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raisonnement

En effet, la logique - la logique moderne, je viens de le dire et de le répéter - entend s’instituer, je n’ai pas dit d’une convention, mais d’une règle d’écriture. Laquelle règle d’écriture, bien sûr, se fonde sur quoi ? Sur ce fait qu’au moment d’en constituer l’alphabet, nous avons posé un certain nombre de règles, appelées axiomes, concernant leur manipulation correcte et que ceci est en quelque sorte une parole qu’à nous-mêmes nous nous sommes donnée.

Avons-nous le droit d’inscrire dans les signifiants le V et le F du vrai et du faux comme quelque chose de maniable logiquement ?

[...] Sur le vrai et le faux, les stoïciens se sont interrogés par cette voie logique :

– à savoir, qu’est-ce qu’il faut pour que le vrai et le faux aient un rapport avec la logique au sens propre où nous le plaçons ici,

– à savoir où le fondement de la logique n’est pas à prendre ailleurs que dans l’articulation du langage, dans la chaîne signifiante. C’est pourquoi leur logique était une logique de propositions et non pas de classes.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 7 décembre 1966, La logique du fantasme

[ structurel ] [ origine ] [ inconscient ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

formalisation

BOOLE refuse de faire une supposition, en disant qu’on ne peut pas concevoir une pensée qui serait régie ou exprimée par une équation du troisième degré. On ne peut même pas concevoir ce que cela serait. Pourquoi l’équation X = X^3 , par exemple, n’est-elle pas interprétable dans l’algèbre de la logique ? Elle n’est pas interprétable parce que, de quelque façon qu’on transforme cette équation, elle met en cause deux termes qui ne sont pas interprétables dans l’algèbre de la logique :

— d’une part l’expression - et il faut noter le mot "expression" - "1 + X",

— d’autre part le symbole "– 1"

Or, le symbole "-1", on peut déjà le faire apparaître un peu auparavant dans la dérivation que BOOLE n’a pas faite à partir de sa formule. En effet, il a choisi de dire : X – X² = 0. S’il avait dit : X² – X = 0, on aurait eu : X . (X –1) = 0, le "-1" eût été déjà présent, là.

Il a exclu une des deux transformations possibles qui pouvaient être !

C’est au niveau seulement de X = X^3 qu’il retrouve ce "-1". Pourquoi le symbole - je n’entends pas ici l’interprétation qu’on lui donne d’"univers" - pourquoi le symbole-même, "-1", doit-il être exclu du champ de la logique ?

Tout simplement parce qu’il ne suit pas la loi X² = X. Autrement dit, pour tirer la conclusion la plus simple, la plus immédiate, du texte de BOOLE : à l’origine de la logique mathématique, au point même où elle se fonde, est consommée l’exclusion du symbole "-1".

Pourquoi ? D’après la loi : parce qu’il est le symbole même du non identique à soi, pour autant qu’il ne suit pas cette loi de l’identité, de la non–contradiction dans l’ordre de la signification.

Pourquoi l’expression "1 + X" est–elle aussi exclue ? Elle est exclue parce que - dit BOOLE - on ne peut concevoir l’addition de rien à l’univers. Or, dans "1 + X", le "1" représente l’univers, X étant l’élément qui vient en surcroît sur cet univers. En fait, dans la formule "1 + X" , c’est X qui représente une unité, un élément unique.

Donc, ce que l’on ne peut pas accepter dans la logique mathématique, au point où elle se constitue vraiment, c’est l’excès d’un élément sur l’univers, l’excès de ce que l’on peut appeler un "+ 1", ou "1 en plus".

Auteur: Miller Jacques-Alain

Info: 30 novembre 1966, La logique du fantasme

[ décision ] [ signifiant ] [ choix ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

contentement moral

Quand on peut dire : "Je n'ai pas agi pour moi-même, mais pour un principe supérieur", en ayant eu soin de choisir ce principe le plus durable et le plus vaste possible et, au besoin, éternel, on est sûr que notre satisfaction finira très tard ou ne finira jamais.


