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collectivisme

- J'ignorais qu'ils étaient si nombreux... les suicides. C'est peut-être l'arrivée de l'hiver. C'est ça, la cause ? - Avec ces gens-là, ça peut être n'importe quoi, répondit Chestnova, dont les joues avaient retrouvé des couleurs. Tout ce que je sais, c'est que c'est un comportement antisoviétique de se suicider quand une menace pèse sur la nation. Si vous êtes malheureux, vous devez trouver du réconfort dans un travail utile. Ces gens-là, ajouta-t-elle en désignant d'un geste vague la morgue et l'autre salle d'autopsie, étaient des égoïstes. Des individualistes. Ils ne pensaient qu'à eux, au lieu de penser à l'État.

Auteur: William Ryan

Info: Le royaume des voleurs, une enquête de l'inspecteur Korolev

[ autodestruction ]

 

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accoutumance

Les villes s'apprivoisent, ou plutôt elles nous apprivoisent ; elles nous apprennent à bien nous tenir, elles nous font perdre, petit à petit, notre gangue d'étranger ; elles nous arrachent notre écorce de plouc, nous fondent en elles, nous modèlent à leur image - très vite, nous abandonnons notre démarche, nous ne regardons plus en l'air, nous n'hésitons plus en entrant dans une station de métro, nous avons le rythme adéquat, nous avançons à la bonne cadence, et qu'on soit marocain, pakistanais, anglais, allemand, français, andalou, catalan ou philippin, finalement Barcelone, Londres ou Paris nous dressent comme des chiens.

Auteur: Enard Mathias

Info: Rue des voleurs

[ adaptation ] [ urbanisme ]

 

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barbier

...mon père a entrepris de se raser. Le dimanche, il allait chez le barbier Liovka, un Juif ventripotent qui rasait ses clients selon une vieille coutume : pour dix kopecks avec le doigt, et pour quinze avec un cornichon. Autrement dit, il glissait un doigt dans la bouche de son client pour lui gonfler la joue afin de le raser à la perfection, et si le client était prêt à ouvrir son porte-monnaie, il se servait d'un cornichon au lieu de son doigt. Mon père, lui, se faisait raser avec un cornichon. En semaine, il se rasait lui-même, bien entendu.

Auteur: Bujda Ûrij Bouïda

Info: Voleur, espion et assassin

[ coiffeur ]

 

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judaïsme

Si la foule réfléchissait, elle comprendrait que la haine du juif comme juif est imbécile. Le juif n'a pas créé l'état social actuel ; cet état est contraire à ses tendances et à son caractère ; qu'il en profite souvent, ce n'est pas niable ; et qu'il ait raison d'en profiter, c'est encore plus certain. Un système meurt des abus qu'il engendre. La civilisation présente n'est pas juive ; elle est chrétienne. Ce sont les chrétiens qui l'ont fait naître, qui la supportent, et qui la défendent. Les chrétiens n'ont pas à se plaindre ; ce sont des imbéciles, voilà tout.

Auteur: Darien Georges

Info: La Belle France, 1900, Voleurs !, Presses de la Cité 1994 p.1289

[ christianisme ]

 

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vacherie

Je vois que Malraux est ministre. C'est un méchant bougre. Avec un petit talent journalistique d'ailleurs assez cafouilleux et gauche ; il a fait les Conquérants qui étaient bien réussis - depuis peau de lapin - que des ratés - mais quelle presse et quel cabotinage - et quel impérieux pitre ! en colonel, en explorateur, en Penseur - maintenant en ministre! Ajalbert l'a vu dans un autre personnage, en voleur avec menottes entre deux gendarmes à Saïgon [...] C'est un mythomane bluffeur féroce - envieux au délire [...] un petit fifre littéraire qui joue les orchestres - les Pascals, les Bakounine.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info:

[ littérature ]

 

