit dans le secret, quand les hommes nous rabaissent et nous tiennent en peu d’estime.

Auteur: Hemerken Thomas a Kempis

Info: Dans "L'imitation du christ", traduction du latin de Dominique Ravinaud SSP revue et mise à jour par Marcel Driot osb, Médiaspaul éditions, Paris, 2012, page 31

[ humiliation ] [ justice divine ] [ injustice humaine ] [ refuge ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

hommes-par-femme

Là où les hommes sont faibles et dangereux c'est à cause de leur vanité. Une femme a un centre, est un centre. Mais un homme ne l'est pas, c'est un chercheur. Alors il tend la main, saisit les choses et les empile près de lui et dit : Je suis ceci, je suis cela, c'est moi, c'est moi, je vais prouver que je suis moi! Et il peut détruire beaucoup de choses en essayant de le prouver.

Auteur: Le Guin Ursula K.

Info: The Eye of the Heron 1978

[ curieux ] [ collectionneurs ] [ égoïstes ]

 

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hommes-par-femme

Je veux dire que le véritable sexe faible, c'est le masculin. ça n'est pas vrai de tous les hommes et pas toujours, mais puisqu'on en est à parler d'une faiblesse de genre, les hommes remportent la palme. Et de toute façon, nous les femmes, nous les croyons faibles et nous les traitons, dès lors, avec des égards et une surprotection hallucinants. Peut-être que c'est dû à l'instinct maternel, qui est une pulsion incontestablement puissante, mais le fait est que nous dorlotons souvent les hommes comme si c'étaient des enfants et nous prenons délicatement soin de ne pas blesser leur fierté, leur estime de soi, leur fragile vanité.

Auteur: Montero Rosa

Info: L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir

[ ex-nourrissons ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

quête

Au moment du travail, quand peu à peu une compréhension s'amorce, prend forme, s'approfondit ; quand dans une confusion peu à peu on voit apparaître un ordre, ou quand ce qui semblait familier soudain prend des aspects insolites, puis troublants, jusqu'à ce qu'une contradiction enfin éclate et bouleverse une vision des choses qui paraissait immuable - dans un tel travail, il n'y a pas trace d'ambition ou de vanité. Ce qui mène alors la danse est quelque chose qui vient de beaucoup plus loin que le "moi" et sa fringale de s'agrandir sans cesse (fut-ce de "savoir" ou de "connaissance") - de beaucoup plus loin sûrement que notre personne ou même notre espèce.

Auteur: Grothendieck Alexandre

Info: Récoltes et Semailles, texte autobiographique

[ mystère ] [ moteur ] [ source ]

 

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femmes-hommes

Elles se prétendent nos égales, mais elles savent parfaitement qu'elles ne le sont pas, car si elles l'étaient, nous les aimerions beaucoup moins. Au fond, j'ai une bien meilleure opinion des femmes que des hommes[...] Elles ont bien plus de courage, elles affrontent les maladies et la mort beaucoup mieux que nous, elles ont plus de pitié et moins de vanité. Leur instinct, après tout, est un guide plus sûr dans l'existence que notre intelligence, elles ne se couvrent pas de ridicule aussi souvent que nous. Pour une femme, l'amour est beaucoup plus que pour un homme, il est tout. Il est moins une question de sens que l'homme ne se l'imagine généralement.

Auteur: Munthe Axel

Info: Le Livre de San Michele

[ femmes-par-hommes ] [ supérieure ]

 

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écriture

Il n' y aurait plus chez nous que des écrivains et des auteurs nombrilistes qui ne feraient que parler d'eux-mêmes au lieu d'inventer de grandes histoires et de vrai personnages. C'est peut-être vrai mais je ne vois pas ce qu'on reproche à ces auteurs, et puis quel orgueil il faudrait avoir d'après nos critiques pour traiter de sa propre personne, quelle médiocre vanité.
C'est possible, je conçois qu'on tire quelque orgueil en effet d'avoir osé dire sa faiblesse, sa lâcheté, ses désirs, ses impuissances ou sa peur de la nuit et ce faisant d'en avoir éclairé peut-être et rendu presque arpentable qui sait quelque quartier de la nuit des autres et soulager un peu leurs peurs.

