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insomnie

J’aurais aimé à somnoler comme dans les nuits de garde, assez pour rêver, pas trop pour se lever au moindre bruit.

Parce que la tête me tournait quand je ne pensais pas, je m’efforçais de suivre des souvenirs, le premier qui se présentait. Arrivé à sa fin, j’ouvrais les yeux. J’étais alors tout petit dans la chambre, longue et haute, loin, très loin de la fenêtre à peine plus claire que les murs.

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Armand, éditions Sillage, Paris, 2020, page 94

[ sensation ] [ occupation ]

 

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femme-par-homme

Elle [sa cheville] était fine. Jeanne en était fière. Comme les femmes laides, elle avait des fiertés de détail, celles de ses pieds, de ses cheveux, de ses oreilles.

Toutes ces minauderies m’agaçaient. Je me levai. Elle m’imita, sautant sur la descente de lit pour faire preuve cette fois de souplesse. Comme cela lui arrivait parfois, elle voulait, ce jour-là, opérer pour moi une sorte de recensement de tous ses avantages.

Cependant qu’elle se poudrait debout devant la glace presque horizontale de la coiffeuse, j’étais retourné à la fenêtre. Je posai mon front contre la vitre, au même endroit, parce que la place était encore chaude, et regardai dehors, le rideau humide tiré de façon que d’en face on ne pût voir que mon visage.

Midi était passé. Il n’y avait plus rien à attendre. La pluie continuait de tomber. Elle s’échappait des pots de fleurs par le petit trou du fond. Sur le rebord d’une fenêtre, une bouteille était à demi pleine d’eau malgré l’étroitesse du goulot.

J’entendais Jeanne aller et venir. Soudain elle m’appela. Je me retournai. Nue devant la glace de l’armoire pour qu’elle pût voir ses bras levés, elle avait pris une pose de statue. Tournant la tête vers moi avec précaution, afin de ne pas rompre la ligne de son corps, elle demanda :

- Me trouves-tu bien ainsi ?

Mais quand, fatiguée, elle voulut baisser les bras, elle me pria de fermer les yeux.

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Armand, éditions Sillage, Paris, 2020, pages 74-75

[ couple ] [ lassitude ] [ déception ] [ séduction ] [ indifférence ]

 

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femme-par-homme

Mon visage était proche du sien. Ses lèvres tremblaient avec plus de délicatesse que celles d’un homme. Elle s’appliquait à ne pas me résister, parce que dans son esprit j’étais celui qu’elle devait aimer, qui ne se présenterait qu’une fois. Elle croyait à l’occasion. Elle avait toujours peur de la mal discerner. L’exception lui servait de pierre de touche. Aussi, à cause de ce qu’il y avait d’exceptionnel en ma présence dans sa chambre, eut-elle la certitude que j’étais cette occasion qu’elle attendait depuis longtemps.

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Armand, éditions Sillage, Paris, 2020, page 66

[ calcul ] [ premier baiser ] [ opportunité ]

 

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homme-animal

Journée mondiale des animaux : C’est quoi cette science qui nous permettra un jour de dialoguer avec eux ?

La zoosémiotique vise à décrypter la langue et le langage des animaux pour mieux les comprendre, les protéger et peut-être un jour pouvoir dialoguer avec eux

(Photo : Le ronronnement, souvent considérée comme unique chez les chats, peut en réalité avoir de nombreuses significations. )

En zoosémiotique, des chercheurs en science du langage, des éthologues, des vétérinaires, des historiens et des juristes étudient et analysent les animaux, leurs langues et langages pour mieux les comprendre et les protéger.

A terme, et notamment grâce à l’intelligence artificielle, la Société française de zoosémiotique vise à créer des dictionnaires de zoolangue et pourquoi pas réussir à créer de véritables " traducteurs automatiques " de langues et langages animaliers.

Que le propriétaire d’un animal de compagnie qui n’a jamais parlé à son petit compagnon lève la patte. Personne ? Normal, nous savons tous très bien que d’une certaine façon, ils nous comprennent, qu’un véritable échange existe. Malheureusement nous ne disposons pas de traducteur automatique qui permette une franche discussion. Pas encore…

On en est même très loin. Mais c’est pourtant ce vers quoi tend la zoosémiotique. Coupons tout de suite : il ne s’agit pas de télépathes, voyants ou autres escrocs qui prétendent communiquer avec votre animal par la pensée. Non, on parle ici de vrais experts qui étudient et décryptent la langue et le langage des animaux en tout genre.

Chercheurs en sciences du langage, historiens, éthologues, vétérinaires… De très nombreuses compétences se retrouvent dans la Société française de zoosémiotique (SFZ) fondée en 2017 à la Sorbonne. Un nom savant qui cache l’étude des signes appliquée aux animaux.

Certains animaux sont des êtres " sentients "

" Cette discipline vise à faire parler les animaux ", explique Astrid Guillaume, maître de conférences en sémiotique à Sorbonne Université et fondatrice de la SFZ. Pas au sens premier du terme bien sûr, " mais nous cherchons à comprendre leur langue et leur langage ", ajoute-t-elle. Super, mais en vrai, à part savoir si notre chat a bien dormi (on sait très bien que oui), à quoi ça sert ? " Tout simplement à mieux les comprendre et à davantage les respecter, explique Astrid Guillaume, car ce sont des êtres sentients. "

Après la reconnaissance des animaux comme êtres sensibles (qui ressentent la douleur, le chaud, le froid…) en 2015 en France, la SFZ s’attelle désormais à faire reconnaître certains animaux comme êtres qui ressentent des émotions (la peur, la joie, l’angoisse, la farce…).

La SFZ a déjà acquis une première victoire avec l’entrée du mot " sentience " dans le Larousse en 2020 et travaille actuellement sur l’établissement d’une liste de ces animaux, parmi lesquels tous les vertébrés (poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères) mais aussi d’autres comme la pieuvre, et peut-être même certains insectes.

Nommer pour faire exister

Car oui, cette bataille commence par les mots. " Tant que les choses ne sont pas nommées, elles n’existent pas. Il faut donc créer une terminologie ", explique Astrid Guillaume qui confie que la tâche n’est pas aisée. " Il y a beaucoup de réticences, de réfractaires dans une attitude parfois quasi-religieuse à reconnaître les émotions et l’intelligence des animaux. "

D’abord parce que nous sommes dans le pays de la gastronomie, et reconnaître ces qualités aux animaux pourrait remettre en cause le fait même de les manger et leurs traitements. Mais aussi parce que la philosophie a souvent rejeté l’idée, dans la mouvance de Descartes qui ne voyait dans les animaux que des machines sans âme à exploiter. " Pour beaucoup de philosophes, un animal ne sera jamais intelligent tant qu’il n’aura pas écrit une encyclopédie. " Pourtant un animal l’a déjà fait… L’humain ! " Si vous vous adressez à un biologiste, la question ne se pose même pas, l’humain est un animal parmi d’autres. "

Il existe déjà des dictionnaires animaliers

Mais pour éviter d’égratigner ces âmes sensibles, Astrid Guillaume prend ses précautions et préfère utiliser des termes tels que zoolangue (pour les échanges sonores) et zoolangage (pour les gestes et comportements). Et pendant ce temps, des chercheurs de tous bords enregistrent, observent, analysent les animaux pour décrypter leur langue d’abord.

" Nous avons de très nombreuses études qui montrent ces échanges sonores. Chez les cétacés ou les chats par exemple ", explique l’universitaire. Ce qui est souvent considéré, à tort, comme de simples chants ou vociférations sont en réalité de vrais dialogues. " Chez le gibbon, par exemple, on sait que si la menace vient du ciel, avec un aigle par exemple, ou du sol, avec un serpent, le cri sera différent, avec un volume différent, une fréquence différente, etc. "

Chez beaucoup d’espèces, il est possible, sans encore comprendre le message profond, de l’identifier, que ce soit un message de danger, d’urgence, de protection, de reproduction. Pour certains cas comme le gibbon, la sophistication est telle, et les études si avancées, qu’il existe même un dictionnaire. Une réalisation que la SFZ aimerait étendre à d’autres espèces.

Des baleines avec des accents

Et comme chez les humains, ils existent de multiples types d’individus. " Chez le chat par exemple, on sait que les Siamois sont beaucoup plus bavards que les Européens, que les Persans montent très haut dans les aigus ", explique Astrid Guillaume.

Mieux, certains animaux peuvent même avoir… des accents. " Il existe des dialectes dans certaines espèces. On constate chez les grands cétacés qui font le tour du monde qu’ils apprennent des chants avec certains accents qu’ils transmettent ensuite à leur communauté d’origine. C’est d’ailleurs le cas chez tous les voyageurs, que ce soient les oiseaux ou les loups. Ce sont des zoodialectes et en les comparant au chant d’origine, on voit apparaître des nuances."

Une équipe de la SFZ travaille d’ailleurs avec l’entreprise Dassault Systèmes sur des outils électroniques et de l’intelligence artificielle pour réussir un séquençage sémantique qui pourrait permettre de comprendre ces " chants ".

Le comportement pour échanger entre espèces

Mais la langue n’est pas le seul moyen de communication des animaux. Le geste et le comportement en sont aussi. D’ailleurs, le zoolangage est celui qui permet à différentes espèces d’échanger entre eux. " Il existe certains comportements communs comme le fait de montrer les dents en cas d’agression ou d’intimidation. Un chat ne bouge pas la queue s’il est content, au contraire d’un chien. Mais s’ils passent du temps ensemble, chacun va comprendre le langage de l’autre. Un peu comme si vous rencontrez un étranger, sans langue commune, par les gestes, vous allez finir par créer votre propre langage à vous. "

Le zoolangage permet aussi d’étudier la culture des espèces. Car oui, il existe une culture animalière qui est même reconnue par le ministère de la Culture (une autre réussite de la SFZ). " Par culture, on entend tout ce qui est de la transmission, de l’apprentissage. Par exemple, si vous faites se rencontrer un chat adulte avec un petit, il va lui apprendre des choses : à se laver par exemple. Si le premier chat meurt, et qu’on fait entrer un autre petit, l’autre va lui apprendre ce qu’il a appris du premier. C’est la transmission. "

Le jeu, la farce utilisés pour transmettre entre animaux

On peut aussi le voir chez certains singes qui apprennent à casser des fruits avec des pierres ou à laver des petites pommes de terre. " C’est très visible chez les animaux qui chassent en meute comme les orques ou les loups. Pendant que les grands s’entraînent à occuper l’espace pour bloquer une proie, mettent en place des stratégies, ce qui dénote une très grande intelligence, notamment une intelligence collective, les petits observent et apprennent ", explique Astrid Guillaume, qui confie que comme chez les humains, on voit certains individus plus intelligents ou plus sportifs que d’autres.

Et comme chez les humains, cette transmission peut passer par le jeu, par la farce. " Chez les primates, la notion d’humour est de plus en plus reconnue. Chez les chats, cela passe souvent par la surprise, se cacher pour surprendre l’autre. On en retrouve même chez certains poissons dont on a découvert qu’ils avaient une vie très riche et des zoolangues. Grâce aux micros subaquatiques, on a pu entendre des échanges. "

L’IA pour " casser le code du langage animal " ?

Toute la compréhension des animaux pourrait être d’autant plus utile pour leur condition que le changement climatique les guette comme l’explique la chercheuse : " Avec la calotte glaciaire qui fond, on ne va pas recréer des icebergs, mais on va peut-être savoir comment vont les animaux, où sont les limites de l’acceptabilité pour leur organisme. " C’est pourquoi la SFZ travaille aussi avec des juristes pour faire évoluer le droit vers plus de reconnaissance de l’intelligence animale et plus de protection.

D’ailleurs, la SFZ a déjà intégré dans sa charte que la zoosémiotique ne doit pas être utilisée à l’encontre de l’intérêt des animaux. " Comprendre et dialoguer avec les animaux ne doit pas être utilisé pour les exploiter ou pour les utiliser en temps de guerre par exemple, comme ça a déjà été le cas avec des chiens ou des dauphins ", assure Astrid Guillaume.

Car on sera peut-être un jour vraiment capable de totalement comprendre les animaux et leurs besoins. Une équipe travaille actuellement aux Etats-Unis sur un traducteur basé sur l’IA qui pourrait, à terme, " casser le code du langage animal " et agir comme une " pierre de rosette ".



 

Auteur: Internet

Info: https://www.20minutes.fr/ Romarik Le Dourneuf, 04/10/2024

[ communication inter-espèces ] [ transespèce ]

 

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IA en question

L’intelligence artificielle est de plus en plus présente dans la vie quotidienne et progresse au point de pouvoir interagir avec les utilisateurs d’une manière qui semble presque humaine. Malgré ces progrès constants, les risques liés à son utilisation restent importants. 

Nous avons tendance à supposer que les interactions avec des interlocuteurs artificiels ont une capacité à donner du sens. Lorsque nous interagissons avec des chatbots, comme ChatGPT, ils nous fournissent des mots qui ont du sens pour nous, que nous comprenons. Généralement, cela se produit lorsque nous entrons en contact avec une autre personne, nous avons donc tendance à imaginer un esprit derrière ces outils, qui n’existe pas. Le langage vient d’un lieu inexistant, et c’est nous qui lui donnons du sens. 

L’idée selon laquelle l’intelligence artificielle est capable de tout faire est donc un faux mythe. Et cela reste vrai peu importe à quel point on l’ " entraîne " sur un sujet particulier.

Nous avons des machines qui parlent de médecine, de droit et de sport, mais elles ne sont en réalité ni médecins ni avocats, elles ne nous fournissent que du langage car elles en maîtrisent la forme (syntaxe, orthographe, éventuellement prononciation), mais elles n’ont pas accès au sens, à la sémantique. Il vaut donc mieux les considérer comme des outils, auxquels on demande de l’aide en cas de besoin. Des outils qui ne sont en aucun cas sans risque.  Je donne ici un cas concret : aux États-Unis, la National Eating Disorders Association a remplacé le personnel de sa hotline par un chatbot, qui a pourtant commencé à donner des conseils erronés à un moment donné, suggérant par exemple à des personnes déjà atteintes de troubles alimentaires de suivre un régime. Cet épisode, qui s'est soldé par la suspension du service, dénote les limites des interactions artificielles. Le problème est que pour de telles erreurs, l'IA n'est pas tenue pour responsable.

De plus la demande croissante d’intelligence artificielle devient un risque pour l’environnement, selon l’invité de l’USI. Les conséquences de l’IA vont au-delà des écrans et des haut-parleurs. L’impact de l’intelligence artificielle sur l’environnement est aussi une préoccupation majeure. Le processus de formation implique l’utilisation de nombreux ordinateurs et d’une quantité importante d’énergie pour traiter différents modèles de langage. De plus, il faut de l’eau pour refroidir les centres de données et des matériaux pour construire les puces. Ces facteurs ont un impact considérable sur l’écosystème, mais ne sont pas divulgués aux consommateurs. De plus, le processus de formation de l’IA est en constante expansion, ce qui implique que l’impact environnemental ne fera qu’augmenter avec le temps. L’avenir de l’IA est donc, bien entendu, entouré de plus d’une incertitude.

Je vois deux scénarios futurs possibles, l'un positif et l'autre négatif. Dans le premier cas, l'intelligence artificielle se réduira à une application spécifique et bien conçue. Je fais référence aux traductions, aux transcriptions, aux corrections automatiques, etc. Deuxièmement, d'un autre côté, l'IA se réduira à des tests factices et synthétiques partout, avec des gens prétendant que certaines réponses peuvent être de l'éducation, de la psychothérapie, un bon contrat légal, etc. Il est clair que le deuxième scénario, s'il voit le jour, causera d'énormes problèmes.

Auteur: Bender Emily Menon

Info: lectio magistralis, Uni Suisse Italienne, avril 2024

 

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questions

Je pense que les discussions sur cette technologie deviennent beaucoup plus claires lorsque nous remplaçons le terme IA par le mot " automatisation ". Nous pouvons alors nous demander :

Qu'est-ce qui est automatisé ? Qui l'automatise et pourquoi ? Qui bénéficie de cette automatisation ? Dans quelle mesure l'automatisation fonctionne-t-elle dans le cas d'utilisation que nous envisageons ? Qui est lésé ? Qui est responsable du fonctionnement du système automatisé ? Quelles réglementations existantes s'appliquent déjà aux activités dans lesquelles l'automatisation est utilisée ? 

Auteur: Bender Emily Menon

Info:

[ intelligence artificielle ] [ capitalisme de surveillance ]

 

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rétroactions informatives

Voici un résumé-synthèse exhaustif de notre échange machine-homme sur les parallèles entre épigénétique et langage.

L'épigénétique représente un dialogue complexe à plusieurs niveaux :

- Entre les gènes et l'environnement

- Entre l'hôte et les symbiotes

- Entre les cellules d'un même organisme

- Entre les générations

Ce dialogue se produit principalement au niveau moléculaire, impliquant l'ADN, les histones et les ARN. Il opère à différentes échelles, de l'intracellulaire à l'intergénérationnel.

Interactions à longue distance

Les interactions épigénétiques peuvent se produire sur de grandes distances, impliquant :

- Des boucles chromatiniennes

- Des domaines topologiquement associés (TADs)

- Des interactions interchromosomiques

Ces interactions s'étendent au-delà de la cellule, englobant l'organisme entier et son environnement.

Analogies avec le langage humain

Plusieurs parallèles ont été établis entre l'épigénétique et le langage humain :

- Importance du contexte dans l'interprétation

- Flexibilité et adaptabilité

- Utilisation de métaphores et symboles

- Opération à plusieurs niveaux de signification

- Aspects héréditaires et évolutifs

- Fonction de dialogue et de communication

Comparaisons approfondies

(Version chatgpt) Dans le cadre du langage humain, si l'on veut établir une analogie entre l'épissage (un processus biologique) et un phénomène en syntaxique linguistique, on peut le comparer à une forme de montage ou d'édition qui permet de structurer les phrases en enlevant certaines parties inutiles et en conservant celles qui ont un sens pertinent.

En biologie moléculaire, l'épissage est un processus qui intervient lors de la transcription de l'ADN en ARN. Il consiste à retirer les introns (les segments non codants) et à relier les exons (les segments codants), ce qui permet de produire un ARNm mature prêt à être traduit en protéine.

L'analogie en linguistique pourrait être la manière dont, dans une phrase ou un texte, on :

- Supprime les informations redondantes ou non pertinentes (similaires aux introns),

- Garde les informations significatives pour l'expression d'un message cohérent (exons ).

C'est un peu comme si, en écrivant ou en parlant, on filtre certaines idées ou mots pour structurer le message de façon optimale. En ce sens, l'épissage pourrait correspondre à un processus de révision ou de condensation syntaxique dans lequel les phrases sont réorganisées, simplifiées ou « épurées » pour produire un message compréhensible et cohérent.

En résumé, dans le cadre linguistique :

- Les introns = Les mots ou informations inutiles ou redondantes,

- Les exons = Les mots ou idées essentiels à la phrase,

- L'épissage = Le processus de suppression et de réorganisation des éléments pour créer un message final " mature " et fonctionnel.

SInon :

- Le langage humain tend vers une base double booléenne, tandis que l'épigénétique opère sur une base tétravalente plus nuancée.

- Le " langage " épigénétique est considéré comme plus ancré dans la réalité biologique immédiate.

Réflexions sur le langage humain

Le langage humain a été caractérisé comme :

- Plus "hors-sol" et abstrait

- Un outil grégaire favorisant la cohésion sociale

- Capable d'une virtualisation plus poussée

- Orienté vers la création de nouveaux concepts

Cette capacité d' abstraction et de virtualisation du langage humain représente à la fois une avancée significative et un potentiel éloignement de la réalité immédiate.

Conclusion

Cette analyse comparative met en lumière la complexité et la flexibilité de l'épigénétique, tout en soulignant le rôle unique du langage humain dans l'abstraction et la création conceptuelle. Elle révèle comment ces deux systèmes, bien que fondamentalement différents, offrent des perspectives complémentaires sur la communication et l'adaptation dans le monde biologique et social.

Auteur: perplexity.ai

Info: 6 octobre 2024

[ systèmes adaptatifs ] [ réseaux d'interaction dynamiques ] [ mécanismes d'auto-régulation ] [ cycles d'apprentissage biologique ] [ processus itératifs ] [   encodage adaptatif ] [ flux multi-échelles ] [ dialogues moléculaires et conceptuels ] [ cascades de signalisation récursives ] [ architectures évolutives ] [ réseaux de signalisation plastiques ] [ transduction ]

 

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décor diluvien

Je dirai pour commencer cette évocation des jours et des années de mon enfance que le seul personnage que je n'ai pu oublier fut la pluie. La grande pluie australe qui tombe du Pôle comme une cataracte, depuis le ciel du cap Horn jusqu'à la Frontière. Sur cette Frontière - Far West de ma patrie - je naquis à la vie, à la terre, à la poésie et à la pluie. Ayant beaucoup vu et beaucoup circulé, il me semble que cet art de pleuvoir qui s'exerçait comme une subtile et terrible tyrannie sur mon Araucanie natale a cessé d'exister. Il pleuvait des mois entiers, des années entières. La pluie tombait en fils pareils à de longues aiguilles de verre qui se brisaient sur les toits ou qui arrivaient en vagues transparentes contre les fenêtres ; et chaque maison était un vaisseau qui regagnait difficilement son port sur cet océan hivernal. Cette pluie froide du sud de l'Amérique n'a pas les violences impulsives de la pluie chaude qui s'abat comme un fouet et qui disparait en laissant le ciel bleu. Bien au contraire, la pluie australe se montre patiente et continue à tomber interminablement du haut du ciel gris.

Auteur: Neruda Pablo

Info: J'avoue que j'ai vécu, incipit

[ incessantes averses ]

 

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bifurcations

Les invisibles fils du destin 

Dans le grand jardin de l'humanité, chaque individu est une fleur unique, éclosant sous l'influence d'innombrables facteurs. Parmi ces facteurs, certains sont visibles, tels que l'éducation, l'environnement ou les rencontres. D'autres, plus subtils, tissent les fils invisibles d'un destin complexe. C'est ainsi que la pléiotropie, concept emprunté à la génétique, trouve une résonance inattendue dans les méandres de la condition humaine.

Tel un gène qui exprime plusieurs caractères, un événement marquant de notre existence peut engendrer une multitude d'effets, parfois contradictoires. Une enfance heureuse peut favoriser la confiance en soi, mais aussi une certaine naïveté face aux épreuves. Un traumatisme, au contraire, peut susciter une résilience extraordinaire, tout en laissant des cicatrices profondes. Chaque expérience vécue est un catalyseur, déclenchant une cascade de réactions qui façonnent notre personnalité, nos choix et notre perception du monde.

Ainsi, nos actions, aussi anodines soient-elles, peuvent avoir des répercussions inattendues sur notre entourage. Un mot prononcé à la légère peut semer la discorde, tandis qu'une simple attention peut réchauffer un cœur. Nous sommes tous liés par un réseau complexe de causes et de conséquences, où chaque geste, chaque pensée, a le potentiel de modifier le cours de notre existence et de celle des autres.

La pléiotropie sociale nous rappelle que nous sommes des êtres complexes, façonnés par l'interaction de multiples facteurs. Notre histoire personnelle, notre héritage culturel, nos relations interpersonnelles, tout cela contribue à faire de nous ce que nous sommes. En comprenant cette intrication, nous pouvons mieux appréhender les motivations, les comportements et les souffrances de nos semblables. Et peut-être alors, parvenir à tisser des liens plus solides, fondés sur l'empathie et la compassion.



 

Auteur: Google Bard chatbot

Info: 7 octobre 2024

[ polyphénie ] [ moments-clés ] [ choix ] [ possibilités ]

 

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réveil

Je posai mes lèvres sur son front et non sur ses joues pour n’avoir pas à l’embrasser deux fois. Je levai la tête. Elle passa son bras autour de mon cou et me serra contre elle. Nous ne parlions pas parce que le matin nous avions la paresse d’articuler le moindre mot. Par un accord tacite, nous ne nous disions même pas bonjour.

Nous restâmes ainsi un long moment. Je caressais ses seins qui ne sont pas sensibles, ses hanches, ses épaules moites de crème, évitant le grain de beauté qui lui fait mal.

Elle avait refermé les yeux sans s’être regardée dans une glace. Couchée près de moi, sa vraie nature prenait le dessus. Elle ne s’évertuait plus à être femme, ni coquette, confiante qu’elle était en me sentant contre elle.

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Armand, éditions Sillage, Paris, 2020, pages 44-45

[ femme-par-homme ] [ couple ]

 

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