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objectif psychanalytique

L’analyse est-elle une introduction du sujet à son destin ? Est-ce là la vraie question ? Bien sûr que non. Ce serait nous placer dans une position démiurgique, qui n’a jamais été celle de l’analyse. [...]

Par contre, s’il y a quelque chose que la découverte freudienne nous a appris, c’est à voir dans les symptômes une figure qui a rapport à la figure du destin. Nous ne le savions pas avant, et maintenant nous le savons. Le savoir, cela fait une différence. Cela ne nous permet pas de nous placer à l’extérieur, ni au sujet de se mettre de côté, et que ça continue à marcher dans le même sens, ce qui serait un schéma grossier, absurde. Le fait de savoir ou de ne pas savoir est donc essentiel à la figure du destin.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, livre VIII - Le transfert" pages 374-375

[ ignorance levée ] [ assimilation du sens ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rationalisme

En conclusion, je voudrais dire pourquoi je pense que la question de savoir ce qui constitue une pseudo-science est importante. Contrairement aux positivistes logiques, je n'affute pas une hache anti-métaphysique, et contrairement à Popper, je n'affute pas une hache anti-freudienne ou anti-marxienne. Ma préoccupation est sociale : la société est confrontée au double problème du manque d'intérêt du public pour les progrès de la science et du manque d'intérêt du public pour les importantes questions éthiques qui se posent actuellement dans le domaine de la science et de la technologie... Une des raisons de ce double manque d'intérêt est la grande popularité de la pseudo-science et de l'occultisme auprès du grand public. L'élucidation de cette différence entre science et pseudo-science est ma manière philosophique pour tenter de surmonter la négligence du public à l'endroit de la vraie science. 

Auteur: Thagard Paul

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[ raisonnable ] [ pondéré ] [ consensuel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

question

Peut-être que chaque être humain vit dans un monde unique, un monde privé différent de ceux habités et expérimentés par tous les autres humains... Si la réalité diffère d'une personne à l'autre, pouvons-nous parler de réalité singulière, ou ne devrions-nous pas réellement parler de réalités plurielles? Et s'il y a des réalités plurielles, certaines sont-elles plus vraies (plus réelles) que d'autres? Qu'en est-il du monde d'un schizophrène? Peut-être est-il aussi réel que le notre. Peut-être que nous ne pouvons pas dire que nous sommes en contact avec la réalité et que lui ne l'est pas, mais plutôt dire que sa réalité est si différente de la nôtre qu'il ne peut pas nous expliquer sa différence et que nous ne pouvons pas lui expliquer la nôtre. Le problème est donc que si les mondes subjectifs sont vécus trop différemment, il se produit une rupture dans la communication... et puis il y a la véritable maladie.

Auteur: Dick Philip K.

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[ solipsisme ] [ folie ] [ perception ]

 

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pouvoir

Nous devons percer le brouillard des médias dominants, qui s'emploient à nous distraire sans aborder les vrais problèmes. [...] J'ai dû écrire une lettre aux directeurs des grandes chaînes pour signaler que leurs émissions du dimanche n'abordent presque jamais la question du climat. Pourquoi ? Faut-il mettre cela en rapport avec le fait que les producteurs de charbon et de pétrole sont d'importants annonceurs ? Je le crois. Ils ne parlent pas non plus des inégalités de revenus et de fortune. Entend-on jamais des débats vraiment sérieux sur les causes de la disparition de la classe moyenne ? Pourquoi les riches accaparent-ils presque tout ? [...] Les médias ne l'expliquent pas aux jeunes, car ils sont l'un des bras de la classe dirigeante de ce pays. Et ils veulent parler de tout, sauf des questions les plus importantes, parce que si l'on parle des vraies questions et que les gens s'instruisent, savez-vous ce qui se passe ? Ils pourraient bien vouloir tout changer.

Auteur: Sanders Bernie

Info: Interview du 23 mars 2016 sur la chaîne The Young Turks

[ écologie ] [ usa ]

 

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servitude volontaire

La machine c'est l'infection même. La défaite suprême ! Quel flanc ! Quel bidon ! La machine la mieux stylée n'a jamais délivré personne. Elle abrutit l'Homme plus cruellement et c'est tout ! J'ai été médecin chez Ford, je sais ce que je raconte. Tous les Fords se ressemblent, soviétiques ou non !... Se reposer sur la machine, c'est seulement une excuse de plus pour continuer les vacheries. C'est éluder la vraie question, la seule, l'intime, la suprême, celle qu'est tout au fond de tout bonhomme, dans sa viande même, dans son cassis et pas ailleurs !... Le véritable inconnu de toutes les sociétés possibles et impossibles... Personne de ça n'en parle jamais, c'est pas "politique" !.... C'est le tabou colossal !... La question "ultime" défendue ! Pourtant qu'il soit debout, à quatre pattes, couché, à l'envers, l'Homme n'a jamais eu, en l'air et sur terre, qu'un seul tyran : lui-même !... Il en aura jamais eu d'autres... C'est peut-être dommage d'ailleurs... Ça l'aurait peut-être dressé, rendu finalement social.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Mea culpa

[ inclination inconsciente ] [ paresse moteur ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

lecture

L'évasion est l'une des principales fonctions des contes de fées, et comme je ne les désapprouve pas, il est clair que je n'accepte pas le ton de mépris ou de pitié avec lequel le mot "évasion" est maintenant si souvent utilisé. Un ton par lequel les utilisations du mot en dehors la critique littéraire extérieure ne donnent pas la moindre garantie. En quoi les maltraiteurs de mots sont-ils si friands de cette appellation de Vie Réelle, évasion est évidemment très pratique comme règle, peut même être héroïque. Dans la vraie vie, il est difficile de la blâmer, à moins qu'elle n'échoue. Pour la critique mieux elle réussit pire elle est. Nous sommes évidemment confrontés à une abus de mots, et aussi à une confusion de pensée. Pourquoi un homme devrait il être méprisé, si, se trouvant en prison, il essaye de sortir pour rentrer chez lui ? Ou si, lorsqu'il ne peut le faire, il pense et parle d'autres sujets que ceux des geôliers et des murs de sa cellule ?