Auteur: Pavèse Césare

Info: Le Métier de vivre

[ altruisme ] [ credo égoïste ] [ tâche infinie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

réussite

...le problème n'est pas la dureté du sort, puisque l'on obtient tout ce que l'on veut avec une force suffisante. Le problème, c'est plutôt que ce que l'on obtient dégoûte. Et alors, on ne doit jamais s'en prendre au sort, mais à son propre désir.

Auteur: Pavèse Césare

Info: Le Métier de vivre

[ échec ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

justifications

Le besoin de salut engendre autant de mal dans le monde que la tendance à la destruction. Leurs moyens diffèrent, mais les dommages sont identiques. Un homme qui cherche le salut est aussi peu tolérant que celui qui piétine tout. C'est que n'importe quelle visée conduit à la tyrannie. Les crimes commis au nom de l'empire des cieux ne sont pas moins nombreux que ceux commis au nom du paradis terrestre. Exclure quelque chose — en fonction de n'importe quoi — signifie vouloir supprimer automatiquement tout ce qui ne t'appartient pas. Chaque existence porte en elle un fanatisme incurable ; chaque être à soif de victimes. 


Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Divagations

[ despotisme ] [ pouvoir sémantique ] [ dualité ] [ violence ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par miguel

exactitude

La vérité est la lumière que nous braquons sur les choses que nous désirons connaître, et qui nous en assure la maîtrise ; mais elle est aussi ce qui fait retour sur nous et tire au clair tous les sales petits secrets que nous préférerions laisser dans l'ombre. Alors que nous convoitons la première, nous fuyons la seconde. Or si nous aimions vraiment la vérité en tant que telle, nous devrions vouloir aussi qu'elle fasse toute la lumière sur nous.

Auteur: Brague Rémi

Info: Les ancres dans le ciel : L'infrastructure métaphysique de la vie humaine

[ dualité ] [ observateur miroir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

Que s'est-il passé, alors, dans les années 1940 ? C'était l'époque des histoires de science-fiction pure, histoires à propos desquelles Kingsley Amis a affirmé qu'elles ont "l'idée pour héros". Isaac Asimov et Robert Heinlein sont de bons exemples de cette période où l'idée, tirant son origine de la science, était plus importante que la narration.

Auteur: Zelazny Roger

Info: "Point de vue d'un écrivain", 1985

[ états-unis ] [ créativité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

sagesse

Il faut qu'un œil soit en état de voir tout ce qui est visible, et ne dise pas : " Je veux du vert ", car c'est le fait d'un homme aux yeux malades. De même, une ouïe, un odorat sain doivent être prêts à tout ce qui peut être entendu ou olfacté. Une intelligence saine doit aussi être prête à tout ce qui peut arriver. Mais celle qui dit : " Puissent mes enfants avoir la vie sauve ! " ou bien : " Puissé-je, quoi que je fasse, par tous être loué ! " est un œil qui réclame du vert ou des dents qui réclament du tendre.

Auteur: Marc-Aurèle

Info: Pensées pour moi-même

[ lucidité ] [ ouverture ] [ distanciation ] [ attitude ] [ acceptation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

communauté

C’est que l’Économique n’est pas le premier des besoins. Le sommeil est bien plus tyrannique que la faim. On conçoit un état où l’homme se nourrirait sans peine ; mais rien ne le dispensera de dormir, si fort et si audacieux qu’il soit, il sera sans perceptions, et par conséquent sans défense, pendant le tiers de sa vie. Il est donc probable que ses premières inquiétudes lui vinrent de ce besoin là ; il organisa le sommeil et la veille : les uns montèrent la garde pendant que les autres dormaient : telle fut la première esquisse de la cité.


Auteur: Alain Émile Chartier dit

Info: Propos sur les pouvoirs

[ méta-moteur ] [ historique ] [ confiance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

collectivisme

Le socialisme est mort car il ne sait pas parler de la mort.

Auteur: Maris Bernard

Info: Marx, ô Marx, pourquoi m'as-tu abandonné ?

[ spiritualité ] [ politique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel