mammifère marin
Les baleines naviguent dans un paysage riche et compliqué à un rythme majestueux, lentes comme des zeppelins, majestueuses et alertes.
(...)
Lorsqu'une baleine dort, elle bascule lentement d'un côté ou d'un autre, à la manière d'une vieillarde démente, elle peut même aller jusqu'à se cogner la tête contre le fond.
Auteur:
Ackerman Diane
Années: 1948 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
The Moon by Whale Light, and Other Adventures Among Bats and Crocodilians, Penguins and Whales. Chapter 3 (p. 129 et 174) Random House, Inc. New York, New York, USA. 1991
[
somnolant
]
[
insolite
]
vieillarde
Et si un arbre peut de quelque façon servir à évoquer un humain, eh bien c'était un vieil olivier des fossés qui lui convenait. À la voir ainsi, il me semblait que ni la fatigue ni l'ennui ne pourraient désormais rien contre elle: elle se laissait vivre et cela suffisait, voilà tout.
Auteur:
D'Arzo Silvio
Années: 1920 - 1952
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Maison des autres : Suivi de Un moment comme ça
[
personnage
]
[
métaphore-comparaisons-etc
]
saison
Un soleil d'automne tardif donnait aux lames du fleuve un éclat blafard et s'attardait sur les peupliers comme sur des chevelures de vieillardes: on entendait le cri sporadique d'un héron invisible et partout l'eau se taisait sauf là où, des hautes roches, s'éboulait par moment une coulée de tuf. - Si je n'étais pas une femme, - dit-elle, - je voudrais être une femme. Et encore une femme. Et puis encore une femme. Mais si ce n'était pas possible, je voudrais être un héron.
Auteur:
Fenoglio Beppe
Années: 1922 - 1963
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Le printemps du guerrier
[
littérature
]
vieillarde
...un appartement au deuxième étage sans ascenseur qui sentait presque comme ma grand-mère, autrement dit qui sentait la vieille lavande des coffres, pour aller lui rendre visite il fallait descendre quelques marches, on traversait une espèce de petit tunnel, on arrivait dans une cour avec un bac à laver le linge dont l'un des pieds avait été remplacé par une brique, un vélo appuyé contre le mur, les pneus à plat, qui n'appartenait à personne et deux petits immeubles à la peinture écaillée, on choisissait celui de droite et on montant dans le noir jusqu'à un palier où un sourire enveloppé de lavande, plus petit que moi, nous attendait dans le salon désignant une paire de souliers cirés dans un coin, et le sourire si léger qu'il entrait et sortait par la fenêtre comme ces petites graines avec des poils m'appelant
- Gamin
et moi mourant d'envie qu'il me frôle, encore aujourd'hui, par moments, bon ça suffit les mièvreries, mes parents ne m'ont pas emmené à l'hôpital pour que je lui fasse mes adieux et effectivement à quoi bon si chaque printemps elle entre par la fenêtre, je la distingue immédiatement au milieu des autres graines car c'est la seule qui sourit, elle se pose sur le guéridon, elle se pose sur le cadre du tableau, elle sort entre les rideaux, revient, ressort, ne revient plus, disparait au-dehors...
Auteur:
Lobo Antunes António
Années: 1942 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: médecin psychiatre, écrivain
Continent – Pays: Europe - Portugal
Info:
La dernière porte avant la nuit
[
enfance
]
[
omniprésence
]
[
souvenir
]
[
nostalgie
]