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mépris

Elle accéléra le pas. Elle fonçait, tête baissée. Les autres n’avaient qu’à s’écarter. Elle n’avait plus la moindre envie de sourire ni de s’excuser. D’ailleurs, ils n’avaient rien d’urgent à faire, eux. Manger, famille, travail, vacances, se reproduire en mammifères disciplinés, se distraire, jouir, les sales petites besognes, tout ce qu’elle avait toujours détesté. Elle n’avait même pas envie de leur jeter le moindre regard. De toute manière, elle ne s’était jamais senti un seul point commun avec eux.

Auteur: Martinet Jean-Pierre

Info: "L'ombre des forêts", éditions L'Atteinte, Metz, 2022, page 254

[ exclue ] [ rejet ] [ différente ] [ dédain ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

questionnement

Nous voulions aussi être sentimentales et dire que notre jouissance venait de l’amour. Nous lui cherchions une raison et une excuse. Belle excuse, l’amour, quand la chair seule est exigeante et coupable. Et pourquoi vouloir supprimer à la chair son plaisir quand il ne lui est pas donné par l’être aimé ? Est-ce que nous avons l’habitude de nous priver de nourriture quand notre amant n’est pas spécialement cuisinier ? Et nourris par des mains étrangères, nous pouvons aussi bien en jouir.

Auteur: Havet Mireille

Info: Journal 2, 31.10.22, p. 35 Claire Paulhan éditeur. Merci à Marthe Compain et à son travail de Doctorat : Le journal intime de Mireille Havet: entre écriture de soi et grand œuvre

[ volupté sexuelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femmes

Elle regardait José Luciano d'un oeil nouveau, étonnée de le découvrir aussi jeune. Quel âge pouvait-il avoir ? Guère plus de trente ans, elle-même en avait plus de trente. C'était un peu embarrassant, et elle trouva que son mari n'aurait pas dû l'engager pour lui servir de compagnon. Mais ce mari-là était étrange. Il aimait la provoquer, la mettre dans des situations périlleuses et jouir ensuite du rôle qu'il lui attribuait : celui de l'épouse fidèle. Etait-il simplement niais, ou également sournois ?

Auteur: Bessa Luís Agustina

Info: L'Ame des riches

[ femmes-hommes ] [ couple ] [ interaction ]

 

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romantisme

En effet, si les premiers amours paraissent, en général, plus honnêtes, et comme on dit plus purs ; s’ils sont au moins plus lents dans leur marche, ce n’est pas, comme on le pense, délicatesse ou timidité, c’est que le cœur, étonné par un sentiment inconnu, s’arrête pour ainsi dire à chaque pas, pour jouir du charme qu’il éprouve, et que ce charme est si puissant sur un cœur neuf, qu’il l’occupe au point de lui faire oublier tout autre plaisir.

Auteur: Laclos Pierre Choderlos de

Info: Les Liaisons dangereuses

[ adolescent ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mythe théogonique

L’Amour est le fruit de la nature sensible, laquelle n’a droit qu’aux miettes du festin de l’intelligibilité absolue, et de la nature intelligente, qui y a été conviée, mais qui n’a pas su en jouir sobrement et dont l’ivresse a été suivie de l’oubli dans le sommeil. Aussi le véritable amour, synthèse de ces deux contraires, sera-t-il comme un réveil, grâce auquel l’âme se sentira libérée de son union ténébreuse avec le corps sensible, pour se lever vers la lumière des Idées.

Auteur: Robin Léon

Info: Dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, Notice page XCV

[ défini ] [ naissance ] [ imagé ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

page blanche

Écrire comme si quelque chose brûlait de l’autre côté de la page.
Quand ça marche, la page est transparente, c’est le décalque de la voix qui court derrière sur le papier ligné. Tu n’as qu’à la suivre, courir après elle, recopier les syllabes qui avancent côté pile. Quelquefois elle s’évanouit dans un éclat de rire, disparaît, tu restes seul, il faut continuer, la rappeler, souffrir, supplier, travailler. Ça peut durer des jours, des semaines, à sentir la divinité jouir de t’avoir abandonné.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Ultima Necat II", page 62

[ plaisir-souffrance ] [ acharnement ] [ écriture ] [ inspiration ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

drogue dure

Comme tu étais limitée, femme. On te cherchait constamment au-delà de toi-même, toujours. Quand on croyait t’avoir atteinte, se trouvait-on tout à fait ailleurs. Cette amante [la morphine] est véritablement en moi. elle emplit mon cerveau d’une lumière vive et claire, dans son éclat je reconnais que tout est vain et que je vis uniquement pour jouir de cette extase. Elle habite dans mon corps, et je ne suis plus un misérable animal sexuel, qui dans l’épuisement mat, insatisfait et sauvage, désire encore l’autre.

Auteur: Hinrichs Jakob

Info: Hans Fallada: Vie et mort du buveur

[ femmes-hommes ] [ palliatif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ennui

Le mal qui nous travaille n’est pas dans les lieux où nous sommes, il est en nous ; nous sommes sans force pour supporter quoi que ce soit, incapables de souffrir la douleur, impuissants à jouir du plaisir, impatients de tout. Combien de gens appellent la mort, lorsque après avoir essayé de tous les changements, ils se trouvent revenus aux mêmes sensations, sans pouvoir rien éprouver de nouveau, et au sein même des délices, ils s’écrient : Quoi ! toujours la même chose !  

Auteur: Sénèque

Info: De tranquillitate anime

[ incarnation prison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mort

[...] depuis la fin de son enfance, il avait si rarement éprouvé le sentiment d’être vivant qu’il lui semblait absurde de se priver d’un bien qu’il n’avait presque jamais possédé. Il valait mieux guetter dans l’ombre, et attendre. Attendre. Ne pas se décourager, surtout. Devenir presque invisible. Jouir de sa propre disparition. Ne pas s’affoler. Il finirait bien par se passer quelque chose. La bête, dans la jungle, finirait bien par se réveiller, et bondir. Alors, l’horreur symétrique, l’atroce machinerie du temps seraient vaincues.

Auteur: Martinet Jean-Pierre

Info: "L'ombre des forêts", éditions L'Atteinte, Metz, 2022, page 78

[ absurde ] [ menace ] [ achèvement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vengeance

Aucun de ces hommes ne m'a donné le plus petit plaisir, la moindre tendresse. J'allais vers mon but sans me laisser dévier. Je n'étais pas là, les quatre fers en l'air, pour jouir comme une garce, mais pour châtier, pour propager la contagion, comme se propage un incendie, avec le désir d'exterminer... De tout exterminer. Ces pensées orgueilleuses retentissaient en moi, la putain rouge, comme certains coups de feu d'un mois d'Octobre qu'il ne m'a jamais été possible d'oublier: Les franquistes avaient assassiné mes parents.

Auteur: Gomez-Arcos Agustin

Info: Maria Republica

[ femmes-par-hommes ] [ Revanche ] [ femmes-hommes ]

 

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