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post néolibéralisme

Quel futur imaginez-vous une fois refermée l'ère du néolibéralisme ?

- C’est délicat de se prononcer car de nombreux scénarii sont possibles, et cela sur du long terme. Après avoir encaissé l’échec du marxisme, il nous faut désormais digérer celui de la "révolution" néolibérale. Ce double dépassement doit définitivement nous enseigner qu’il n’y a pas de sens pré-écrit à l’histoire. À l’avenir, nous devrons donc refuser l’injonction à l’adaptation permanente sans pour autant céder au ressentiment, et c’est une tâche difficile. Cela devrait probablement passer par un réenracinement des questions écologiques et sociales dans les environnements locaux des organismes individuels et collectifs.

Auteur: Stiegler Barbara

Info: Usbek & Rica 26/02/2019

[ adaptation ] [ discernement ] [ avenir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

références idéologiques

Ainsi, dès l’enfance, Dostoïevski avait lu et relu les poètes et les romanciers russes ; il connaissait à fond l’Histoire de l’Empire russe de Karamzine ; lecteur d’ancienne date, et assidu, des auteurs allemands et français (Schiller et Goethe comptaient parmi ses préférés d’une part, Victor Hugo, Lamartine, Béranger et George Sand de l’autre) ; il avait fréquenté nombre d’ouvrages historiques français dont l’Histoire de la Révolution française de Thiers, celle de Mignet, celle Louis Blanc et le Cours de philosophie positive d’Auguste Comte. Averti, enfin, des doctrines socialistes de Saint-Simon et de Fourier, comment, dans ces conditions, lui refuser la qualité d’un érudit ?

Auteur: Semionov-Tianchanski Piotr

Info: "Dostoïevski vivant", trad. du russe par Raïssa Tarr, éditions Gallimard, 1972, page 76

[ influences ] [ affinités intellectuelles ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dernières paroles

Quand j'étais un enfant de dix ans je me suis mis à genoux au pied de mon lit une nuit et ai promis à Dieu que je consacrerai ma vie et mes efforts à libérer mon pays. J'ai gardé cette promesse. Comme garçon et en tant qu'homme j'ai travaillé pour la liberté irlandaise. Le moment m'a semblé venu et je suis entré dans le combat. Je suis heureux de l'avoir fait. Nous semblons avoir perdu. Nous n'avons pas perdu. Refuser de combattre aurait été perdre, combattre c'est gagner. Nous avons gardé la foi dans le passé et remettons cette tradition au futur.

Auteur: Pearse Patrick Henry Pádraig Anraí Mac Piarais

Info:

[ exécution ]

 

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sacrement chrétien

Le péché originel en nous n’est donc pas la possibilité générale et indéterminée de pécher (qu’implique notre liberté), mais c’est une ordination déterminée de notre nature à refuser la fin surnaturelle à laquelle nous appelle l’amour de Dieu : bref, c’est un habitus. A la réalité de cette ordination aux "états inférieurs", le sceau du baptême vient porter remède en lui substituant la réalité d’une ordination aux "états supérieurs", c’est-à-dire en rétablissant une relation réelle entre l’être humain et les états célestes, Dieu et les saints Anges, avec l’agir desquels l’être humain peut désormais entrer en synergie surnaturelle par la médiation de Jésus-Christ.

Auteur: Borella Jean

Info: "Esotérisme guénonien et mystère chrétien", éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1997, pages 275-276

[ effet ] [ conséquences ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

carcan financier

Lorsque j'étais à Madrid, Nicholas Ray m'invita à déjeuner parce qu'il voulait faire ma connaissance. Au cours du déjeuner et de l'entretien, il me dit : "Je vous envie parce que vous faites les films que vous voulez et comme vous voulez." Et moi, je lui ai répondu : "Seriez-vous disposé à tourner un film de cent mille dollars ?" Etonné, il m'a dit non. Vous voyez, il préfère sacrifier sa liberté à son prestige. S'il faisait un film à budget réduit, un film de son choix, on lui refuserait à jamais les films à cinq millions de dollars, il sentirait son prestige s'écrouler.

Auteur: Bunuel Luis

Info: Entretien paru dans "Cinéma 65", n°95, avril 1965 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p.527

[ cinéma ] [ anecdote ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

brutalité

Je crois que la violence est inévitable, les années d’occupation me l’ont appris. Pour tout dire, il y a eu, en ce temps-là, de terribles violences qui ne m’ont posé aucun problème. Je ne dis donc point qu’il faut supprimer toute violence, ce qui serait souhaitable, mais utopique, en effet. Je dis seulement qu’il faut refuser toute légitimation de la violence, que cette légitimation lui vienne d’une raison d’État absolue, ou d’une philosophie totalitaire. La violence est à la fois inévitable et injustifiable. Je crois qu’il faut lui garder son caractère exceptionnel et la resserrer dans les limites qu’on peut. […] J’ai horreur de la violence confortable.

Auteur: Camus Albert

Info: Deux réponses à Emmanuel d’Astier de La Vigerie, juin-juillet 1948

[ inéluctable ] [ sagesse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nord-sud

Il faudra quand même expliquer un jour comment on fait pour équilibrer ce monde en laissant les occidentaux - grecs en l'occurrence, mais c'est pareil pour les autres - refuser de baisser leur niveau de vie. Ce que font les allemands et ce que refusent bien sûr de voir les gens qui ne sont pas très à droite.
Qu'il y ait des inégalités c'est un fait, (les 1% pour caricaturer et il faut combattre cet état de fait de manière virulente) mais cette tendance lourde et générale de notre baisse de niveau de vie de gens du nord, qui devient incontournable, semble être de simple bon sens.

Auteur: Mg

Info: 11 février 2015, en réponse à un article rationaliste sur la crise grecque

[ déséquilibre ]

 

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transposition

Traduire Vann, c'est se contorsionner afin d'épouser cette langue rauque unique. C'est savoir s'effacer devant un style qui ne souffre aucune concession. Il faut oublier les conventions, s'interdire la facilité d'un synonyme pour rendre chaque répétition, reproduire la claustrophobie des mots; refuser une fluidité commode là où le texte est abrupt, haché et essoufflé. Les participes présents sont un élément clé, dessinant un territoire à mi-chemin entre l'infinitif immobile et et le mouvement du verbe conjugué, donnant une impression d'action au ralenti, de huis clos où les personnages stagnent.
[...] Traduire Vann, c'est un acte d'une violence et d'une beauté incroyables, qui laisse à bout de souffle.

Auteur: Derajinski Laura

Info: à propos de son travail de traductrice de David Vann, Magazine littéraire 546

[ transparence ] [ fidélité ] [ littérature ]

 

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sagesse

La conscience de soi et des autres, cadeau empoisonné ?
Le soi qui se voudrait immortel et la créature biologique qui n'est qu'un véhicule de ses gênes, donc temporaire pour permettre le brassage nécessaire à la vie.
La potion est amère, mais la refuser la rend plus amère encore.
Notre civilisation qui cultive individualisme complique les choses.
Les sociétés communautaires ou l'individu s'efface devant les besoins du groupe rendent la fin plus acceptable? Si chaque sujet admet qu'il est l'atome d'un grand Tout ?
Question d'équilibre entre moi et l'espèce ? Cette souffrance doit sans doute se gérer par la culture, et toutes les cultures n'y parviennent pas avec la même réussite.

Auteur: anonyme

Info: Xavier 37, sur le blog de Paul Jorion, 2 novembre 2015 à 06:48

[ grégaire ] [ ego ]

 

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femmes-hommes

Mademoiselle Collet, l'actrice, piquée des préférences que M. de la Ferté, son directeur, accordait à mademoiselle Lafond, sa bonne amie, alla le trouver, un matin, et lui dit, en laissant échapper quelques larmes : "Je sais, monsieur, que vous avez des bontés pour mademoiselle Lafond, parce qu'elle en a pour vous. Tout le monde dit que vous voulez me nuire, parce que je n'ai pas voulu; mais ce sont de vilains propos. Vous savez bien, monsieur, que cela n'est pas vrai; et, si vous m'aviez fait l'honneur de me demander quelque chose, je suis trop attachée à mes devoirs et trop honnête fille pour avoir osé prendre la liberté de vous refuser.

Auteur: Favart Charles-Simon

Info: Mémoires

[ jalousie ] [ soumise ]

 

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