Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 66
Temps de recherche: 0.0628s

homme-par-femme

Tu aimais la courbe de ma nuque, le parfum de mes cheveux. Ma passion des fleurs, des couleurs, la robe violette achetée à Rome, mes courgettes grillées sur la braise. Et ma patience, disais-tu. Tu aimais le terrier odorant de mes aisselles, mon rire, ma purée d'olives et d'anchois, le calme lisse de mon sommeil, ma discrétion tout au long du jour et mon impudeur dans la jouissance. Tu aimais m'entendre chantonner en me coiffant, rire et babiller avec notre fils. Tu aimais lorsque j'offrais mon visage à la pluie de septembre. Tu m'aimais.

Auteur: Pujade-Renaud Claude

Info: Dans l'ombre de la lumière, p. 225

[ amour ] [ nostalgie ] [ littérature ]

 

Commentaires: 0

humour

Le pays où vivent les Qatareux s'appelle le Qatar, d'après le petit Larousse, alors que le petit Robert est attendu par sa maman au bureau des hôtesses. Mais on peut aussi écrire "Katar", en hommage à l'impératrice Katarina qui préférerait cacher son "q" plutôt que de se faire pilonner dans les dunes katareuses où les amantes imprudentes risquent à tout moment de contracter l'intolérable vaginite râpeuse des sables durs, dite aussi "la violette du bédouin", par allusion à l'aspect purpurin que présentait la verge de Lawrence d'Arabite quand il sortait de sa chamelle râpée.

Auteur: Desproges Pierre

Info: Les étrangers sont nuls

[ . ]

 

Commentaires: 0

polarité

L’imagination active nous rend à même de découvrir l’archétype, et précisément sans descendre au niveau de la sphère des instincts, abaissement du niveau de conscience qui ne conduit qu’à un état incapable de connaissance, ou, pis encore, à un succédané intellectualiste des instincts. Exprimé à l’aide de la comparaison du spectre lumineux, cela voudrait dire que l’image instinctuelle est découverte, non à l’extrémité rouge, mais à l’extrémité violette de la gamme des couleurs. Le dynamisme de l’instinct a en quelque sorte son siège dans l’infrarouge, mais l’image de l’instinct réside dans la partie ultraviolette du spectre.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Les racines de la conscience", Paris, Buchet/Chastel, 1971, page 535

[ analogie ] [ reflet ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

rêve

Il y avait le corps d'un homme. Mort ? Non. Inanimé. En réparation plutôt ; un robot rond chatoyant de petit taille s'affairait autour de lui. Étonnamment il pouvait voir nettement les organes internes de l'être humain, tous au repos, à l'exception du sexe, du coeur et du cerveau, reliés par un fin fil lumineux, chacun pulsant une lumière violette de même intensité même si la source d'origine avait une forme différente. C'était étrange. Avec parfois comme un frisson lumineux qui montait en descendait faisant scintiller le long filament.
Et puis il réalisa que c'était son propre corps...

Auteur: Mg

Info: 22 déc. 2014

[ onirisme ]

 

Commentaires: 0

végétal

Sur le tronc du vieil érable les violettes avaient éclos, Chieko le découvrait (...) A la hauteur des hanches de Chieko, le tronc s'incline légèrement vers la droite; un peu plus haut que sa tête, il penche fortement à droite. Après ce mouvement, les branches surgissent, s'étendent, et prennent possession du jardin. Les longues branches, pesantes à leur extrémité, ploient légèrement.
A l'endroit où l'arbre penche fortement, un peu en dessous, on devine deux petites cavités dans le tronc; dans chacune de ces cavités, ont poussé des violettes. Et, à chaque printemps, apparaissent les fleurs. D'aussi loin que Chieko se souvienne, il y a toujours eu ces deux souches de violettes sur l'arbre.

Auteur: Kawabata Yasunari

Info: Kyôto

[ saison ]

 

Commentaires: 0

dégoût

Le cadavre flotte sur le ventre. Le faisceau de la torche illumine le corps gonflé, couvert de taches vertes, violettes, oranges. Dans Les Experts, les noyés sont pas du tout comme ça, mais je vais pas faire le malin parce que si ça se trouve, c’est juste des bactéries d’ici qui l’ont fait gonfler de cette manière. Greg ramasse un caillou et le jette dessus. Les rats déguerpissent. Juste au moment où je regarde, une énorme bestiole grise sort d’un trou béant dans le flanc du cadavre. Quelque chose, une grenouille peut-être, saute en silence dans l’eau et les pâtes au chou que j’ai mangées au dîner jaillissent de ma gorge en une large gerbe.

Auteur: Benedek Totth

Info: Comme des rats morts

[ dégueuler ] [ vomir ]

 

Commentaires: 0

portrait

Péladan, dont le savoir était plus brillant que solide, ne tarda pas à se dérober aux discussions qui le mettaient sur la sellette. [...] Il était alors grisé par le succès de son Vice Suprême et par la curiosité qu'il éveillait dans les salons, où il s'attachait à faire sensation. Le titre de Mage ne lui suffisant plus, il se promut Sar, ce qui signifie Roi en assyrien.
Il était parfumé des sept parfums correspondant aux sept planètes, mais où dominait impérieusement l'eucalyptus. Un large col de dentelles sans cravate entourait son cou, mais s'échancrait assez pour recevoir un gros bouquet de violettes; ses gants de peau grise avaient des baguettes mauves à rehauts d'or.

Auteur: Lézinier Michel de

Info: A propos de Joséphin Péladan, dans "Avec Huysmans. Promenades et souvenirs", Paris, Delpeuch, 1928, p. 172

[ caricature ] [ personnage imbu ] [ occultisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

désamour

Cécile se jeta dans mes bras.

- Nous n’avons pas eu de chance, dit-elle.

Elle partit de mes bras, elle regarda sans voir ce qu’il y avait sur la table.

- Tu les aimais sucrées…

- Je crois que je n’ai pas très faim, dit Cécile.

Elle voyait la couleur de notre malaise sur le sirop de framboise. Le soleil couchant éclairait les meubles de bois jaune clair, le soleil m’écœurait. Je la forçai à s’asseoir dans le fauteuil, je mis les verres sur les beaux genoux ronds de Cécile, je versai le champagne.

Nous attendions avec la blessure dans notre gorge, après la première gorgée de champagne. 

Auteur: Leduc Violette

Info: Dans "Ravages", éd. Gallimard, Paris, 1955, page 252

[ couple ] [ fading ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

perceptions

On l’oublie en effet trop souvent, en dehors des sens, le monde réel n’est qu’un ensemble de vibrations obscures et silencieuses et c’est notre façon de percevoir qui crée la lumière, les sons ou les couleurs qui, dans la réalité, n’existent pas. Le monde extérieur, obscur et silencieux, est fait de vibrations plus ou moins fréquentes : de trente-deux à trente-six mille par seconde, c’est l’oreille qui les perçoit, de quatre cents trillions par seconde (lumière rouge) jusqu’à sept cent cinquante-six trillions (lumière violette), c’est l’œil qui perçoit. Mais, au-dessus, au-dessous et entre ces chiffres, il existe d’autres vibrations dont les unes sont perçues par le nez, la langue ou la peau, d’autres par le thermomètre, les plaques photographiques ou les appareils électriques que nos sens ignorent.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, page 343

[ instruments ] [ médiation ] [ apparences ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

existence

"Les rencontres des jours ont rafraîchi ma vie." C'est la réponse que fit le sage Kirman à son disciple qui lui demandait le secret de sa constante verdeur. Depuis soixante-dix-sept ans, il méditait son Traité de l'infinité de Dieu. "J'ai contemplé la sagesse divine et salué Celui qui est le Salut, poursuivit Kirman. Mais j'ai su aussi prendre plaisir à respirer le parfum des violettes de Deïlam, à sourire aux jeunes filles de Chiraz, à me désaltérer aux quartains des ghazals de Hafiz, à me réjouir d'une idée qui m'est venue en observant la brillance de joyaux de la nuit, à lire avec bonheur un livre plein de lumière. Et chaque soir je rends grâce à Dieu, qui m'a fait don de mille rencontres des jours".

Auteur: Ubayd-I Zakami

Info: Diwan des hommes remarquables

[ révélation ] [ déguster ]

 

Commentaires: 0