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empathie

J'aime les gens que le besoin de manger, de nourir leurs enfants et d'atteindre le mois suivant ont lié de plus près avec la vie. Ils en savent plus long. Hier j'ai coudoyé sur la plateforme de l'autobus une femme en cheveux flanquée de cinq gosses. Elle leur enseignait beaucoup de choses et à moi aussi. Les gens du monde ne m'ont rien enseigné.

Auteur: Saint-Exupéry Antoine de

Info: in St.Ex de Virgil Tanase, Folio biographies n° 100, p. 156, Lettre à Rinette

[ rapports humains ] [ simplicité ]

 

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dialogue

- Je suis dans le bus, je vais chez Greimas (....)
- C'est une aphérèse, madame
- Hein?
- Bus, au lieu d'autobus: c'est une aphérèse. On enlève le début d'un mot. Autobus devient bus. Mais si tu vas au ciné ce soir, ce sera une apocope, parce qu'on enlève la fin. Ciné au lieu de cinéma. Apocope et aphérèse: c'est la même chose, sauf que c'est le contraire. T'as compris, la Castafiore?
- Pauvre type!

Auteur: Schlesser Gilles

Info: Mortelles voyelles

[ langue française ]

 

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désordre

Les trains arrivent en retard, les avions aussi, les ferries, il fallait une intervention divine pour qu'ils larguent les amarres ; le courrier, n'en parlons pas ; les autobus se perdaient carrément dans la circulation ; les chantiers publics manquaient la date de livraison de cinq ou six ans ; n'importe quelle loi mettait des années avant d'être approuvées ; les procès traînaient ; même les émissions de télé commençaient toujours avec une demi-heure de retard sur l'horaire...

Auteur: Camilleri Andrea

Info: La Danse de la mouette

[ littérature ] [ Sicile ]

 

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Paris

Quand le luxe me fait envie, je vais me promener autour de la Madeleine. C’est un quartier riche. Les rues sentent le pavé de bois et le tuyau d’échappement. Le tourbillon qui suit les autobus et les taxis me soufflette la face et les mains. Devant les cafés, les cris que je perçois une seconde semblent sortir d’un porte-voix qui tourne. Je contemple les automobiles arrêtées. Les femmes parfument l’air derrière elles. Je ne traverse les boulevards que lorsqu’un agent interrompt la circulation.

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Mes amis

[ zone huppée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fonctionnaire

Excusez-moi. Mon travail n'est pas simple. Moi aussi, je dois obéir sans poser de questions. Vous en êtes conscient ? Moi, on m'envoie un ordre et je le fais exécuter. Et si je ne comprends pas, cela ne fait rien. En plus, mes supérieurs ne sont pas ici, ils ne savent pas comment est la situation ici. Je connais tous les habitants du village. Je connais les parents, les frères et soeurs. A Cordoba, ils attrapent un type, le mettent en prison et ne savent même pas comment il s'appelle.

Auteur: Almeida Eugenia

Info: L'autobus

[ valet ]

 

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prolétaire

... par les vitres de l'autobus, suivre la descente du brouillard. [...] J'avais cinquante minutes d'irréalité. Je m'enfermais pour cinquante minutes avec des phrases, des mots, des images. Un lambeau de brume, une déchirure du ciel les exhumaient de ma mémoire. Pendant cinquante minutes je me dérobais. La vraie vie, mon frère, je te retiens ! Cinquante minutes de bonheur qui n'est que rêve. Mortel réveil, porte de Choisy. Une odeur d'usine avant même d'y pénétrer. Trois minutes de vestiaires et des heures de chaîne. La chaîne, ô le mot juste...

Auteur: Etcherelli Claire

Info: Elise ou la vraie vie

[ pause ] [ repos ]

 

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solitude

Cinq heures, c'est l'heure de ma dépression. Parce que la journée active est terminée durant laquelle je mets au pas et conquiers mes désillusions ou mes déceptions. Mais cinq heures, c'est l'heure fatidique, la fin du travail, le commencement de la prise de conscience, alors que les autobus sont tellement bondés que l'on ne peut monter, que tout le monde se dirige vers un but, que les amants se sont choisis. C'est alors, au coin de la rue, incapable de rentrer chez moi, que je sens cette vague d'angoisse qui m'étouffe, je suis échouée, déracinée, seule.

Auteur: Nin Anaïs

Info: Journal IV 1944-1947, Novembre 1946, Stock, 1975, p.203

[ décompression ] [ déprime ]

 

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déprime

Tout ça m'amène à réfléchir sur cette façon que j'ai souvent d'avoir le cafard. Le sac à charbon que l'on a au-dedans de soi et le noir qu'il vous met sur la bouillotte, ça ne veut pas forcément dire qu'on va se pendre, ou se flanquer sous un autobus, ou se jeter par la fenêtre, ou se couper la gorge avec une boîte à sardines, ou se mettre la tête dans le fourneau à gaz, ou aller fourrer la fichue défroque de sa carcasse sur une voie de chemin de fer. Parce que, quand on a vraiment le noir, on n'arrive même pas à se décoller de sa chaise.

Auteur: Sillitoe Alan

Info: La Solitude du coureur de fond

[ abattu ] [ découragé ] [ faible ] [ dépression ]

 

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humour

Un passager dans un taxi se penche vers l'avant pour pouvoir poser une question au chauffeur et lui touche l'épaule doucement pour attirer son attention.
Le chauffeur lâche un cri, perd le contrôle du véhicule, évite un autobus de justesse, monte sur le trottoir et s'arrête à quelques pouces de la vitrine d'un magasin !
Pour quelques instants c'est le silence et le chauffeur déclare, d'une voix tremblante :
- Je regrette, mais vous m'avez vraiment fait peur!
Le passager s'excuse en disant qu'il ne pensait pas qu'un simple touché sur l'épaule pourrait l'apeurer autant. Le chauffeur répond :
- Ne vous excusez pas, c'est entièrement de ma faute. C'est ma première journée de conduite de taxi. Ces 25 dernières années, je conduisais un corbillard...

Auteur: Internet

Info:

[ surprise ]

 

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question

Mettons de côté l'aliénation. Si vous demandez à ces jeunes filles qui descendent du trottoir et sont probablement des dactylos qui retournent au bureau : "Vous vous sentez aliénées? ", elles vous diront: " Nous nous sentons fatiguées." Posez la même question à cet homme qui est perché là-haut au volant de cet autobus, vous aurez la même réponse, et peut-être qu'il ajoutera: "Même s'ils me payaient dix fois plus, ce serait toujours une vie de chien." Maintenant, le véritable problème, le voici : le poids du travail, son caractère pénible, qui fait qu'on le ressent comme une condamnation, quand finira-t-il? Trouvera-t-on la quadrature du cercle, un genre de travail qui ne puisse pas dans les réserves vitales? C'est comme parler de morts-vivants, une contradiction dans les termes!

Auteur: Morselli Guido

Info: Le communiste

[ oppression ] [ labeur maudit ]

 

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