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language

La notion d'un objet isolable, c'est quelque chose qui, au fond, est singulièrement abstrait. C'est une synthèse accomplie depuis longtemps par nos ancêtres, contre un grand nombre d'apparences et de sensations diverses et même parfois contradictoires, les unes tactiles, les autres visuelles, les unes individuelles, les autres collectives. Grâce à cette notion de l'objet, non seulement nous groupons, nous synthétisons nos expériences individuelles, mais encore nous pouvons communiquer les unes avec les autres et confronter, humaniser nos représentations.

Auteur: Langevin Paul

Info: La Notion de Corpuscules et d'Atomes, Hermann, Paris, 1934, p.44-46, In La nature dans la pensée dialectique, Eftýchios Bitsákis, éd. L'Harmattan, 2001, p. 293

[ consensus anthropique ] [ rangement ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ classifier ] [ vocabulaire ]

 

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parapsychologie

Ce que René Warcollier a démontré est compatible avec ce que les neurosciences cognitives modernes ont appris sur la façon dont les images visuelles sont construites par le cerveau. Cela implique que les perceptions télépathiques arrivent de l'inconscient vers la la conscience et sont probablement traitées dans le cerveau de la même manière que nous générons des images dans les rêves. Ainsi, les "images" télépathiques sont beaucoup moins certaines que les images sensorielles et donc sujettes à la distorsion.

Auteur: Radin Dean

Info: Entangled Minds: Extrasensory Experiences in a Quantum Reality

[ cognition ] [ télépsychie ] [ flou du dicible ]

 
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lecture

On a même montré des différences de l'activité du cerveau selon la langue alphabétique de personnes qui lisent. Par exemple, ceux qui lisent l'anglais exploitent davantage les aires du cerveau associées au déchiffrage des formes visuelles que ceux qui lisent l'italien. Cette différence provient, croit-on, du fait qu'en anglais, il y a une grande différence entre la façon dont les mots s'écrivent et celle dont ils se prononcent, alors qu'en italien, ils ont tendance à s'écrire exactement comme ils se prononcent.

Auteur: Carr Nicholas

Info: Internet rend-il bête ? : Réapprendre à lire et à penser dans un monde fragmenté

[ langues ] [ spécificité ] [ mode de pensée ]

 

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prises de vues

Il suffit que l'on commence à dire de quelque chose: "Que c'est beau, il faudrait vraiment le photographier!", et on est aussitôt sur le terrain de ceux qui pensent que tout ce qui n'est pas photographié est perdu, que c'est comme si ça n'avait jamais existé, et que donc, pour vivre vraiment, il faut photographier le plus possible, et que, pour photographier le plus possible, il faut: soit vivre de façon la plus photographiable possible, soit considérer comme photographiable chaque moment de son existence. La première voie conduit à la stupidité, la seconde à la folie.

Auteur: Calvino Italo

Info: "L'aventure d'un photographe"

[ visuelles maniaqueries ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

question

Notre société est profondément anti-intellectuelle, mais ce n'est pas irréversible. En fait, nous ne sommes pratiquement liés à rien. Il se pourrait bien que nous soyons la culture la plus labile de toute l'histoire, au sein de laquelle peuvent se produire des changements rapides et massifs d'opinions, imposés par des mouvements concertés des médias. La passivité et l'absence d'esprit critique sont les facteurs primordiaux qui autorisent une telle labilité. Tout nous est fourni sous la forme de séquences sonores et visuelles ne durant pas plus de quinze secondes. Tout signe d'ambivalence y est gommé - or l'ambivalence n'est-elle pas ce qu'une analyse critique peut découvrir de plus précieux ?...

Auteur: Gould Stephen Jay

Info: Foire aux dinosaures, réflexions sur l'histoire naturelle

[ instabilité ] [ zapping ] [ discontinuité ] [ profonde superficialité ] [ souplesse adaptative ] [ humanité fragile ]

 

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beaux-arts

Bien que l’art ait toujours été une marchandise, il perd sa valeur intrinsèque et son utilité sociale quand on le traite uniquement de la sorte. L’enfermer dans le cercle du marché, c’est en interdire à tous sa contemplation. Ce processus inexorable tend à comprimer les nuances de sens et d’impressions visuelles sous le poids brutal du prix. Ce n’est pas un compliment décerné à l’œuvre. S’il n’y avait qu’un seul exemplaire de chaque livre que s’arracheraient les milliardaires et les fonds d’investissement pour les faire disparaître dans des coffres, qu’arriverait-il à notre conception de la littérature — à la trame de ses significations qui soutient un discours commun ?

Auteur: Hughes Robert

Info: Rien qu’un critique

[ spéculation ] [ midas ] [ question ] [ démonétisation éthique ] [ regard ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

art pictural

Tant qu'on ne peut pas s'insérer une clé USB dans l'oreille et télécharger ses pensées, le dessin reste le meilleur moyen de mettre des informations visuelles sur une page. Je dessine en collagiste, juxtaposant des images et des styles de marquages provenant de nombreuses sources. Le monde que je dessine est le paysage intérieur de mes propres obsessions personnelles et des cultures que j'ai absorbées et adaptées, de l'art populaire letton aux écrans japonais. J'attrape les pensées au lasso, avec un stylo. Je dessine une église médiévale en bois ou quelqu'un d'Hello magazine ! non parce que je veux reproduire leur apparence, mais à cause du sens qu'ils apportent à l'œuvre.

Auteur: Grayson Perry

Info: "Grayson Perry lassos thoughts with a pen", www.theguardian.com. September 19, 2009

[ création ] [ mélange ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

concepts

Mais si je conçois la pensée humaine sans le support, le substratum des signes graphiques ou du langage articulé, sans les images, visuelles auditives ou tactiles, c'est comme ces radicaux de chimie organique qu'il est impossible d'isoler et qui n'existent qu'en combinaison, ce qui ne nous empêche pas de manipuler, de jongler avec les mots qui les désignent, tout comme les philosophes font avec les idées pures, de les combiner même avec une infinité d'autres radicaux dont l'existence est aussi purement hypothétique et d'obtenir, par leur intermédiaire pourtant, des composés parfaitement définis et réels. Il en est de même pour les idées, qui peuvent être combinées avec des mots différents dans chaque langue et garder leur propre caractère dans ces multiples combinaisons.

Auteur: Warcollier René

Info: La télépathie, recherches expérimentales, Nature de la télépathie, p.181

[ abstraction ] [ mathématiques ] [ langage ] [ citation s'appliquant au logiciel ]

 
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écriture

Écrire, c'est oublier. La littérature est encore la manière la plus agréable d'ignorer la vie. La musique apaise, les arts visuels exaltent, les arts du spectacle (comme le théâtre et la danse) divertissent. La littérature, cependant, se retire de la vie, se transformant en sommeil. Les autres arts ne présentent pas un tel recul, les uns parce qu'ils utilisent des formules visuelles et donc vitales, les autres parce qu'ils vivent de la vie humaine elle-même.

Ce n'est pas le cas de la littérature. La littérature simule la vie. Un roman est un conte de ce qui n'a jamais été, une pièce de théâtre est un roman sans narration. Un poème est l'expression d'idées ou de sentiments dans une langue que personne n'utilise, car personne ne parle en vers.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Le livre de l'intanquilité

[ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

subconscient

Même lorsque nos sens réagissent à des phénomènes réels, à des sensations visuelles ou auditives, ils ont été transposés du domaine de la réalité dans celui de l'esprit et ils deviennent des réalités psychiques, dont la nature ultime n'est pas connaissable (car la psyché ne peut pas connaître sa propre substance)
- il y a dans chaque expérience un nombre indéfini de facteurs inconnus
- chaque réalité concrète demeure toujours inconnue à certains égards, car nous ne connaissons pas la nature ultime de la matière.
- des événements restent en dessous du seuil de conscience : ils se sont produits, mais nous les avons enregistrés à notre insu, sublibidinalement. Nous pouvons prendre conscience de ces événements, dans un moment d'intuition ou par un processus de réflexion approfondie.
Bien qu'à l'origine, nous n'ayons pas apprécié leur importance émotionnelle et vitale, elle sourd plus tard de notre inconscient comme une pensée seconde et peut se manifester par exemple sous la forme d'un rêve.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Essai d'exploration de l'inconscient

[ onirique ]

 

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