Auteur: Camus Renaud

Info: La nuit des autres. Relevé et "vendu" par C. de Consigny sur FR 2

[ confession ] [ partage ]

 

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vacherie

À toi, Emmanuel, je rappelle que l’autel sur lequel tu t’es érigé, les espaces sacrificiels et symboliques que tu es en train de piller, ont une raison d’être qui dépasse l’accomplissement de l’individualité, et que tu n’as nulle légitimité, ni capacité, pour en conscience les aspirer au profit de ta seule vanité. Nul pouvoir n’a de sens sans engagement. Il n’est sinon que fatuité, coquille s’évidant, fatras et apparat qui emporte au néant.

À toi qui croyais t’être extirpé de l’angoissante peur du rien en pratiquant la politique comme un jeu et une satisfaction inconséquente et joueuse, exclusivement disposée dans le rapport au soi, sache qu’en suivant ce chemin, tu n’as été, ne sera et ne restera que cela.

Insigne et putride vacuité.

Auteur: Branco Juan

Info: Contre Macron

[ France politique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dernières paroles

Au moment de mourir il demanda quelque liqueur, et but à la santé de ceux qui se trouvaient près de lui, en leur disant : " Je vous souhaite à tous du bonheur. " Il les exhorta à regarder ce monde seulement comme un état de préparation à un meilleur. Il ajouta qu'il remerciait Dieu de lui avoir fait passer des jours tranquilles, mais que cette vie ne lui paraissait qu'une pure vanité. Pendant qu'on achevait de l'habiller, il pria la personne qui le gouvernait, et qui lisait tout bas dans un psautier, de lire haut : elle le fit, et il parut très-attentif jusqu'à ce que les approches de la mort l'en empêchèrent. Il pria alors cette même personne de ne plus lire, et peu de minutes après il expira.

Auteur: Locke John

Info:

 

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frustration

Primitivement l'individu fort traite, non seulement la nature, mais encore la société et les individus faibles comme des objets de proie : il les exploite tant qu'il peut, puis continue son chemin. Parce qu'il vit dans une grande incertitude, alternant entre la faim et l'abondance, il tue plus de bêtes qu'il ne peut en consommer, pille et maltraite plus d'hommes qu'il ne serait nécessaire. Sa manifestation de puissance est en même temps une expression de vengeance contre son état de misère et de crainte ; il veut, en outre, passer pour plus puissant qu'il n'est, voilà pourquoi il abuse des occasions : le surcroît de crainte qu'il engendre est pour lui un surcroît de puissance. Il remarque à temps que ce n'est pas ce qu'il est, mais ce pour quoi il passe qui le soutient ou l'abat : voilà l'origine de la vanité.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Humain, trop humain, 181 p.897

[ arrogance ]

 

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paroles-de-robots

Les machines ténébreuses restèrent en position.

- Trop quoi ? demanda Solcom.

- Trop de lumière. De bruit. D’odeurs. Et rien de mesurable... des données confuses – des perceptions imprécises... et...

- Et quoi ?

- Je ne sais comment dire. Mais c’est irréalisable. J’ai échoué. Tout est vanité.

- Il avoue, dit Divcom.

- Quels étaient les mots prononcés par l’Homme ? dit Solcom.

- J’ai peur, répondit Mordel.

- Seul l’Homme peut connaître la peur, dit Solcom.

- Vas-tu prétendre que Gel a réussi mais ne veut pas l’admettre parce qu'il a peur de la condition de l’Homme ?

- Je ne sais pas encore, Suppléant. Est-ce qu’une machine peut se transformer au point de devenir un Homme ? demanda Solcom en s’adressant à Gel.

- Non, ce n’est pas faisable. Rien n’est faisable. Tout est vanité. Tout. La reconstruction.

Auteur: Zelazny Roger

Info: Dans "Le temps d'un souffle, je m'attarde", Editions Le passager clandestin, traduction française de Jean Bailhache revue par Dominique Bellec, Paris, 2022, page 85

[ dans la peau d'un humain ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson