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intégrisme musulman

L'ignorance ou le rejet de la grande culture arabe dans son double aspect mystique et rationaliste - aussi évident dans le wahhabisme saoudite que dans l'islam algérien- est compensée par la réduction du champ religieux à la pratique extérieure et à la stricte application des préceptes coraniques (interdiction de la consommation d'alcool, normes vestimentaires, etc.). Chaque fois que j'ai mentionné cet appauvrissement - l'avantage accordé au message social et politique au détriment de la riche et complexe dimension poétique, théologique et contemplative - à un sympathisant du FIS, sa réponse a été évasive: "Notre peuple veut du pain et de la justice, et non pas lire Ibn Khaldoun ou Ibn Arabi."

Auteur: Goytisolo Juan Gay

Info: L'Algérie dans la tourmente

[ dictature ] [ asseoir son pouvoir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

algébriste

Un mathématicien, cependant, travaille presque toujours seul.... Lorsqu'il travaille les mathématiques, il est assis seul dans son bureau à contempler des équations griffonnées sur son tableau noir ou une vieille réimpression du document de recherche dont il essaie d'étendre les résultats. C'est un travail tranquille, comme écrire de la poésie, qui inclut beaucoup de "temps mort", lorsque le mathématicien, comme le poète, ne fait que s'asseoir et regarder la page blanche. Lorsque vous tombez sur un tel individu chercheur et le trouvez mi allongé, les pieds surélevés, regardant avec nostalgie par la fenêtre, ce que vous dites est : "Désolé, je ne savais pas que tu travaillais." Parce que c'est probablement le cas.

Auteur: King Jerry P.

Info: The Art of Mathematics. Chapter 2 (pp. 36–37) Plenum Press. New York, New York, USA. Chapitre 2 (pp. 36-37) Plenum Press. New York, New York, États-Unis. 1992

[ arithméticien ] [ rêveur ] [ abstraction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pulsion

La passion n'est-elle pas une tentative de dépasser sa propre ombre, un moyen de revenir dans une Arcadie où règne raison, justice et instincts naturels? La passion n'est-elle pas rien d'autre que cette tentative de revenir dans cet état idyllique où nous ne sommes plus aliénés par un pouvoir coercitif, où la discorde s'évanouit quand raison et pouvoir, morale et politique peuvent s'asseoir la même table? N'est -elle pas finalement le monde du lyrisme du paradis perdu que la passion rebâtit? Après tout, la poésie, le lyrisme ne sont-ils pas les architectes et les visionnaires de ce paradis? Quand je dis cela, moi, poète lyrique par instinct, je suis tenté de devenir un poète lyrique par un choix pleinement conscient!

Auteur: Seifert Jaroslav

Info:

[ utopie ]

 

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écriture

Je fume. Je rêvoche à la vie des autres. Je bats et rebats des souvenirs comme les cartes d'une réussite. Et quand j'en ai assez de ma rêvacherie, je prends du papier et je me mets à tracer des mots. Une manie d'homme solitaire. S'asseoir devant du papier et tracer des mots. Il y en a qui découpent des journaux illustrés. Il y en a qui regardent des prospectus d'agences ou des cartes de géographie. Chacun ses plaisirs. Moi, c'est les mots. J'essaye, avec des mots, de faire apparaître des moments, des visages, des fragments d'existence. J'ai toujours eu ces goûts-là. Mettre des mots à côté des mots, sérieusement, soigneusement. En cherchant le plus court chemin d'un point à un point-virgule.

Auteur: Hyvernaud Georges

Info:

[ fuite ]

 

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enfant

Le samedi matin, les parents avaient le droit de venir plus tôt. Le professeur s'est arrêté dans la chambre de notre fils. Il l'a contemplé longuement, avec amour et même admiration. Je savais qu'il appréciait sa manière de lutter. Un grand professeur peut éprouver de la considération pour un petit enfant. Curieusement il n'a pas tâté son pouls, n'a pas vérifié les courbes des machines. Il l'a embrassé et nous a proposé de le suivre dans son bureau, il nous a fait asseoir, nous a demandé de poser nos mains sur la table de fer. Il a pris nos mains qu'il a enveloppées dans les siennes. Puis il a levé les yeux et, le regard embué de larmes, nous a annoncé que c'était fini.

Auteur: Adler Laure

Info: A ce soir

[ mourir ] [ émotion ] [ mort ]

 

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obsession

Je me mis en quête de souvenirs agréables. Creuser des citrouilles avec ma mère à la table de la cuisine tandis que les feuilles d'automne tombent paresseusement sur le sol. Descendre en luge une colline escarpée, des flocons de neige atterrissant sur ma langue. Se lancer une balle de base-ball avec mon père, des sourires entendus sur nos visages quand la balle vient frapper le cuir. M'asseoir au bord du lac un après-midi d'été paresseux, à regarder les têtards fuser dans l'eau. Mais ces moments n'avaient jamais existé, et ils furent vite remplacés par une image plus morbide : une femme allongée sur un lit à baldaquin, des vers grouillant dans ses orbites, une croix en bois pendant à l'envers sur le mur. Je fermai les yeux, roulant à l'aveugle.

Auteur: Bassoff Jon

Info: Corrosion

[ cadavre ] [ horreur ]

 

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spiritualité

Le Lakota était empli de compassion et d'amour pour la nature, et son attachement grandissait avec l'âge. (...) C'est pourquoi les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt que de rester séparés des forces de vie. S'asseoir ou s'allonger ainsi leur permettait de penser plus profondément, de sentir plus vivement. Ils contemplaient alors avec une plus grande clarté les mystères de la vie et se sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient.
Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le coeur de l'homme éloigné de la nature devient dur. Il savait que l'oubli du respect dû à tout ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l'homme. Aussi maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature.

Auteur: Standing Bear

Info: sagesse amérindienne

[ nature ] [ colonialisme ]

 

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crépuscule

Sur le lac s'est tissé la pourpre du couchant.

Les tétras dans les bois sanglotent en tintant.



Quelque part dans un tronc c'est un loriot qui pleure.

Moi seul ne pleure pas : il fait clair dans mon coeur.



Je sais que tu viendras par le sentier ce soir,

Dans les meules fraîches nous irons nous asseoir.



Je t'embrasserai et te froisserai comme une fleur.

Méprisant les ragots car grisé de bonheur.



Et ton voile de soie tombé sous mes caresses,

Tu vas dans les buissons partager mon ivresse.



Les tétras peuvent bien tinter en sanglotant,

Joyeuse est la tristesse pourpre du couchant.

Auteur: Essenine Sergei

Info: L'Homme noir 1910-1925

[ poème ] [ attente ] [ amour ] [ espérance ]

 

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masturbation

Je pensais à Brown et son délire sur le regard, comme s'il avait vu à l'intérieur de cette femme. Est-ce qu'un jour moi aussi je verrai à l'intérieur d'une femme ? Graça. J'aimais sa façon d'être, de s'asseoir, de se toucher les cheveux, ses petits éclats de rire heureux. Mais ce qui m'a valu une branlette de catégorie fédérale ça a été ses cuisses, son cul, ses seins pleins comme j'en avais jamais vus, mais que je voulais voir, je les imaginais, couché, les yeux fermés, rien que d'y penser ça m'excitait dans le silence de cette aube en train de se lever, à battre le pavé, à marcher dans ce Mosqueiro qui m'appartenait à moi, rien qu'à moi à cet instant, même si je n'avais jamais vu à l'intérieur de personne, même pas de Graça.

Auteur: Edyr Augusto

Info: Moscow

[ phantasme ]

 

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répartie

Passant par un village, Henri IV fut obligé de s'arrêter pour y dîner; il donna ordre qu'on lui fît venir celui du lieu qui passait pour avoir le plus d'esprit, afin de l'entretenir pendant le repas. On lui dit que c'était un nommé Gaillard, " Eh bien ! dit-il, qu'on l'aille quérir. " Ce paysan étant venu, le roi lui commanda de s'asseoir vis-à-vis de lui, de l'autre côté de la table où il mangeait, et comment t'appelles-tu? dit le Roi. - Sire, répondit le manant, je m'appelle Gaillard. - Quelle différence y a-t-il entre Gaillard et paillard ? - Sire, répondit le paysan, il n'y a que la table entre deux. - Ventre-Saint gris ! J'en tiens, dit le roi en riant, je ne croyais pas trouver un si grand esprit dans un si petit village.

Auteur: Tallemant des Réaux Gédéon

Info:

[ anecdote ]

 

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