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perdu

On dira que la postmodernité est une culture de sensations fragmentaires, de nostalgie éclectique, de simulacre jetable et de promiscuité superficielle... au sein de laquelle les qualités traditionnellement valorisées de profondeur, de cohérence, de sens, d'originalité et d'authenticité sont évacuées ou dissoutes dans le tourbillon aléatoire de signaux vides.

Auteur: Baudrillard Jean

Info:

[ décalage générationnel ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

question

Qui peut dire ce qu'il faut faire des heures qui nous sont données ? Quelle unité choisir ? Comment compter l'existence ? En livres lus, en livres écrits, en sueur, en kilomètres, en kilogrammes, en bouteilles vides, en enfants nés, en amis enterrés, en impôts payés, en mots prononcés, en corps conquis ?

Auteur: Nunez Laurent

Info: Les Récidivistes

[ perdu ] [ temps ] [ occupation ]

 

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mystique

Ton visage est un jardin qui a poussé, là où était la maison,
Avec nos mains, nous détruisons nos maisons, et laissons des espaces vides.
La lune n'a pas besoin d'être décrite,
Personne n'a besoin de cette poésie,
Les cheveux détachés d'une belle femme n'ont pas besoin d'être peignés.

Auteur: Djalâl ad-Dîn Rûmî

Info: Ma traduction, à partir d'une version anglaise du poème : "The Drunk and the Madman"

[ vanité ] [ ruines ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

tourments

La souffrance c'est pas beau à voir. On plonge dans des profondeurs vertes et quand on remonte on est tellement mort que plus personne vous reconnaît. Les cernes violets sous les yeux, l'air absent, aussi quelques rides gravées dans des endroits bizarres, là où elles auraient pas dû, forcément, ça étonne, et puis les mains vides, forcément.

Auteur: Martinet Jean-Pierre

Info: Jérôme : L'enfance de Jérôme Bauche, relevé pa Colimassette

[ pauvreté ] [ douleur ]

 

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bavardage

Ah ! Les mots... Parfois, ils l'épuisaient. Les mots omniprésents, mot du livre qu'elle avait promis à Carles, mots des transcriptions de Fatima, mot de tant de patients qu'elle gardait en mémoire et qui résonnaient dans sa tête, mots de fous à la fois emplis de sens et si vides, mot des personnes sensées si prévisibles et ennuyeuses...

Auteur: Monso Imma

Info: La femme pressée

[ casse-pieds ] [ ennui ]

 

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stress urbain

Les habitants nomades du désert, des steppes, des grands espaces presque vides, sont souvent des "verticalistes" malgré l’horizontalité de leur milieu terrestre. Tandis que les habitants sédentaires et compressés des villes et de leurs tours aux multiples étages, ne sont pas des verticalistes. Ils vivent dans l’horizontal des communications de masse et dans les préoccupations des échanges terrestres.

Auteur: Ruyer Raymond

Info: L'Art d'être toujours content

[ citadins déconnectés ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

involution

Une nation ne saurait créer indéfiniment. Elle est appelée à donner expression et sens à une somme de valeurs qui s’épuisent avec l’âme qui les a enfantées. Le citoyen se réveille d’une hypnose productive : le règne de la lucidité commence : les masses ne manient plus que des catégories vides. Les mythes redeviennent concepts : c’est la décadence.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Dans "Précis de décomposition" in Œuvres, éditions Gallimard, 1995, page 679

[ assèchement affectif ] [ définie ] [ chute ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

communication

Nos mots sont souvent privés de signification. Et ce parce que nous les avons usés, épuisés, vidés, par un usage excessif et surtout inconscient. Nous les avons transformés en cocons vides. Pour raconter, il nous faut régénérer nos mots. Leur rendre sens, consistance, couleur, son, odeur. Pour ce faire, il nous faut les mettre en pièces, puis les reconstruire.

Auteur: Carofiglio Gianrico

Info: Les raisons du doute

[ langage ] [ renaissance ] [ contraste ] [ cycles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

question

J’ai hésité quelques secondes devant la porte de l’appartement qui a encore le nom d’une autre personne. Deux pièces vides qui donnent sur la rue et une pièce tout aussi vide donnant sur la cour. Le plancher a grincé sous mes pas, des pas qui résonnaient. J’ai eu le sentiment de déranger. Déranger quoi ? Le vide, l’absence en soi.

Auteur: Grondahl Jens Christian

Info: Quelle n'est pas ma joie

[ vacuité ]

 

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réminiscence

Dans ces menus flacons étaient concentrés l'essence de sa personnalité, le bruissement de son sari, le bruit de ses pas, son rire, sa voix, la lumière dansant dans ses yeux, le parfum de sa présence. Les flacons étaient vides maintenant mais il y flottait encore une flagrance qui, pour un bref instant, combla le gouffre entre le passé et le présent.

Auteur: Rasipuram Krishnaswamy Narayan

Info: Le professeur d'anglais

[ objets ] [ mémoire ]

 

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