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deuil

Tu vas rester ma petite pour toujours, tu ne vieilliras pas, tu n'auras pas le cancer... Tu vois un monde merveilleux mais que tu vas nous manquer.

Auteur: Internet

Info: message de sa mère à Chloé Boissinot, décédée durant les attentats de Paris

[ au revoir ]

 

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curiosité

C'est la simple stimulation qui maintient la bonne santé et non pas la performance intellectuelle. Ce qui revient à dire qu'un idiot intéressé vieillira mieux qu'un intelligent désabusé.

Auteur: Cyrulnik Boris

Info: Editions Odile Jacob 2000. Collection poches, p.237

[ stimulus ] [ pousse-au-cul ] [ aiguillon ]

 

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dégradation

La petite fille arrêta soudain sa contemplation pour se précipiter vers la mer. Les enfants courent toujours vers l'océan comme vers les bras d'une maman. Plus elle vieillira, plus elle ira lentement vers les vagues.

Auteur: Mallock

Info: Chroniques barbares : Le massacre des innocents

[ vieillissement ]

 

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insoumis

Il connaissait trop bien le mustang sauvage impossible à dompter qui sommeillait en Bertrand. Dès qu’il sentait sa liberté en danger, il prenait le dessus et partait au triple galop. Jamais Bertrand n’avait pu maintenir une relation durable avec quelqu’un. Martin avait toujours prévu que son ami vieillirait et deviendrait comme ces vieux bisons solitaires.

Auteur: Leverger Lucas

Info: Les enquêtes de Martin et Chavelier, tome 1 : Regarde au fond du lac

[ indépendant ] [ farouche ]

 

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déclaration d'amour

La mort est la plus grande invention que la vie ait jamais produite. Chaque jour, à chaque seconde, en me rappelant que je vais mourir, je fais des choses qui me terrifient, qui font battre mon cœur et accélèrent ma respiration. C’est parce que je savais que je vieillirais et que je finirais par mourir que je suis allé vers toi ce jour-là.

Auteur: Liu Ken

Info: La ménagerie de papier

[ motivation ] [ appel à l'aide ]

 

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maison de retraite

C'est difficile d’être une bonne droguée, peu de gens y parviennent. Les bons drogués, comme les bons buveurs, sont ceux qui savent gérer leur consommation. C'est un point d’équilibre difficile à trouver - maîtriser la substance qu'on aime parce qu'elle vous fait perdre la tête. Elle faisait partie de cette élite. Mais à trente ans, elle a réalisé qu'une bonne gestion ne suffirait pas : elle vieillirait plus vite que les autres. Elle a décroché. Quinze ans plus tard, elle rêve encore de petites cuillères, de dealers en retard et de sommes en liquide. Elle verra, pour la ménopause. Si c’est si difficile qu'on le dit, elle envisage de se remettre aux drogues dures - maintenant que Lancelot est parti, et puisque de toutes façons sa beauté se débine -, pourquoi ne pas prendre du bon temps. Elle a toujours rêvé de maisons du troisième âge dans lesquelles on pourrait choisir sa médecine -MDMA cocaïne haschisch morphine ou crack... puisque c'est foutu, pourquoi ne s éclaterait-on pas ?

Auteur: Despentes Virginie

Info: Vernon Subutex, tome 1

[ rock and roll ] [ plaisir ] [ défonce consciente et organisée ]

 

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possessivité maternelle

Un soir enfin le baron parla du collège ; et Jeanne aussitôt se mit à sangloter. Tante Lison effarée se tenait dans un coin sombre.

La mère répondait : "Qu’a-t-il besoin de tant savoir ? Nous en ferons un homme des champs, un gentilhomme campagnard. Il cultivera des terres comme font beaucoup de nobles. Il vivra et vieillira heureux dans cette maison où nous aurons vécu avant lui, où nous mourrons. Que peut-on demander de plus ?"

Mais le baron hochait la tête. "Que répondras-tu s’il vient te dire, lorsqu’il aura vingt-cinq ans : Je ne suis rien, je ne sais rien par ta faute, par la faute de ton égoïsme maternel. Je me sens incapable de travailler, de devenir quelqu’un, et pourtant je n’étais pas fait pour la vie obscure, humble, et triste à mourir, à laquelle ta tendresse imprévoyante m’a condamné."

Elle pleurait toujours, implorant son fils. "Dis, Poulet, tu ne me reprocheras jamais de t’avoir trop aimé, n’est-ce pas ?"

Et le grand enfant, surpris, promettait : "Non, maman."

— Tu me le jures ?

— Oui, maman.

— Tu veux rester ici, n’est-ce pas ?

— Oui, maman.

Alors le baron parla ferme et haut : "Jeanne, tu n’as pas le droit de disposer de cette vie. Ce que tu fais là est lâche et presque criminel ; tu sacrifies ton enfant à ton bonheur particulier."

Elle cacha sa figure dans ses mains, poussant des sanglots précipités, et elle balbutiait dans ses larmes : "J’ai été si malheureuse… si malheureuse ! Maintenant que je suis tranquille avec lui, on me l’enlève… Qu’est-ce que je deviendrai… toute seule… à présent ?… "

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Dans "Une vie", éditions Gallimard, 1974, pages 253-254

[ séparation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson