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mondialisation

Les puissants du capitalisme financier avaient un but à long terme, rien de moins que de créer un système mondial de contrôle financier, dans des mains privées, capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie du monde dans son ensemble. Ce système devait être contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords secrets négociés lors de fréquentes réunions et des conférences. Le sommet de ces systèmes devait être la Banque des règlements internationaux à Bâle, Suisse ; une banque privée détenue et contrôlée par les banques centrales du monde, qui étaient elles-mêmes des sociétés privées. Chaque banque centrale […] devait chercher à dominer son gouvernement par sa capacité à contrôler les prêts du Trésor, manipuler les bourses, influer sur le niveau de l’activité économique dans le pays, et influencer les politiciens assouplis par des récompenses économiques ultérieures dans le monde des affaires.

Auteur: Quigley Carroll

Info: Tragédie et espoir

[ domination ] [ argent ] [ globalisation ]

 

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religions

J’accuse l’Eglise d’utiliser les hommes comme des instruments, au service de son pouvoir. Je n’en veux a aucun de ces hommes-là, pris un a un. Ils sont captifs d’un système, de l’idéologie la plus meurtrière que l’humanité ait secrétée. Quelles que soient les Eglises, elles se valent toutes : catholique, musulmane, bouddhiste… Machines à broyer.
J’accuse l’Eglise de puiser à la pelle dans ce qu’il y a de plus beau, de plus fragile en nous, et de plus dérisoire : l’idéalisme, notre besoin de noblesse, de droiture, de pureté. Ce qui fait l’homme diffèrent de l’animal.
J’accuse l’Eglise, surtout, de nous avoir privés de ce bien essentiel, indispensable à nos vies et à nos sociétés : Dieu. Pour établir par-dessus lui les murailles de sa domination.
Oui, finalement l’Eglise nous a volé Dieu, à son profit exclusif. Et qui donc, désormais nous le rendra accessible ? Où le trouverons-nous, dans sa fraîcheur et sa nouveauté ?

Auteur: Michel Benoît

Info: Prisonnier de Dieu

[ sectes ] [ pouvoir ]

 

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manipulation

Souvent, elles [les tendances sadiques] sont complètement dissimulées sous des réactions composées de bienveillance et de sympathie débordante envers les autres. Voici quelques-unes des rationalisations que l’on retrouve le plus fréquemment : "Je te gouverne car je sais ce qui est le mieux pour toi et, dans ton propre intérêt, tu dois me suivre sans réticence" ; "Je suis si merveilleux et unique que j’ai le droit d’attendre que d’autres dépendent de moi". Une autre rationalisation qui masque souvent les tendances à exploiter peut-être : "J’ai tellement fait pour toi que maintenant j’ai le droit de te prendre ce que je veux". Le genre le plus agressif des impulsions sadiques trouve sa plus fréquente rationalisation sous deux formes : "J’ai été blessé par d’autres et mon désir de les blesser n’est rien d’autre que de la vengeance", ou encore "en frappant le premier, je me défends, ou je défends mes amis, contre le danger d’être blessé".

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La peur de la liberté", page 140

[ sadisme ] [ domination psychologique ] [ justifications ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

présomption humaine

Au cours de son évolution culturelle, l’homme s’éleva au rang de maître des créatures animales qui l’entouraient. Mais insatisfait de cette domination, il commença à creuser un fossé entre leur nature et la sienne. Il leur dénia la raison et s’attribua une âme immortelle, invoqua une origine divine élevée qui autorisait à rompre le lien de communauté avec le monde animal. Il est étrange de constater à quel point cette arrogance est encore inconnue du petit enfant, comme de l’homme primitif et de l’homme des origines. […] L’enfant ne ressent pas de différence entre sa propre nature et celle de l’animal ; dans le conte, il laisse, sans s’en étonner, l’animal penser et parler ; il reporte sur le chien ou sur le cheval un effet d’angoisse destiné au père sans avoir pour autant l’intention de rabaisser celui-ci. Il faudra qu’il soit devenu adulte pour s’être éloigné de l’animal au point de se servir de son nom pour insulter l’homme.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Une difficulté de la psychanalyse

[ ordre du vivant ] [ hiérarchie ] [ meilleur des animaux ] [ anthropocentrisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

marchandisation débridée

Imaginez que vous ayez un marteau. C'est l'apprentissage automatique (machine learning). Il vous a aidé à gravir une montagne éreintante pour atteindre le sommet. C'est la domination de l'apprentissage automatique sur les données en ligne. Au sommet de la montagne, vous trouvez un vaste tas de clous, moins chers que tout ce qui était imaginable auparavant. C'est la nouvelle technologie des capteurs intelligents. Un panorama de planches vierges s'étend devant vous à perte de vue. C'est le monde de la stupidité. Puis vous apprenez que chaque fois que vous plantez un clou dans une planche avec votre marteau machine learning, vous pouvez extraire de la valeur de cette planche autrefois stérile et muette. C'est la monétisation des données. Et que faites-vous ? Vous commencez à marteler comme un fou et vous ne vous arrêtez jamais, à moins que quelqu'un ne vous y oblige. Mais il n'y a personne ici pour nous faire arrêter. C'est pourquoi "l'internet de tout" est inévitable.

Auteur: Zuboff Shoshana

Info: The Age of Surveillance Capitalism

[ régulation nécessaire ] [ métadonnées ] [ publicité ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

technologie

La mort de l’esprit est le prix du progrès. C’est Nietzsche qui a révélé ce mystère de l’apocalypse occidentale en annonçant que Dieu était mort et qu’Il avait été tué.

Ce meurtre gnostique est en permanence perpétré par les hommes qui sacrifient Dieu à la civilisation. Plus toutes les énergies humaines s’adonnent avec ferveur à la grande entreprise de salut en agissant de façon immanente dans le monde, plus les êtres humains qui s’engagent dans cette entreprise s’éloignent de la vie de l’esprit. Et puisque la vie de l’esprit est la source de l’ordre dans l’homme et la société, le succès même d’une civilisation gnostique est la cause de son déclin.

Une civilisation peut certes progresser et décliner simultanément, mais pas éternellement. Ce processus ambigu atteint nécessairement sa limite lorsqu’une secte activiste représentant la vérité gnostique organise la civilisation en un empire sous sa domination. Le totalitarisme, défini comme le gouvernement existentiel des activistes gnostiques, est la forme ultime d’une civilisation progressiste.

Auteur: Voegelin Eric

Info: La Nouvelle science du politique, pp. 189-190

[ spécialisations ] [ consumérisme ] [ évolution ]

 

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tyrannie

On acclame depuis cinquante ans la chute des figures de l'autorité paternelle, mais ce n'est qu'une partie du processus, l'autre partie consiste en l'émergence d'une "loi" encore plus irrationnelle, plus cruelle, plus féroce: celle du Surmoi.

Le Surmoi ne proscrit pas en premier lieu, il inflige.

Il commande, recommande, ordonne la jouissance, il met la pression sur la "réussite sociale", la reconnaissance des seules "règles pour réussir", celles de la domination, l’exploitation des autres pour justifier ta propre assise narcissique, le Surmoi punit beaucoup plus sévèrement que "la voix de la conscience" (l'idéal du moi auquel il s'est substitué) provoquant chez le sujet des angoisses devenant insupportables, son auto-humiliation, un masochisme extrême qui peut conduire à la dépersonnalisation, la perte d'identité...

Le maître du capitalisme "digitalisé" n'apparaît plus depuis une position extérieure pour te dire: "je suis ton père", tu crois avoir digéré son autorité, mais sa voix caverneuse continue à résonner depuis ta propre intériorité: jouis!

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 18/10/20

[ intériorisation du pouvoir ] [ pression grégaire ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

séduction

Mais même si, comme l'affirme Johnson, le pouvoir et la domination ne servent aucun objectif significatif, ils ont toujours un coût. En biologie, le coût peut être douloureusement visible. Lors de la parade nuptiale, le coq faisan argus déploie les grandes plumes de ses ailes secondaires, qui sont décorées de magnifiques taches oculaires ; plus elles sont grandes, plus elles stimulent la femelle. Et plus les plumes sont longues, plus le coq produira de la progéniture. Donc les coqs les plus beaux produisent plus de descendants. Cela devrait être un avantage concurrentiel. Mais l'évolution du faisan argus s'est engouffrée dans une impasse, car le plus beau coq a des plumes si énormes et si peu maniables qu'il risque d'être dévoré par un prédateur, car il ne peut pas s'envoler assez vite. Oskar Heinroth, le professeur de Konrad Lorenz, commentait : "Après les ailes du faisan argus, la vie trépidante de l'homme civilisé occidental est le produit le plus stupide de la sélection intraspécifique !".

Auteur: Heffernan Margaret

Info: A Bigger Prize: Why Competition Isn't Everything and How We Do Better

[ spécialisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

traite des noirs

Un jour, j'ai visité le fort aux esclaves de Cape Coast, au Ghana. L'architecture m'a laissé une impression durable. Le bâtiment comptait trois niveaux. Les niveaux supérieurs abritaient le palais du gouverneur et la chapelle. Il y avait suffisamment de place pour une salle de bal et des réceptions de mariage. Les niveaux inférieurs de la même forteresse étaient l'endroit où les esclaves captifs attendaient d'être embarqués vers l'Amérique. Le palais et l'église étaient bâtis sur les tombes des esclaves. Ainsi, tandis qu'ils esclavageaient, les riches chantaient leur gratitude au Tout-Puissant, puis, tandis qu'ils gémissaient de la joie de l'amour charnel au lit, les esclaves gémissaient en attendant la délivrance. Les cris de plaisir en haut contrastaient avec les cris de douleur en bas, mais les deux n'étaient pas sans rapport. La splendeur d'en haut était bâtie sur la misère d'en bas. Aujourd'hui, le palais mondial est bâti sur une prison mondiale. La splendeur dans la misère - voilà la base de l'instabilité mondiale.

Auteur: Ngugi wa Thiongo

Info: Pour une Afrique libre

[ domination ] [ impérialisme ] [ colonialisme ] [ extrêmes ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

femmes-hommes

Par exemple, j’avais beaucoup d’a priori sur la question de la polygamie, de la domination masculine qui s’exerce sur les femmes au Sénégal. J’ai appris là-bas, dans l’intimité de la cour de ma famille, toutes les stratégies pour contourner cette domination, tout ce jeu d’ambiguïtés entre ce qu’on montre de soi et ce qui se passe réellement. Les femmes vont parfois jusqu’à valider un discours de domination masculine alors que, dans la réalité, elles ont des stratégies extrêmement puissantes qui montrent à quel point elles ont le pouvoir. Je l’ai vu avec mes cousines. Ce sont elles qui ont le pouvoir économique, le pouvoir de l’argent. Ce sont elles qui ont investi dans le commerce informel, donc elles qui tiennent les rênes du foyer. Elles ont de ce fait un pouvoir symbolique et un pouvoir réel, un pouvoir beaucoup plus fort que celui de leurs maris. En fait, elles vont l’acquérir, elles vont en jouir, elles vont le manifester, mais il ne faut pas le dire.

Auteur: Diop Alice

Info: Entretien avec Lauren Bastide pour "La Poudre", 22.02.2018

[ Afrique ] [ rôle officieux ] [ occulte matriarcat ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson