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ontologie

La conservation n’est rien d’autre que l’application continuée de la causalité de l’agent à l’être de la chose.

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Somme théologique, Ia, q. 104, a. 1 - Un être existe seulement s’il est continuellement soutenu par sa cause. - Conservatio autem nihil aliud est quam continuata influxio esse in rem a causa agent

[ source ] [ dépendance ] [ relation ] [ support ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

prise de pouvoir

Après six mois de Trump, Curtis Yarvin appelle au coup d’État 

Après six mois du second mandat de Donald Trump, l’effervescence de la coalition trumpiste s’essouffle, confrontée à ses promesses non tenues, à l’image de celle entourant la liste Epstein, et à des divisions internes croissantes. Face à ce marasme, Curtis Yarvin, penseur phare du mouvement dit néoréactionnaire, lance un appel troublant : il presse la jeune élite trumpiste d’aller au bout de sa logique, d’oser la rupture totale avec la démocratie — jusqu’au coup d’État.

Le diagnostic de Yarvin : démocratie malade, monarchie salvatrice

Yarvin dresse le portrait d’une démocratie américaine impuissante, minée par une oligarchie tentaculaire dont la " Cathédrale " — alliance des universités et des grands médias — tiendrait le véritable pouvoir. Le populisme du Parti républicain n’apparaît, selon lui, que comme une opposition inoffensive, voire factice, incapable de bousculer un ordre ancien solidement instauré depuis Roosevelt.

Dans sa vision formaliste, le régime monarchique serait la solution à l’inefficacité démocratique : il propose de substituer à la confusion démocratique l’autorité robuste et claire d’un pouvoir unifié, fût-il celui d’un monarque désormais sans attache populaire.

L’élite néoréactionnaire : " elfes noirs " contre " hobbits "

Yarvin oppose une élite conservatrice, qu’il baptise " elfes noirs ", à la masse du mouvement MAGA, qualifiée de " hobbits ". Il reproche à ce populisme sa naïveté, son attachement illusoire à une Amérique fantasmée, incapable d’exercer le pouvoir véritable. Quant à l’élite, il la somme de rompre avec les traditions démocratiques et de jouer le tout pour le tout afin de rendre impossible toute alternance politique future.

L’urgence de l’action et la théorie du pouvoir

L’appel de Yarvin est rythmé par l’urgence : l’administration, dit-il, doit agir vite et fort, ou bien ses membres finiront broyés par un retour des démocrates. Selon lui, ni l’opinion publique, ni même Trump, ne doivent entraver une véritable prise de pouvoir " élitaire ". À ses yeux, la seule victoire qui compte n’est pas électorale, mais celle qui modifie, à la racine, la structure du pouvoir.

Il invite les jeunes élites trumpistes à se concentrer sur l’accumulation du pouvoir, et non sur des idées ou sur la légitimité démocratique. Pour Yarvin, toute action politique n’a de valeur que si elle rend l’action future plus facile — tout le reste n’est qu’épuisement vain.

Des références provocatrices et une stratégie de renversement

Le texte fourmille de références à l’histoire européenne, à la littérature réactionnaire, et se teinte d’une ironie brutale, comparant l’environnement politique de Washington à un " nid de vipères ". L’objectif avoué : convaincre que seule une prise de pouvoir directe, inspirée du modèle monarchique ou césariste, pourrait sauver non seulement le mouvement MAGA, mais l’Amérique elle-même.

En somme, Yarvin trace, sans détour ni retenue, une feuille de route à ses disciples : transformer la révolte anti-système en révolution contre le système, donner naissance à une ère post-démocratique sous le sceau d’une minorité " élitaire ", quitte à piétiner tout héritage républicain ou démocratique.



 



 

Auteur: Internet

Info: https://legrandcontinent.eu/fr/2025/07/19/trump-yarvin-coup-detat/ - synthèse de perplexity.ai

[ états-unis ] [ anti-démocratie ] [ extrême droite ] [ pensée de droite ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

modularité évolutive

Les scientifiques ont peut-être trouvé le plan du corps humain… au fond de l’océan !

Lorsque l’on pense à l’évolution du corps humain, on imagine souvent un cheminement complexe partant d’organismes relativement avancés, dotés de cerveaux et de systèmes nerveux sophistiqués. Pourtant, une découverte récente vient bouleverser cette vision en suggérant que certains des mécanismes fondamentaux à l’origine de notre organisation corporelle pourraient puiser leurs racines dans des créatures bien plus simples et éloignées de nous : les anémones de mer.

Ces organismes marins, membres de l’embranchement des cnidaires (qui comprend aussi les méduses et les coraux), sont loin d’être nos proches parents. Ils n’ont ni cerveau, ni système nerveux central, et leur corps est organisé de manière radiale, autour d’un point central, à l’inverse de la symétrie bilatérale qui caractérise les humains et la majorité des animaux complexes. Pourtant, une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Vienne révèle que les anémones utilisent un mécanisme moléculaire jusque-là associé aux bilatériens pour structurer leur corps. Cette découverte pourrait réécrire une partie de l’histoire de l’évolution animale.

Un mécanisme ancien partagé par des mondes éloignés

Le mécanisme en question est la " navette BMP médiée par la Chordine ". Derrière ce nom un peu technique se cache un processus clé du développement embryonnaire chez les bilatériens, c’est-à-dire les animaux qui présentent une symétrie gauche-droite, comme les humains, les grenouilles, ou les insectes. Ce système utilise des molécules appelées BMP (Bone Morphogenetic Proteins) qui agissent comme des messagers indiquant aux cellules leur position dans l’embryon et le type de tissu qu’elles doivent devenir.

Concrètement, l’inhibition locale des BMP par une autre molécule, la Chordine, crée un gradient de concentration dans l’organisme en développement. Selon la quantité de BMP présente, les cellules savent si elles doivent former le système nerveux central, les reins ou encore la peau ventrale. Ce processus établit ainsi un axe dorsal-ventral qui est fondamental pour organiser la structure corporelle des bilatériens.

Or, les chercheurs ont découvert que les anémones de mer, malgré leur organisation très différente, utilisent également ce même mécanisme de navette BMP médiée par la Chordine. Autrement dit, ce processus n’est pas une innovation propre aux bilatériens, mais un mécanisme évolutif beaucoup plus ancien, qui aurait existé bien avant la divergence entre cnidaires et bilatériens.

Une origine évolutive remontant à 600 millions d’années

La divergence entre cnidaires et bilatériens est l’un des événements majeurs dans l’histoire évolutive des animaux. Ces deux groupes ont des architectures corporelles radicalement différentes et sont séparés par des centaines de millions d’années d’évolution, estimées entre 600 et 700 millions d’années. La présence du même mécanisme moléculaire dans ces deux lignées suggère donc qu’il était déjà présent chez leur dernier ancêtre commun, un organisme préhistorique très ancien.

Cette hypothèse soulève plusieurs questions passionnantes. Premièrement, cela implique que les fondations moléculaires pour organiser un axe corporel complexe existaient bien avant l’apparition des bilatériens, ce qui réévalue notre compréhension de la complexité des premiers animaux. Deuxièmement, cela remet en question l’idée que les structures bilatérales se sont formées de manière totalement indépendante dans chaque groupe, laissant ouverte la possibilité que l’ancêtre commun des cnidaires et des bilatériens ait lui-même possédé une forme de symétrie bilatérale primitive.

Une complexité ancienne bien cachée

Ce que cette étude met en lumière, c’est que la simplicité apparente des anémones de mer masque en réalité une organisation biologique étonnamment sophistiquée. Sans cerveau ni système nerveux central, ces animaux utilisent néanmoins un système moléculaire avancé pour organiser leur corps dès le stade embryonnaire. Cette complexité ancestrale montre que certains outils évolutifs sont si fondamentaux qu’ils ont été conservés, voire partagés, entre des branches évolutives très éloignées.

David Mörsdorf, auteur principal de l’étude, souligne que ce mécanisme n’est pas universel même parmi les bilatériens. Par exemple, il est présent chez les grenouilles mais absent chez les poissons, ce qui suggère qu’il a pu apparaître et disparaître plusieurs fois au cours de l’évolution. Cette plasticité et cette longévité font de la navette BMP médiée par la Chordine un excellent candidat pour un mécanisme évolutif ancestral clé dans la structuration du corps animal.

Vers une nouvelle compréhension de l’évolution corporelle

Cette découverte est plus qu’une simple curiosité scientifique. Elle invite à repenser l’évolution du développement corporel chez les animaux, en intégrant des mécanismes très anciens partagés entre des groupes qui semblaient jusqu’ici très éloignés. En étudiant des organismes comme les anémones de mer, les scientifiques peuvent remonter aux origines profondes des processus biologiques qui ont permis l’émergence de formes corporelles complexes, y compris la nôtre.

Ainsi, ce sont peut-être au fond des océans, chez ces créatures sans cerveau, que se trouve le véritable plan du corps humain, écrit il y a des centaines de millions d’années.

 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet, 20 juillet 2025

[ exaptation ] [ dualité ] [ homologie ] [ recyclage ] [ harmonie ] [ néoprotérozoïque ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écriture

Qu'est-ce qu'ils savent de la littérature, ces pignoufs, hein ? Le détail, c'est ce qui fait tout. C'est ce qui distingue une carafe d'une autre carafe, une table d'une autre table, une robe d'une autre robe. Il faut écrire comme un myope regarde les choses : en fourrant son nez dessus.

Tandis qu'il parlait, Louise lui a retiré sa cravate et entrouvert le col. Elle trempe maintenant dans le gobelet son mouchoir, roulé en tortillon, puis lui en mouille les tempes à petits coups, en soufflant dessus, délicâtement.

— Moi, j'aime le détail, continue-t-il. Quand je décris une pièce, je vois tout le mobilier. Je vois les taches sur les meubles, les traces d'usure, la poussière...

Auteur: Laurrent éric

Info: À l'oeuvre - A propos d'un Flaubert jeune, tel qu'imaginé par l'auteur

[ écrivain ] [ précision ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

indéterminisme

Le scandale de l’univers n’est pas la souffrance, mais c’est la liberté.

Auteur: Bernanos Georges

Info: La liberté, pour quoi faire ?

[ traumatisant ] [ insoutenable ] [ libre-arbitre ]

 

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révolté

Il [Martin Luther] avait du tempérament lui aussi. Et dans sa fosse à moines d’Erfurt sûrement que la faim et la soif de la justice le dévoraient. Mais le Bon Dieu n’aime pas qu’on touche à sa justice, et sa colère est un peu trop forte pour nous, pauvres diables. Elle nous saoule, elle nous rend pires que des brutes. Alors, après avoir fait trembler les cardinaux, ce vieux Luther a fini par porter son foin à la mangeoire des princes allemands, une jolie bande… Regarde le portrait qu’on a fait de lui sur son lit de mort… Personne ne reconnaîtrait l’ancien moine dans ce bonhomme ventru avec une grosse lippe. Même juste en principe, sa colère l’avait empoisonné petit à petit ; elle était tournée en mauvaise graisse, voilà tout.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Journal d’un curé de campagne

[ portrait ] [ compromission ]

 

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personnages

Ce sont des êtres qui ont perdu leurs raisons de vivre et qui s’agitent désespérément dans le vide de leurs pauvres âmes avant de crever. Déchets de vieilles générations ou produits avortés de nouvelles. On ne rencontre que ça quand on sait voir.

Auteur: Bernanos Georges

Info: A propos de son roman "Un mauvais rêve", Lettre à Maurice Bourdel, août 1935

[ résumé ] [ écrivain-sur-livre ]

 

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naturel-surnaturel

[Selon Jacques Maritain], la personne est l’être qui subsiste librement par soi, de sorte que l’homme n’est une personne que par sa participation spirituelle, à la fois principielle et non contingente, à la Personne divine.  Au contraire, l’individualité est ce par quoi un être se distingue et s’exclut matériellement de l’ensemble des autres êtres que lui, suivant la définition scolastique de la matière comme principe d’individuation, de division des essences en instances séparées. À son tour, René Guénon, qui a justement aidé Maritain à préciser sa pensée sur cette distinction capitale de l’individualité et de la personnalité, définit lui-même très clairement l’individualisme comme "la négation de tout principe supérieur à l’individualité, et, par suite, la réduction de la civilisation, dans tous les domaines, aux seuls éléments purement humains." En effet, l’individualisme correspond, au point de vue du connaître, au refus de l’existence d’une "faculté de connaissance supérieure à la raison individuelle", en même temps que, du point de vue de l’être, il signifie un "refus d’admettre une autorité supérieure à l’individu".

Auteur: Ducay Paul

Info: https://www.cahiersdelunite.com/n-35-guenon-maritain

[ définition ] [ sécularisation ] [ désacralisation ]

 

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agglomérations

Toute cité est naturelle puisque les premières communautés le sont aussi.

Auteur: Aristote

Info: Politique

[ historique ] [ grégarisme ]

 

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partialité

A la guerre, la vérité est la première perte.

Auteur: Eschyle

Info:

 

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