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colonialisme

L'extermination des Pequots voilà ce qui mena à la première célébration du Thanksgiving américain. Le lendemain du Mystic massacre, le gouverneur William Bradford décréta "une journée d'actions de grâce dans toutes nos églises pour célébrer notre victoire sur les Pequots". Comme il l'écrira plus tard dans Of Plymouth Plantation, son journal, "c'était un spectacle affreux que de les voir rôtir sur le gril en même temps que des torrents de sang venaient en éteindre les feux, et le tout dégageait une puanteur et des effluves atroces. Mais la victoire semblait un sacrifice bien doux."
C'est cela, et non la fête de 1621, qui constitua la première proclamation de Thanksgiving en Amérique.

Auteur: Whitmer Benjamin

Info: In Revue America, N°4 : De la violence en Amérique par Stephen King de François Busnel

[ barbarie ]

 
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classification

Le mouvement ramiste en faveur de la réforme et de la simplification de l’éducation tendait en particulier à fournir une nouvelle et meilleure façon de mémoriser tous les sujets. Ce but devait être atteint grâce à une nouvelle méthode, selon laquelle chaque sujet serait disposé selon "l’ordre dialectique". Cet ordre était exprimé par un schéma où les aspects "généraux" ou globaux des sujets venaient en premier ; de là, on descendait, par une série de dichotomies classifiées, aux aspects "spéciaux" ou individuels. Une fois qu’un sujet était disposé selon cet ordre dialectique, il était mémorisé dans cet ordre et à partir de la présentation schématique : c’est le fameux résumé de Ramus.

Auteur: Yates Frances Amelia

Info: L'Art de la mémoire

[ catalogage ] [ taxinomie ] [ historique ] [ taxonomie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vacherie

J’ai connu des excitations très fortes, j’ai eu des orgasmes, de gros orgasmes et de petits orgasmes, des orgasmes de souris blanche et des orgasmes de baleine, pour vous donner un point de comparaison. Des orgasmes qui me prenaient la chatte et venaient irradier mon cerveau, d’autres plus légers qui ne faisaient que très légèrement frétiller mon clitoris. Mais je n’ai jamais eu le sentiment d’avoir épuisé toutes les possibilités. Voilà ce que je venais de comprendre en découvrant ce pauvre type occupé à écouter du Santana, cette musique qui exprime la mélancolie neurasthénique dans laquelle est tombée l’Europe, ce pauvre type incapable de la moindre érection et dont j’avais désiré la bite dans mon con.

Auteur: Murakami Ryūnosuke

Info: Ecstasy

[ homme-par-femme ] [ latino rock ] [ jouissance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

matin

Les coqs ensommeillés venaient à peine, à peine de lancer leur premier appel, il faisait encore sombre dans l'isba [...] quand Iachka se réveilla. [...] Le village était recouvert par le brouillard, comme d'un grand édredon en duvet. Les maisons les plus proches étaient encore visibles ; plus loin, on les devinait à peine, de simples taches noires, mais plus loin encore, près de la rivière, on ne voyait plus rien et il semblait qu'il n'y avait jamais eu ni moulin à vent sur la butte, ni tour de guet pour l'incendie, ni école, ni forêt à l'horizon... Tout avait disparu, était maintenant caché et l'isba de Iachka semblait le centre de ce petit monde replié sur lui-même.

Auteur: Kazakov Iouri

Info: La Petite Gare, et autres récits, Une matinée tranquille

[ campagne ]

 

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enfance

"A l'âge de quinze ans, dans mon village, quand le soleil brûlait et que les oiseaux chantaient les chansons du paradis, je rêvais de Dieu. Mon âme se projetait au loin... Plus d'une fois j'ai rêvé... et pleuré, sans savoir d'où venaient ces larmes. Ainsi passa ma jeunesse. Dans une sorte de contemplation, dans une sorte de rêve. Plus tard, quand la vie me heurtait, je courais me réfugier dans un coin pour prier en secret." Pourtant à l'aube de sa vie d'adulte, Raspoutine trouvait un exutoire non dans un élan romantique, mais dans la débauche, les bagarres et l'alcool : "J'étais insatisfait. Il y avait plein de choses auxquelles je ne trouvais pas de réponses, alors j'ai commencé à boire".

Auteur: Raspoutine Grégory Efimovitch

Info: interview au journal Temps nouveau en 1911, sur ses années de jeunesse, in Fédorovski Vladimir, Le roman de Raspoutine

[ adulte ] [ alcool ] [ fuite ] [ poivrot ]

 

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science-fiction

Les grandes gousses abandonnaient une planète féroce et inhospitalière. [...] Est-ce que cette incroyable forme de vie extraterrestre "pense" ou "sait" tout ça ? Probablement pas, pensais-je, ou quoi que ce que notre esprit puisse concevoir. Mais elle avait senti avec certitude que cette planète, cette petite race, ne l'accueillerait jamais, ne céderait jamais. Et Becky et moi, refusant d'abandonner, mais au contraire en combattant cette invasion jusqu'au bout, renonçant à toute échappatoire et en détruisant même quelques-uns d'entre elles, avions fourni la démonstration définitive et conclusive de ce fait immuable. Et maintenant, pour survivre - leur but et fonction unique -, les grandes gousses se dressaient et s'élevaient, montant au travers du léger brouillard en direction de l'espace d'où elles venaient.

Auteur: Finney Jack

Info: The Body Snatchers 1955

[ fuite ]

 

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anciens

Il savait que les vieux sages reviendraient plus tard dans la matinée s’asseoir sur le banc qu’il avait installé devant sa boutique à leur intention, lorsque le soleil aurait disparu derrière les maisons les plus proches. ils migreraient ensuite nonchalamment au cours de la journée vers un autre coin d’ombre, ou bien retourneraient au café, puis à la mosquée, avant de réapparaître en fin d’après-midi du côté de la boutique. A la fraîche les bavardages seraient plus amènes, les récits plus longs et plus anciens. Il en allait ainsi depuis l’époque de son père. Les vieillards se succédaient, qui allaient et venaient en traînant les pieds au gré des événements, mais le banc restait à sa place, et ne manquait jamais d’occupants.

Auteur: Abdulrazak Gurnah

Info: Adieu Zanzibar, p 35

[ vacants ] [ vaquant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Paris

Lorsqu’on se trouve, en taxi, arrêté au feu placé à la hauteur de l’Hôtel-Dieu, à l’entrée de la place du Parvis de Notre-Dame, une perspective s’ouvre au regard : celle de la rue Saint-Jacques prolongée, au-delà de la montée que l’on voit au loin, en rue du Faubourg Saint-Jacques. On a peine à croire qu’entre ces immeubles bourgeois du XIXe se pérennise la piste par laquelle, le jour déclinant, les mammouths venaient quotidiennement boire à la Seine. De quelle hauteur descendaient-ils dans la savane ? Broutaient-ils, le jour durant, entre la Montagne Sainte-Geneviève et Vaugirard ? Ou bien, de leur pas que rien n’arrêtait, balisaient-ils la forêt ininterrompue, des Pyrénées jusqu’au Ardennes ? Voilà ce que l’on peut se demander, avachi au fond du taxi qui nous conduit vers d’autres rebondissements.

Auteur: Jouanard Gil

Info: (jour sans événement)

[ préhistoire ]

 

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description

Je suis honteux de dire où j'ai connu Gog : c'est dans une maison de fous.
Je m'y rendais souvent pour tenir compagnie à un jeune poète dalmate qu'une passion désespérée pour son ombre (sa bien-aimée était une "reine de l'écran" et jamais elle ne lui avait souri que sur l'écran) condamnait à la paranoïa. Comme, d'ordinaire, il était tranquille, le directeur de cette pension pour fous payants - un nain par la stature mais un géant par l'embonpoint - nous permettait de rester ensemble au jardin. Il y avait çà et là, sous l'ombrage des cèdres et des marronniers, des tables rondes, en fer, et des sièges, comme dans les cafés. Des infirmiers blafards, vêtus de blanc, allaient et venaient dans les allées, sans avoir l'air d'observer.

Auteur: Papini Giovanni

Info: Dans "Gog", page 7

[ freaks ] [ étrange ] [ rencontre ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

mégapole

Ce qui paralysait les Apaches, c'était la Hirano, cet innommable cloaque. Le canal, un affluent de la Néyagawa, conduisait dans la baie d'Osaka, et si la marée, au gré de ses fluctuations, imprimait quelque mouvement à proximité de la surface, en profondeur stagnait en fait un insondable entassement putréfié. Dans ce déversoir venaient s'engloutir les objets les plus divers, huiles de machines, urines, boites de conserve, tout un monde amorphe, déliquescent, effrité, en fin de putréfaction, un fouillis d'éléments imbriqués les uns dans les autres. Les pavés des berges étaient recouverts d'une eau qui n'avait plus apparence d'eau, mais plutôt de quelque indéfinissable soupe épaisse et gluante, d'acide délétère. Jusqu'à quelles profondeurs la corrosion a-t-elle pénétré ces pierres ? se demandait-on lorsque l'on se tenait sur un des bords.

Auteur: Takeshi Kaïkô

Info: L'opéra des gueux

[ pollution ]

 

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