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contraste

La paresse ne peut se passer de travail; on ne se repose voluptueusement que si l'on a pu se fatiguer.

Auteur: Rivarol Antoine de

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[ . ]

 

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lecture

Personne n'a lu moins de livres que moi d'un bout à l'autre, et personne n'a plus voluptueusement cédé à la tentation d'en commencer vingt à la fois.

Auteur: Du Bos Charles

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[ dispersion ] [ zapping ]

 

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scène-de-ménage

Qu'est-ce qu'une dispute de couple ? C'est le triomphe de la femme. C'est lorsque la femme a enfin réussi à force de harcèlements à arracher l'homme à son silence. Alors il crie, il tempête, il injurie, et la femme se laisse voluptueusement baigner par cette averse verbale.

Auteur: Tournier Michel

Info: Le médianoche amoureux, p.34, Folio no 2290

[ femmes-par-hommes ]

 

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érotisme

Agrafée dans ce baiser de feu et comme enlevée par les lèvres qui pénétraient les siennes, aspirée par l'haleine qui la respirait, je la portai, toujours collée à moi, sur ce canapé de maroquin bleu, - mon gril de saint Laurent, depuis un mois que je m'y roulais en pensant à elle, - et dont le maroquin se mit à voluptueusement craquer sous son dos nu, car elle était à moitié nue. Elle sortait de son lit, et, pour venir, elle avait... le croirez-vous ? Été obligée de traverser la chambre où son père et sa mère dormaient !...

Auteur: Barbey d'Aurevilly Jules

Info: Le rideau Cramoisi

[ littérature ]

 

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transmigration

Ils nagèrent côte à côte pendant ce qui lui sembla des kilomètres et des kilomètres, en jaillissant voluptueusement au cœur du courant. Il n'avait jamais connu un tel plaisir. Humain, il se serait noyé depuis longtemps, mais transformé en loutre, il nageait somptueusement, infatigable, d'une force sans limite. Et avec Halabant à ses côtés, il avait envie de nager pour l'éternité, jusqu'à l'océan, pourquoi pas. Tête baissée, museau tendu vers l'avant, corps fuselé complètement étiré, il se forait un chemin dans l'eau comme quelque missile animal. Et la loutre qui avait été V. Halabant restait constamment à sa hauteur.

Auteur: Silverberg Robert

Info: Apprenti en sorcellerie

[ homme-animal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

père-fils

Franz observe avec consternation son roi de la nuit déchu, évidé de sa force, destitué de toute magie. Peut-il seulement encore chanter, avec ce pauvre corps efflanqué et voûté ? Qu’est devenu le soleil nocturne qui sonnait voluptueusement dans sa poitrine ? […] Mais le bonheur de le revoir vivant l’emporte sur la mortification de le découvrir si amoindri, il se tient le plus possible auprès de lui, exprimant avec ses yeux ce que ses lèvres n’osent articuler : que ce n’est pas grave, tout ce qui arrive, et même qu’il l’aime toujours, peut-être même davantage. Oui, davantage, car désormais la pitié à l’égard de son père prime sur la crainte que celui-ci lui inspirait du temps de sa superbe.

Auteur: Germain Sylvie

Info: Magnus

[ vieillesse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

repas

Un peintre ou un poète eût fait de cette truite au beurre de Montpellier frappé de glace un portrait enchanteur, dit le chanoine. Voyez cette charmante petite truite, à la chair couleur de rose, à la tête nacrée voluptueusement couchée sur ce lit d'un vert éclatant, composé de beurre frais et d'huile vierge, congelés par la glace, auxquels l'estragon, la ciboulette, le persil, le cresson de fontaine ont donné cette gaie couleur d'émeraude ! Et quel parfum ! Comme la fraîcheur de cet assaisonnement contraste délicieusement avec le haut goût des épices qui le relèvent ! Et ce vint de Sauternes ! Quelle ambroisie si bien appropriée, comme dit ce grand homme de cuisine, au caractère de cette truite divine qui me donne un appétit croissant !

Auteur: Sue Eugène

Info: Un déjeuner de chanoine

[ littérature ]

 

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crépuscule

C'était souffrir assurément que d'être réduit à passer la nuit dans la rue, et c'est ce qui m'est arrivé plusieurs fois à Lyon. J'aimais mieux employer quelques sous qui me restaient à payer mon pain que mon gîte, parce qu'après tout je risquais moins de mourir de sommeil que de faim. Ce qu'il y a d'étonnant, c'est que, dans ce cruel état, je n'étais ni inquiet ni triste. Je n'avais pas le moindre souci sur l'avenir, et j'attendais les réponses que devait recevoir mademoiselle du Châtelet, couchant à la belle étoile, et dormant étendu par terre ou sur un banc, aussi tranquillement que sur un lit de roses. Je me souviens même d'avoir passé une nuit délicieuse hors de la ville, dans un chemin qui côtoyait le Rhône ou la Saône, car je ne me rappelle pas lequel des deux. Des jardins élevés en terrasse bordaient le chemin du côté opposé. Il avait fait très chaud ce jour-là ; la soirée était charmante ; la rosée humectait l'herbe flétrie ; point de vent, une nuit tranquille ; l'air était frais sans être froid ; le soleil, après son coucher, avait laissé dans le ciel des vapeurs rouges dont la réflexion rendait l'eau couleur de rose ; les arbres des terrasses étaient chargés de rossignols qui se répondaient de l'un à l'autre. Je me promenais dans une sorte d'extase, livrant mes sens et mon coeur à la jouissance de tout cela, et soupirant seulement un peu du regret d'en jouir seul. Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la nuit ma promenade, sans m'apercevoir que j'étais las. Je m'en aperçus enfin. Je me couchai voluptueusement sur la tablette d'une espèce de niche ou de fausse porte enfoncée dans un mur de terrasse ; le ciel de mon lit était formé par les têtes des arbres ; un rossignol était précisément au-dessus de moi : je m'endormis à son chant ; mon sommeil fut doux, mon réveil le fut davantage. Il était grand jour : mes yeux, en s'ouvrant, virent l'eau, la verdure, un paysage admirable.

Auteur: Rousseau Jean-Jacques

Info: Les Confessions, livre IV.

[ vagabondage ]

 

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