Auteur: Tolkien John Ronald Reuel

Info: Sur les contes de fées 1947

[ plaisir ] [ question ]

 

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exactitude

Il y a toujours des débats complexes quant à ce que Nietzsche a compris de la vérité. Il ne pensait certainement pas, dans un esprit pragmatique, que les croyances sont vraies si elles servent nos intérêts ou notre bien-être : nous venons de voir quelques unes de ses dénégations répétées quant à cette idée. L'opinion la plus récente est qu'il fut le premier de ces négationnistes qui pensent que la vérité n'existe pas, ou que la vérité est ce que tout le monde pense qu'elle est, ou qu'elle représente une catégorie ennuyeuse dont on peut se passer. C'est aussi une erreur, et même plus que ça. Nietzsche ne pensait pas que l'idéal de la véracité perd du terrain une fois ses origines métaphysiques dévoilées ; il ne pensait pas non plus que la véracité puisse être détachée du souci de la vérité. La vérité en tant qu'idéal conserve son pouvoir, et au-delà de la considérer comme sans importance ou malléable, la question principale est de savoir comment la rendre supportable.

Auteur: Williams Bernard Arthur Owen Sir

Info: Truth and Truthfulness: An Essay in Genealogy. Princeton University Press, 2002; 2010. p. 16

[ insoutenable ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

confusion

"J'ai besoin de rester occupé" et "J'ai besoin de boire" étaient au coude à coude. Bon, pensa-t-il, je ne peux pas être sûr à cent pour cent de celle qui est arrivé en premier, mais je peux au moins réfléchir pour savoir laquelle a le plus de poids, ou de vérité. "J'ai besoin de rester occupé." C'était vrai. Il avait toujours été quelqu'un de très occupé... La question, maintenant, consistait à savoir si "J'ai besoin de boire" arrivait avant "J'ai besoin de rester occupé" ou s'il pouvait en toute sincérité le placer en deuxième. Il griffonna sur une feuille à part : "J'ai besoin d'être occupé tous les jours", et, à côté : "J'ai besoin de boire tous les jours." Il n'y avait malheureusement pas de contestation possible. La seconde de ces affirmations était la plus vraie. Il écrivit "J'ai besoin de boire" tout en haut de sa liste de besoins. "Je veux être Premier ministre" faisait bizarrement face à "J'ai besoin de boire", mais les deux étaient vrais.

Auteur: Campbell Alastair

Info: Tout est dans la tête

[ psychiatrie ]

 

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relativisme

Pour lui [l’homme sécularisé], au contraire, le vrai, le bon et le juste sont là constamment comme des problèmes urgents et des questions brûlantes. Existe-t-il un principe supérieur garantissant que le vrai ne devienne pas le mensonge, que le bien ne devienne pas le mal, que le juste ne devienne pas l’injuste et que la vie humaine ne tourne pas au chaos ?

Certes on ne conteste pas dans notre monde sécularisé qu’il existe des affirmations vraies et fausses, mais ce qu’on désigne comme vrai n’est pas pour autant reconnu comme quelque chose d’absolument valable. La conception dominante est que la vérité est relative et que "chacun se sauve à sa façon", que ce qui est vérité à Halle et Iéna est une mauvaise plaisanterie à Heidelberg. Car tout est instable au Royaume de l’homme. Tout se tranche selon ce qui est momentanément considéré comme "scientifiquement établi" ou en vertu de ce qui est enregistré comme expression de la Volonté populaire souveraine sous forme de suffrage ou de sondage d’opinion.

Auteur: Lindbom Tage

Info: Dans "L'ivraie et le bon grain", trad. du suédois par Roger Du Pasquier, éditions Archè, Milan, 1976, pages 33-34

[ indifférence ] [ incertaine ] [ immanente ] [ singularité limitante ] [ points de vue relatifs ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

croyances

il y a trois grandes questions qui sont hors science, non pas provisoirement du fait d’une lacune de savoir, mais définitivement par définition des termes qui les constituent : l’Origine ultime de l’univers, sa Fin ultime et, du coup, son Sens….. Ce sont de vraies questions mais sans réponses vraies sur le plan du savoir. Elles peuvent donc légitimement donner lieu à des croyances ou à des interprétations religieuses ou métaphysiques, mais à conditions qu’elles se sachent telles et n’empiètent pas sur la savoir scientifique. C’est ainsi que l’on peut faire l’hypothèse d’un sens divin de l’évolution et y croire, en affirmant que si l’homme est bien issu de la nature, c’est un Dieu qui est à l’origine de cette nature : je n’ai pas les moyens de récuser cette hypothèse et de démontrer qu’elle est fausse. Mais, il ne faut pas que cette addition divine se paie de la moindre soustraction scientifique et il faut aussi qu’elle se pense comme une simple interprétation,…..qui s’ajoute à la science et lui demeure extérieure.

Auteur: Brosseau Olivier

Info: Créationnismes (les) : Une menace pour la société française ?

[ pragmatisme ] [ mystère ] [ triade ]

 

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