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songe

Rêve : on démolit Luna-Park, grands lambeaux de mur qui s'écroulent, je suis une femme dans un escalier, elle a des jambes délicieuses, gainées de soie, des jambes que je vois jusqu'au-dessus du genou. Puis il y a deux femmes, mais un vieux monsieur me gêne. Je m'assois face à elles dans un grand fauteuil, pour admirer leurs jambes. Mais quelque chose me gêne : le feuillage d'un bouquet. Autre rêve: toujours dans l'atmosphère Luna-Park démoli, on a volé, une bicyclette?, je sais où il est - c'est un orgue de barbarie en deux morceaux. Vais-je dénoncer les voleurs? J'hésite. Comment m'y prendre? Pas de conclusion.

Auteur: Queneau Raymond

Info: journal 23 sept 1939

 

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relatif

Les scrupules et la grandeur ont été de tout temps incompatibles, et ces maximes faibles d'une prudence ordinaire sont plus propres à débiter à l'école du peuple qu'à celle des grands seigneurs. Le crime d'usurper une couronne est si illustre qu'il peut passer pour une vertu ; chaque condition des hommes a sa réputation particulière : l'on doit estimer les petits par la modération, et les grands par l'ambition et par le courage. Un misérable pirate qui s'amusait à prendre de petites barques du temps d'Alexandre passa pour un infâme voleur, et ce grand conquérant qui ravissait les royaumes entiers est encore honoré comme un héros.

Auteur: Retz Cardinal de

Info: La Conjuration du comte de Fiesque, la Pléiade, Gallimard 1984<p.25-26>

 

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éducation

Et puis l'école obligatoire, c'est très joli... Pourtant, ce n'est pas l'école qui forme l'esprit, l'intelligence et le coeur. C'est la nature ; c'est le contact avec la vie ; le commerce libre des deux sexes. L'école est un bâtiment. Tous les bâtiments sont des prisons. Ce n'est pas le maître d'école qui doit être le vrai éducateur et le guide du peuple. Le maître d'école est un maître. Tous les maîtres guident l'homme vers une seule direction : la servitude. Les éducateurs et les guides de l'enfance, ce sont tous les hommes qui vivent bien, c'est-à-dire librement ; et tous les morts qui ont bien vécu, c'est-à-dire qui ont librement vécu.

Auteur: Darien Georges

Info: La Belle France, 1900, Voleurs !, Presses de la Cité 1994 <p.1316>

 

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écriture

Ma résolution de devenir écrivain s'affermit en lisant les grands auteurs – Flaubert, Dostoïevski, Shakespeare – l'un après l'autre. Mais je commençais à ressentir profondément ma différence. Auparavant, j'étais une Vietnamienne qui parlait mal ma langue et avait la tête farcie de culture française. Maintenant, j'étais une étrangère qui aspirait à écrire aussi bien que l'indigène. Il y avait en moi une fêlure que j'essayais de comprendre en me tournant vers les écrivains qui ont trahi leur langue natale : Conrad le Polonais écrivant en anglais, Cioran le Roumain et Beckett l'Irlandais écrivant en français. Chacun, en investissant la langue qu'il a choisie, m'apparaissait à la fois comme un voleur et un donateur.

Auteur: Lê Linda

Info: Le complexe de Caliban, p. 41

[ décentrage ] [ seconde main ] [ deuxième langue ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

sagesse

Quand tu es seul, tu dis que tu es dans un désert. Quand tu es dans le grand monde, tu dis que tu es au milieu des brigands, des voleurs, des fourbes. Tu te plains de tes parents, de ta femme, de tes enfants, de tes amis et de tes voisins. Eh ! si tu étais raisonnable, quand tu es seul, tu dirais que tu es en repos, en liberté, que tu jouis de toi-même, et que tu es semblable à la divinité. Et quand tu es dans le monde, au lieu de te chagriner et d'appeler cela embarras, tumulte, tu l'appellerais une fête, ou des jeux publics, et tu serais toujours content.

Auteur: Épictète

Info: Entretiens, Livre I, XXXVI

[ rapports humains ] [ solitude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel