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femmes-par-femmes

Marie aurait fait une mère épouvantable. Quand elle s'adressait à moi, je voyais la patience de façade, médiocre et dégueulasse, qu'affichaient souvent les mères qui au fond bouillonnaient de l'intérieur. Je les voyais faire au parc, à genoux devant l'enfant, le visage contracté, les yeux fixant un horizon lointain, et la voix bizarrement mielleuse, explicative, trop douce. Je trouvais leur attitude criminelle. Autant crier une bonne fois pour toutes, l'enfant comprendrait.

Auteur: Llorca Élodie

Info: La correction

[ maman ] [ excédée ]

 

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enfance

J'ai grandi dans la banlieue de Chicago, et en dépit de ce que la plupart des gens auraient pu attendre d'une jeune fille sourde qui y grandit, la vie pour moi fut comme un long épisode de "The Brady Bunch"*. Quelques fussent les barrières sur mon chemin, je me voyais comme Marcia Brady faisant du skate dans la rue et disant "salut" à tout le monde, qu'on me connaisse ou pas.

Auteur: Matlin Marlee

Info: *série TV familiale américaine

[ surdité ]

 

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déclaration d'amour

On peut donner bien des choses à ceux que l'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout: le manque. Il m'était impossible de me passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore. Ma maison mentale, ma maison de coeur était fermée à double tour. Tu as cassé les vitres et depuis l'air s'y engouffre, le glacé, le brûlant, et toutes sortes de clartés.

Auteur: Bobin Christian

Info: La plus que vive

[ gratitude ]

 

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adolescence

Souvenir ridicule et touchant: Le premier salon où à dix-huit ans l'on a paru seul et sans appui! le regard d'une femme suffisait pour m'intimider. Plus je voulais plaire, plus je devenais gauche. Je me faisais de toutes les idées les plus fausses; ou je me livrais sans motifs, ou je voyais dans un homme un ennemi parce qu'il m'avait regardé d'un air grave. Mais alors, au milieu des affreux malheurs de ma timidité, qu'un beau jour était beau!

Auteur: Kant Emmanuel

Info:

[ nostalgie ]

 

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cosmos

- Nous, les Bédouins, nous n'avons souvent pour toit que la voûte étoilée. Et nulle part le ciel ne parait plus proche de la terre qu'au milieu du désert. Le désert nous invite au ciel. Dans la solitude et le silence des dunes, l'esprit qui pense subit par degrés la dilatation de l'infini. Plusieurs fois, jadis, aux côtés de mon grand-père, j'ai ressenti cette expérience intérieure, presque mystique... Je voyais, j'entendais, j'adorais la musique du ciel dans le silence universel...

Auteur: Luminet Jean-Pierre

Info: Le Bâton d'Euclide : Le Roman de la bibliothèque d'Alexandrie, p.153

[ islam ]

 
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être humain

Cet enchaînement de livres m'apparaissait comme traversé par le souffle d'un magicien qui se tenait là en suspens, appliquant une loi surnaturelle. Et plus je m'immergeais dans le sens profond de cette bibliothèque, plus cette impression se renforçait et se confirmait. de l'ordonnancement des livres émergeait sous une forme toujours plus claire une série d'images, de motifs déterminés et d'idées originelles, et derrière cette complexité je voyais finalement surgir clairement la figure dominante de l'homme qui avait construit cette bibliothèque.

Auteur: Cassirer Ernst

Info: In "Les désordres de la bibliothèque" de Muriel Pic, à propos de la bibliothèque d'Aby Warburg, p. 51

[ identité ] [ collection personnelle ] [ intellectuel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

indicible

[Témoignage] Et un immense amour, pur, intense, comparé à l’amour de notre dimension humaine qui pâlit jusqu’à l’insignifiance, simple fantôme de ce qu’il pourrait être. Cela révèle le mensonge que nous vivons dans notre dimension. Notre vocabulaire, tellement limité, ne peut pas décrire ça. Tout ce que je voyais était baigné dans un amour indescriptible. La connaissance et les messages qui me traversaient étaient si clairs, si purs. […] La frustration de ne pouvoir l’exprimer avec des mots humains est immense.

Auteur: Pim Van Lommel

Info: Mort ou pas ? - Les dernières découvertes médicales sur les EMI

[ mort imminente ] [ bas astral ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

abrutissement

Quelle impression de vide aujourd'hui dans le métro ! Avant tu voyais des gens lire Libération ou L'Huma en partant bosser. Les longues peines veulent savoir ce qui se passe dehors, mais dehors, les gens ont perdu pied, au niveau intello. Même les murs ont perdu la parole. À part les grafs de la culture hip-hop, qui se résument à la signature de l'auteur... Au restau, les conversations... Communiste ? Soixante-huitard ? C'est ringard ! La critique sociale est réduite à des cercles isolés.

Auteur: Rouillan Jean-Marc

Info: Jean-Marc Rouillan raconte sa semi-liberté, propos recueillis par Nicolas Arraize et Gilles Lucas, 15 janvier 2008

[ décadence ]

 

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logique globale

Je ne suis pas d'accord pour tout montrer, de façon claire et continue au spectateur. Au début, je voyais le chef opérateur couper une séquence et dire : "L'acteur a tourné la tête. Je ne vois plus son visage." Je répondais alors : "Quelle importance ? Nous avons déjà présenté cet acteur. Aucun problème si pour une fois il tourne le dos à la caméra. Qu'est-ce que c'est que ce public qui veut, à tous les moments, voir de près le visage de l'acteur ?"

Auteur: Kiarostami Abbas

Info: "Le monde d'A.K.", compilation parue dans les "Cahiers du Cinéma", n°493, juillet/août 1995

[ technicien ] [ gros plan ] [ cinéma ] [ point de vue ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

non-voyant

Au début, je voyais beaucoup de rouge, de marron. Après, j'ai eu une période bleue. Maintenant, cela tend vers le gris.
(...)
Je lui ai décrit ce que je "voyais". Ce n'est pas monochrome. Mon oeil gauche "voit" du marron, un peu de gris. C'est scintillant, lumineux, avec un fond rose. L'oeil droit "voit" toujours du noir, du gris. Cela change tout le temps... comme une couleur vivante.
- Et ma voix à moi ?
- elle est blanche, avec des traces rosées.

Auteur: Kerroumi Bachir

Info: interview suite au livre de Sophie Calle sur les aveugles

[ témoignage ] [ couleur ]

 

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