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distrait

Ce jour-là, c'était un dimanche, la kommandantur l'avait réquisitionné pour dire la messe, avant le départ de nos gars vers l'Allemagne. Leur prêtre à eux s'était fait sauter sur une mine, en lisant son bréviaire sans regarder où il mettait les pieds. Où avait-il la tête d'ailleurs ? Tout le monde le connaissait ce chemin piégé qui menait à l'arsenal. Il était même signalé par une pancarte. Achtung, Minen ! Sur ce coup-là, le Bon Dieu avait choisi son camp.

Auteur: Bellay Jérôme

Info: Le bal des pompiers

[ mourir ]

 

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repli sur soi

C'était un dimanche, et le jeune homme, sans savoir pourquoi, était comme prisonnier de ses pensées, il n'arrivait pas à se concentrer ni à penser à rien de concret ; seul un papillon posé sur un citron vert parvint à le distraire ; immobile, palpitant, il déplia ses ailes blanc et noir, puis s'envola, agile et fuyant, quand il essaya de s'approcher. Il avait toujours eu l'impression que les papillons sont comme les pensées quand nous sommes seuls ; que, en fait, ils sont nos propres pensées.

Auteur: Tizón Héctor

Info: La Beauté du monde

[ rêvasserie interrompue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

présence

Il portait en lui toute la douceur du monde, comme s'il en avait fini pour toujours avec les guerres et les conquêtes, les luttes de pouvoir et les bavardages inutiles.
Il était là, dans un parc, assis sur un banc... Peu importe le banc. Juste assis là, mais oh ! combien présent. De son regard lumineux émanait une profonde sérénité, qui venait heurter la convenance de quelques passants du dimanche, comme s'ils avaient perçu au travers de ce regard la puissance malicieuse qui tenterait de leur ôter leurs masques.

Auteur: Priane Jean-Luc

Info: Un an pour l'éternité

[ visionnaire ] [ apparence ]

 

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Télévision

Luchini : Écoutez comment on peut être mieux reçu que par vous ? Personne va faire de l'ironie constante. On va pas vous mettre en cause. Comment voulez-vous qu'on ne soit pas content ?
Drucker : Les émissions où on ironise vous agacent un peu ?
Luchini : Ben c'est-à-dire que ça devient un système effrayant. C'est une convention. C'était bien y a quinze vingt ans, Canal +, parce que ça transgressait. Parce que y avait une originalité. Maintenant c'est la doxa (...) Mais maintenant c'est le lieu commun d'être constamment ironique, que plus rien ne soit sérieux. Ça devient effrayant.

Auteur: Luchini Fabrice

Info: émission Vivement Dimanche, sur France 2 26 mars 2006

[ mode ] [ dérision ]

 

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barbier

...mon père a entrepris de se raser. Le dimanche, il allait chez le barbier Liovka, un Juif ventripotent qui rasait ses clients selon une vieille coutume : pour dix kopecks avec le doigt, et pour quinze avec un cornichon. Autrement dit, il glissait un doigt dans la bouche de son client pour lui gonfler la joue afin de le raser à la perfection, et si le client était prêt à ouvrir son porte-monnaie, il se servait d'un cornichon au lieu de son doigt. Mon père, lui, se faisait raser avec un cornichon. En semaine, il se rasait lui-même, bien entendu.

Auteur: Bujda Ûrij Bouïda

Info: Voleur, espion et assassin

[ coiffeur ]

 

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être humain

Humains : race de curieux bipèdes dominants, qui, avec l'éducation et la publicité, programment leurs enfants de manière à ce qu'ils reproduisent les comportements de leurs parents. A savoir : culte de l'efficacité et du rendement pour des buts obscurs (belles voitures pour afficher un niveau social, grillades en famille le dimanche, possession de biens pour se rassurer, consommation irraisonnée d'objets inutiles, reproduction comme remède à la frustration, prise de poids, bronzage de la peau en groupe sous le soleil des plages tropicales (grillades no 2), identification avec des crétins agressifs dénommés "grands champions"... Le tout doublé d'une grande incapacité à passer le temps sans rien faire.
D'où le nom de l'endroit : la planète cul-de-sac.

Auteur: Mg

Info: 9 juillet 2013

[ agitation ] [ écologie ] [ consumérisme ]

 

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femmes-hommes

[...] ma voisine, qui était fille-mère, m'a racontée combien les religieuses étaient méchantes pour son accouchement. Alors qu'elle geignait doucement, elles lui ont rétorqué : "Vous avez bien ri avec votre amoureux ? Et bien pleurez maintenant."
- Ouah, les salopes !
- Oh, mais elles n'étaient pas les seules à penser ainsi ! Dans l'esprit des gens de notre époque il n'y avait que la femme qui " fautait"... Comme disait ma grand-mère : "Les hommes gardent les pieds blancs !"
- Curieux comme expression.
- Nous avions une voisine qui n'avait que des garçons, elle narguait les mères du quartier, chaque dimanche, en les avertissant :" Rentrez vos poules... Moi, je lâche mes coqs !"

Auteur: Dufour Colette

Info: Voulez-vous danser grand-mère ?

[ mâles-femelles ]

 

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comparaison

En général, les Parisiens doutaient que nous ferions exactement ce que nous avions promis. Ils pensaient que quelque chose de louche allait arriver, mais ils arrivaient au studio plus ou moins comme convenu - motivés par le cachet. Les Londoniens étaient assez différents des Français. Il leur semblait tout à fait logique d'être photographiés en tenues de travail. Ils arrivaient au studio, toujours à l'heure et se présentaient devant l'appareil photo avec un sérieux et une fierté tout à fait remarquables. Des trois, les Américains étaient les plus imprévisibles. En dépit de nos recommandations, quelques-uns arrivèrent aux séances changés de pied en cap, rasés de frais et parfois même dans leurs costumes sombres du dimanche, convaincus de faire leur premier pas vers Hollywood.

Auteur: Penn Irving

Info: World in a Small Room, concernant sa série parue dans Vogue, une galerie des forces non armées : soixante hommes dans leurs vêtements de travail.

[ europe ] [ états-unis ] [ séance ]

 

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monde jungle

Car le monde des adultes, c'est pas la sortie du dimanche, c'est un monde balisé, fiché, piégé aux carrefours, avec des gendarmes pour contrôler ; sans ça où irions-nous ? Vous croyiez comme ça que vous alliez tous les deux aller et venir sur la terre sans coordonnées, sans papiers, sans étiquette ni étoile jaune ? Comme des sauvages ! Mais le temps des sauvages est passé. Il dure l'espace d'une révolution. Après vient le temps des lois, du bakchich, des balises sur les routes, le temps des papiers d'identité et du brouet noir. Parce que le paradis, il y a ceux qui le cherchent et ceux qui y sont arrivés, et ce ne sont jamais les mêmes ... et les arrivés sont toujours des arrivistes.

Auteur: Mammeri Mouloud

Info: La traversée

[ pouvoir ] [ compromission ] [ ordre ] [ jeunesse naïve ]

 

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femmes-par-hommes

À toujours préférer les femmes, je suis sans doute injuste envers les hommes. Mais c'est votre faute, les garçons, après tout. Vous étiez trop, vous étiez partout. Au lycée, à l'armée, en prison, dans tous les métiers que j'ai traversés, vous étiez toujours là, il n'y en avait que pour vous, avec vos egos dilatés, vos gueules inachevées et vos jeux puérils de pouvoir. Et c'est sous forme de petites filles du Dimanche, d'élèves du Cours Secondaire, d'AFATs et de WACs, de visiteuses et de passantes que je retrouvais avec soulagement l'autre espèce, celle que j'avais découverte dès l'école, cette autre race: cela avait la peau douce, une voix comme de la musique et à part les chats, rien n'était plus agréable à regarder...

Auteur: Marker Chris

Info: Immemory

[ hommes-par-hommes ]

 

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