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structure biologique

J'en suis venu à la conclusion que l'organisme, tel qu'il est représenté à l'intérieur de son propre cerveau, est un précurseur biologiquement vraisemblable de ce qui finit par devenir le mystérieux sentiment de soi. Les racines profondes du Soi, y compris du Soi élaboré qui recouvre l'identité et la personnalité, doivent se trouver dans l'ensemble des dispositifs du cerveau qui, de façon continue et non-consciente, maintiennent l'état du corps dans les limites étroites et la relative stabilité nécessaire à la survie.

Auteur: Damasio Antonio R.

Info: Dans "Le sentiment même de soi"

[ physiologique ] [ réductionnisme ] [ détermination ] [ cockpit de la bio-machine ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

patriotisme

Un amour parfaitement pur de la patrie a une affinité avec les sentiments qu'inspirent à un homme ses jeunes enfants, ses vieux parents, une femme aimée. La pensée de la faiblesse peut enflammer l'amour comme celle de la force, mais c'est d'une flamme bien autrement pure. La compassion pour la fragilité est toujours liée à l'amour pour la véritable beauté, parce que nous sentons vivement que les choses vraiment belles devraient être assurées d'une existence éternelle et ne le sont pas.

Auteur: Weil Simone

Info: L'enracinement

[ famille ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

financier

Il y avait un côté magique, démiurgique, dans son métier, qui le mettait en joie. La banque était le métier le plus… aérien… oui, c'est ça… le plus sublimement éthéré au monde. Bien plus qu'un peintre qui emploie de vraies couleurs ou qu'un écrivain qui utilise des mots pour raconter une histoire, le banquier, lui, n'a recours qu'à l'abstraction et au sentiment. Pour créer, il compte sur la confiance, sur la crédulité humaine. Un dieu, donc, un illusionniste, un grand manipulateur.

Auteur: Rault Antoine

Info: La danse des vivants

[ pouvoir ] [ facilité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

narcissisme

Sans ego nous ne sommes que des épaves à la dérive. L'ego c'est la dignité. Le mensonge qu'on entretient avec soi-même est essentiel à l'équilibre de notre psyché. Trop de mensonges et on vire dans la folie, pas assez et on se fout en l'air. Tout l'équilibre est là: dans la petite compromission de chacun, et qui travestit notre société chaque jour depuis des siècles maintenant - particulièrement à l'ère de l'individualisme consumériste que nous traversons, où j'ai le sentiment que c'est encore plus vrai.

Auteur: Chattam Maxime

Info: Le coma des mortels

[ pondération ] [ moi ]

 
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gens ordinaires

Tout ce que racontent quotidiennement les journaux, toute l’histoire du "moment historique", ce n’est que la surface de la mer... les journaux ne disent rien de la vie silencieuse des millions d’hommes sans histoire qui, à chaque heure du jour et dans tous les pays du globe, se lèvent sur un ordre du soleil pour continuer l’obscure et silencieuse tâche, quotidienne et éternelle, cette tâche semblable à celle des madrépores au fond des océans et qui jettent les bases sur lesquelles s’érigent les îlots de l’histoire.

Auteur: Unamuno Miguel de

Info: Dans "Le sentiment tragique de la vie"

[ vraie vie ] [ ignorée ] [ routines ingrates ] [ anthropocentrisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

libération

La peur de la mort est l'un des sentiments qui m'étonne le plus chez mes "semblables". Pour ma part, l'idée du trépas est associée au soulagement. Etre enfin débarrassé de ce corps incommode qui empêche l'esprit de se déployer librement dans le monde des Idées, voilà une perspective qui ne manque pas de me ravir. J'ai toujours eu la sensation que l'être humain habitait son corps à la manière d'un locataire, comme pour un appartement auquel il se serait habitué sans jamais vraiment se sentir chez lui.

Auteur: Erre Jean-Marcel

Info: Le mystère Sherlock

[ mourir ] [ incarnation prison ]

 

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vacuité

Un peu plus tard, il fallut subir la visite du cimetière des prisonniers de guerre alliés – ceux qui avaient, en quelque sorte, accompli l’ultime sacrifice. Il y avait des croix blanches, bien alignées, toutes exactement identiques ; l’endroit dégageait un ennui profond. Ça me rappelait Omaha Beach, qui ne m’avait pas tellement ému non plus – qui m’avait plutôt, à vrai dire, fait penser à une installation d’art contemporain. "Ici, m’étais-je dit avec un sentiment de tristesse que je sentais insuffisant, ici, tout un tas d’imbéciles sont morts pour la démocratie."

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Plateforme, p. 67

[ ww2 ] [ mémorial ] [ détachement ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

père-fils

Par l’une de ces voies obscures derrière la conscience officielle, la mort du vieux m’a beaucoup affecté. Je l’ai beaucoup estimé, l’ai très bien compris, et il a eu une part considérable dans ma vie, avec ce mélange qui lui était propre de profonde sagesse et de légèreté pleine de fantaisie. Sa vie était finie depuis longtemps lorsqu’il est mort, mais à cette occasion se sont sans doute réveillées au fond de moi toutes les choses du passé.

J’ai maintenant le sentiment d’être vraiment sans racines.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à Wilhelm Fliess du 2 novembre 1896, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ décès ] [ déracinement ] [ deuil ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

curiosité

Théétète : Et par les dieux, Socrate, à quel point je m’étonne de ce que ces choses-là peuvent bien être, cela dépasse les bornes ; et quelquefois, pour dire le vrai, quand j’y porte le regard j’ai la vue qui s’obscurcit.

Socrate : C’est que Théodore, mon cher, paraît ne pas mal deviner au sujet de ta nature. Car c’est tout à fait de quelqu’un qui aime à savoir, ce sentiment, s’étonner : il n’y a pas d’autre point de départ de la quête du savoir que celui-là…


Auteur: Platon

Info: Théétète, trad. M. Narcy, Paris, Flammarion, 1995, p. 163.

[ surprise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femme

Devant un homme qui m'attire, je me maudis parfois de pouvoir être encore comme une petite fille, comme si c'était la première fois, la vraie première fois, envahie d'un mélange d'effroi et de hardiesse, bête à mourir.
N'est-ce pas pourtant justement à cause de ce miracle qu'on aime être saisi par le sentiment amoureux, à cause de cette fragilité où il nous précipite, renvoyant toute expérience à l'oubli et à l'inutilité, nous exposant au monde dans notre misère et notre nudité, avec pour seule arme de survie notre désir?

Auteur: Reyes Alina

Info: Quand tu aimes, il faut partir

[ amoureuse ] [ vertige ]

 

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