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conditionnement

Je mène une certaine vie ; je pense d’une certaine façon ; j’ai mes croyances, j’accepte certains dogmes ; et je ne veux pas perdre ces armatures de mon existence car j’ai mes racines en elles. Je ne veux pas qu’on les conteste, je ne veux pas que l’on vienne me troubler, car je me trouverais dans l’incertitude détestable de celui qui ne sait pas. Si l’on m’arrachait à tout ce que je sais et crois, je voudrais avoir une certitude raisonnée quant à ma nouvelle condition. Ainsi il se trouve que les cellules de mon cerveau se tracent certains circuits et qu’elles refusent d’en tracer d’autres, qui comporteraient une part d’incertitude.

Auteur: Krishnamurti Jiddu

Info: Dans "Se libérer du connu"

[ identité ] [ besoin de cohérence ] [ remise en question ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rapports humains

Une fois que nous voyons le mal dans une autre personne, il devient possible, et il peut sembler nécessaire, de libérer l’agressivité refoulée éprouvée contre cette personne ; d’où le rôle important que jouent dans la vie la condamnation des autres et, d’une façon générale, la critique, la dénonciation et l’intolérance. Ce que nous ne pouvons tolérer en nous-mêmes, nous ne sommes pas prêts de le tolérer chez les autres. En condamnant les autres, nous pouvons aussi trouver une double satisfaction, directement du fait de nous libérer de nos tendances agressives, et également en nous sentant rassurés parce que nous nous conformons aux normes de ce qui est bien et parfait et que nous les observons.

Auteur: Klein Melanie

Info: L'Amour et la haine : Le besoin de réparation

[ psychanalyse ] [ dénigrement ] [ miroir ]

 

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limitation

Qu'est-ce que la réalité ? La réalité est-elle plus complexe qu'il n'y paraît ? Oui ! a répondu Platon il y a plus de deux millénaires. Dans sa célèbre analogie de la caverne, il nous comparait à des gens ayant vécu toute leur vie enfermés dans une caverne, face à un mur vide, observant les ombres projetées par les objets qui passaient derrière eux, et finissant par croire à tort que ces ombres représentaient toute la réalité. Platon soutenait que ce que nous, les humains, appelons notre réalité quotidienne n'est, de la même manière, qu'une représentation limitée et déformée de la vraie réalité, et que nous devons nous libérer de nos entraves mentales pour commencer à la comprendre.

Auteur: Tegmark Max

Info:

[ illusion cognitive ] [ classiques et poncifs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vie

Vivre était donc une expérience incroyable, où le plus beau jour de votre existence pouvait s'avérer le dernier, où coucher avec la mort vous garantissait de voir le matin suivant, et où quelques règles d'or s'imposaient avec constance: ne jamais marcher dans le sens du vent, ne jamais tourner le dos à une fenêtre, ne jamais dormir deux fois de suite au même endroit, rester toujours dans l'axe du soleil, n'avoir confiance en rien ni en personne, suspendre son souffle avec la perfection du mort vivant à l'instant de libérer le métal salvateur. Quelques variables pouvaient à l'occasion s'y glisser, la position du soleil dans le ciel, le temps qu'il faisait, et à qui on avait affaire.

Auteur: Dantec Maurice

Info: Dans "Babylon babies", éditions Gallimard, 1999, page 17

[ surprenante ] [ mystère ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

égoïsme libérateur

La différence entre bien et mal est une question de profondeur.  Lequel est le plus proche de vous, l'amour de soi et son immoralité ou celui de la morale ? Pas conscient du désert amené par le concurrent céleste, le bonheur constant dans la sagesse est la capacité de direction. De l'auto-glorification, par l'auto-exaltation nous nous élevons au-dessus de l'incapacité de la peur qui angoisse : le ridicule jusqu'à la destruction de l'humilité dans le repentir. Cet "amour de soi" qui ne donne pas mais qui est heureux de recevoir est la véritable opportunité de se libérer de la convoitise, de l'amusement militant du Ciel. Celui qui subordonne les instincts animaux à la raison, perd rapidement le contrôle.

Auteur: Osman Spare Austin

Info: The Book of Pleasure (Self-Love): The Psychology of Ecstasy, 1913

[ question ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sciences

E = mc² permet donc aux étoiles de générer de l’énergie en fusionnant des noyaux atomiques.
Mais il ne leur est possible de libérer ainsi de l’énergie qu’en fusionnant des noyaux atomiques plus petits que celui du fer, qui possède 26 protons. Le fer est la limite de ce que peuvent fabriquer les étoiles durant leur existence, car à partir du fer, la fusion coûte, tandis que la fission paie.
Aussi, tous les éléments plus lourds que le fer, l’or par exemple (qui a 79 protons), ne sont pas forgés au cours de la vie d’une étoile, mais à sa mort, lorsque une partie de l’immense énergie libérée par son explosion est mobilisée pour les fusionner, sans contrepartie énergétique.

Auteur: Galfard Christophe

Info: E= Mc2 : l'équation de tous les possibles

[ physique ] [ métal ] [ cosmologie ] [ création ]

 

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sémantique

Une histoire doit être jugée en fonction de son sens. Et le terme "sens" doit être compris dans son sens le plus direct : avoir du sens, c'est éveiller les sens. Une histoire qui a du sens est une histoire qui tire les sens de leur sommeil, qui ouvre les yeux et les oreilles à leur environnement réel, qui accorde la langue aux goûts réels de l'air et qui envoie des frissons de reconnaissance à la surface de la peau. Donner du sens, c'est libérer le corps des contraintes imposées par des façons de parler dépassées, et donc renouveler et rajeunir la conscience que l'on a du monde. C'est faire en sorte que les sens s'éveillent à ce qu'ils sont.

Auteur: Abram David

Info: The Spell of the Sensuous : Perception and Language in a More-Than-Human World

[ réflexivité ] [ résonance ] [ communication ] [ lecture ] [ écoute ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dialogue

Vous savez ce qui se passe quand deux personnes bavardent. L'une parle et l'autre lui coupe la parole : c'est tout à fait comme moi, je ... et se met à parler d'elle jusqu'à ce que la première réussisse à glisser à son tour : c'est tout à fait comme moi, je ...
Cette phrase, c'est tout à fait comme moi, je ..., semble être un écho approbateur, une manière de continuer la réflexion de l'autre, mais c'est un leurre : en réalité c'est une révolte brutale contre une violence brutale, un effort pour libérer notre propre oreille de l'esclavage et occuper de force l'oreille de l'adversaire. Car toute la vie de l'homme parmi ses semblables n'est rien d'autre qu'un combat pour s'emparer de l'oreille d'autrui.

Auteur: Kundera Milan

Info: Le livre du rire et de l'oubli, p.128, Folio no1831

[ exister ]

 

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production industrielle

Cette idéologie d’accomplissement personnel, l’illogisme triomphant des pulsions déculpabilisées n’est en fait qu’une gigantesque entreprise de matérialisation du surmoi. Ce qui est "personnalisé" dans l’objet, c’est d’abord la censure. Les philosophes de la consommation ont beau jeu de parler des "forces profondes" comme de possibilités immédiates de bonheur qu’il suffit de libérer. Tout l’inconscient est conflictuel et, dans la mesure où la publicité le mobilise, elle le mobilise en tant que conflit. […]

Rien n’a changé, ou plutôt si : les restrictions à l’accomplissement de la personne ne s’exercent plus à travers des lois répressives, des normes d’obéissance : la censure s’exerce à travers des conduites "libres" (achat, choix, consommation), à travers un investissement spontané, elle s’intériorise en quelque sorte dans la jouissance même.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: " Le système des objets ", éditions Gallimard, 1968, pages 269-270

[ dette ] [ injonction ] [ surmoi maternel ] [ morale ]

 

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intensité

Il y avait bien longtemps, depuis l'âge de douze ans, que Klingsor avait affaire au problème des dix existences. Enfant, il jouait avec des camarades, aux gendarmes et aux voleurs ; chaque voleur disposait de dix vies ; il en perdait une chaque fois qu'il se faisait attraper ou qu'il était atteint par un javelot. Quand il ne restait que six ou trois vies, ou même une seule, on pouvait encore se tirer d'affaire et se libérer, mais avec la dixième, on risquait de tout perdre. Lui, Klingsor, avait mis son point d'honneur à foncer à travers tous les périls en conservant ses dix existences et il s'était qualifié de lâche lorsque, arrivé au but, il ne lui restait plus que neuf ou sept vies.

Auteur: Hesse Hermann

Info: In "Le dernier été de Klingsor", éd. Calmann-Lévy, p. 236 - trad. Edmond Beaujon

[ audace ]

 
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