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femmes-hommes

Beaucoup moins de femmes se coucheraient si elles pouvaient obtenir verticalement les compliments qu'elles obtiennent allongées.

Auteur: Malraux André

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[ pensées-misogynes ]

 

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médias

C'est le journalisme qui est mort. L'info est aujourd'hui, au moins aux Etats Unis, et dans une grande mesure en Europe aussi, sous le contrôle de grands groupes structurés verticalement. Ces sociétés rendent des comptes à leurs actionnaires, et non à leur public. L'info est devenue de l'entertainment - c'est un fait. Il revient donc aux écrivains de collecter l'information et d'affronter la réalité.

Auteur: Banks Russell

Info: interviewé dans les Inrocks n°514

[ illusion ]

 

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désordre

Ses ouvrages étaient éparpillés dans la pièce ou bien serrés comme des sardines sur les étagères où Dee les empilait à la fois horizontalement et verticalement. D'autres formaient des piles irrégulières le long des plinthes, sur les larges rebords des fenêtres et sur le manteau de la cheminée. On trouvait même des livres nichés comme des chats dans les coussins du canapé aux contours dentelés.

Auteur: Nixon Carl

Info: Sous la terre des Maoris

[ bouquins ]

 

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clarté

Dernier été... Dernières vacances d'été... Dernier jour de vacances...
Notre jeunesse se tenait debout à l'extrémité de ce bord vertigineux. Et le Pavillon d'Or aussi, debout sur la même arête, nous regardait, nous parlait (...). Dans un silence profond, le soleil de cette fin d'été plaquait des feuilles d'or sur la toiture, tandis que la lumière, verticalement déversée, laissait plein de nuit l'intérieur du bâtiment.

Auteur: Mishima Yukio

Info:

[ littérature ]

 

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sécheresse

De chaque côté s'élevaient en pentes escarpées des masses énormes de roches calcaires, rugueuses, lépreuses, effritées, fendillées, pulvérulentes, en pleine décomposition sous l'implacable soleil. Ces roches ressemblaient à des ossements de morts calcinés au bûcher, bâillaient l'ennui de l'éternité par leurs lézardes profondes, et imploraient par leurs mille gerçures la goutte d'eau qui ne tombe jamais. Leurs parois montaient presque verticalement à une grande hauteur et déchiraient leurs crêtes irrégulières d'un blanc grisâtre sur un fond de ciel indigo presque noir, comme les créneaux ébréchés d'une gigantesque forteresse en ruine.

Auteur: Gautier Théophile

Info: Le Roman de la momie

[ minéral ] [ littérature ]

 

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autoportrait

Je viens d’avoir trente-quatre ans, la moitié de la vie. Au physique, je suis de taille moyenne, plutôt petit. J’ai des cheveux châtains coupés court afin d’éviter qu’ils ondulent, par crainte aussi que ne se développe une calvitie menaçante. Autant que je puisse en juger, les traits caractéristiques de ma physionomie sont : une nuque très droite, tombant verticalement comme une muraille ou une falaise, marque classique (si l'on en croit les astrologues) des personnes nées sous le signe du Taureau ; un front développé, plutôt bossué, aux veines temporales exagérément noueuses et saillantes. (...) Mes yeux sont bruns, avec le bord des paupières habituellement enflammé ; mon teint est coloré ; j'ai honte d'une fâcheuse tendance aux rougeurs et à la peau luisante (...).

Auteur: Leiris Michel

Info: Je viens d'avoir trente-quatre ans, §1 in Michel Leiris, L'Âge d'homme, Gallimard, 1939

 
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Ajouté à la BD par miguel

dénombrement

Une journée à compter sans penser, à peine distrait par la fontaine à eau, qui continue à exciter mes collègues. Je compte pour ne plus les entendre, je compte pour ne pas me laisser embarquer par les réminiscences chimériques, je compte pour attendre le coucher du soleil, je compte parce que c'est mon métier. En fin de journée, pour profiter de ma lancée, je compte les stations de métro : seize. Je compte le nombre de passagers dans mon wagon : trente-deux. Je compte le nombre de baguettes posées verticalement derrière la boulangère : quatorze. Je compte le nombre d'événements surprenants qui se sont produits depuis ce matin : zéro. Mon rêve était bien mieux que cette journée. Comme me le répétait mon grand-père, la réalité est un peu surfaite.

Auteur: Marchand Gilles

Info: Une bouche sans personne

[ marotte ] [ manie ] [ refuge. obsession ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

mémoire collective

Sorin Sonea et Maurice Panisset ont comparé les activités grouillantes du super organisme bactérien planétaire aux fonctions d'un ordinateur doté d'une gigantesque banque de données - les gènes bactériens - et d'un réseau mondial de communications qui traite "plus d'informations que le cerveau de n'importe quel mammifère". Ils soulignent que l'extension mondiale de la résistance des bactéries aux antibiotiques fournit la preuve spectaculaire "qu'elles agissent comme une entité unie, capable de résoudre des problèmes complexes, chaque fois avec efficacité". L'intelligence humaine, qui a évolué avec le super organisme bactérien, utilise des techniques très similaires pour résoudre des problèmes et transmettre l'information. Les bactériologistes canadiens proposent deux analogies : comme les micros organismes, les êtres humains disposent de nombreux outils qu'ils manient habilement mais qu'ils ne transportent pas toujours avec eux ; les humains transmettent des informations à la fois à leur enfants et à leurs voisins ; de la même manière les bactéries peuvent transmettre des gènes à la fois verticalement à leurs descendants et horizontalement à d'autres bactéries. En conséquence l'humanité et le microcosme entretiennent tous deux un réservoir de savoir faire technique en perpétuelle augmentation. La connaissance acquise ne meurt pas avec chaque individu ou à chaque génération.

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel, pp 96,97

[ évolution ] [ staphylocoque doré ] [ Gaïa ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

A.Z. : C'est le mondialisme, la globalisation. Autrement dit : la domination mondiale. Et comme cette idée est assez antipathique, on la masque sous le discours plus vague et généreux d'unification planétaire, de transformation du monde en un tout intégré. C'est le vieux masque idéologique soviétique ; celui de l'amitié entre les peuples, "amitié" destinée à couvrir l'expansionnisme. En réalité, l'Occident procède actuellement à un changement de structure à l'échelle planétaire. D'un côté, la société occidentale domine le monde de la tête et des épaules et de l'autre, elle s'organise elle-même verticalement, avec le pouvoir supranational au sommet de la pyramide.
V.L. : Un gouvernement mondial ?
A.Z. : Si vous voulez.
V.L. : Croire cela n'est ce pas être un peu victime du fantasme du complot ?
A.Z. : Quel complot ? Il n'y a aucun complot. Le gouvernement mondial est dirigé par les gouverneurs des structures supranationales commerciales, financières et politiques connues de tous. Selon mes calculs, une cinquantaine de millions de personnes fait déjà partie de cette supra société qui dirige le monde. Les États-Unis en sont la métropole. Les pays d'Europe occidentale et certains anciens "dragons" asiatiques, la base. Les autres sont dominés suivant une dure gradation économico-financière. Ça, c'est la réalité. La propagande, elle, prétend qu'un gouvernement mondial contrôlé par un parlement mondial serait souhaitable, car le monde est une vaste fraternité. Ce ne sont là que des balivernes destinées aux populations.

Auteur: Zinoviev Alexandre

Info: entretien réalisé par Victor Loupan à Munich juin 1999

[ planète terre ]

 

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cosmétique miraculeux

Du bout des doigts, Marguerite appliqua une touche de crème sur la paume de sa main ; l’odeur de forêt humide et d’herbe des marais se fit plus forte. Marguerite commença alors à enduire de crème son front et ses joues.
La crème s’étalait aisément, et – sembla-t-il à Marguerite – s’évaporait aussitôt. Après quelques frictions, Marguerite se regarda de nouveau, et partit d’un rire fou, irrépressible.
Ses sourcils, affilés au bout en fines pointes, s’épaississaient en arcs noirs d’une régularité parfaite, au-dessus de ses yeux dont l’iris vert avait pris un vif éclat. La mince ride qui, depuis octobre, c’est-à-dire depuis la disparition du Maître, coupait verticalement la racine de son nez était complètement effacée. Les ombres jaunes qui ternissaient ses tempes, ainsi que les pattes d’oie qui ridaient imperceptiblement le coin de ses yeux, s’étaient également effacées. Une teinte rose uniforme colorait ses joues, son front était devenu blanc et pur, et ses cheveux, artificiellement bouclés par le coiffeur, s’étaient dénoués.
Dans la glace, la Marguerite de trente ans était contemplée par une jeune femme de vingt ans, à la souple chevelure noire naturellement ondulée, qui riait sans retenue en montrant toutes ses dents.
Réprimant enfin son rire, Marguerite, d’un geste vif, se débarrassa de son peignoir, puisa largement dans le pot la légère crème grasse et en enduisit énergiquement son corps nu. Aussitôt, celui-ci devint rose et chaud. En même temps se dissipa, comme si on venait d’ôter une aiguille de son cerveau, la douleur lancinante qui avait enserré ses tempes toue la soirée, depuis la rencontre de l’inconnu dans le jardin Alexandrovski ; les muscles de ses bras et de ses jambes s’affermirent, et enfin, le corps de Marguerite perdit toute pesanteur.

Auteur: Boulgakov Mikhaïl

Info: Dans "Le Maître et Marguerite", trad. Claude Ligny, Editions Laffont, Paris, 1968, page 326

[ rajeunissement ] [ fantastique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson