Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Nuage de corrélats : pour l'activer, cochez seulement catégorie et tag dans la recherche avancée à gauche.
Résultat(s): 94714
Temps de recherche: 0.1138s

concept psychanalytique

N’est pas trauma simplement ce qui a un moment fait irruption, a fêlé quelque part une sorte de structure qui paraît imaginée comme totale - puisque c’est à ça qu’a servi à certains la notion de narcissisme - c’est que certains événements viennent se situer à une certaine place dans cette structure, ils l’occupent, ils y prennent la valeur signifiante tenant cette place chez un sujet déterminé, c’est cela qui fait la valeur traumatique d’un événement.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 24 mai 1961

[ définition ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

écrivain

Moi, vous savez, c’est pas difficile. J’avais fini. Puisque nous parlons de "littérature", j’avais fini, comprenez moi. Après Mort à crédit, ben j’étais fini, quoi. Au fond, j’avais tout dit ce que j’avais à dire et c’était pas grand chose…

Puis alors il m’est arrivé cette saloperie, n’est-ce pas, qu’il a fallu que je foute le camp. Alors là, j’ai été pris dans une nouvelle pièce et je raconte ce que j’ai vu… Puis, c’est tout. Ça vaut la peine parce que, pour moi je veux dire, ça me donne un thème. J’ai pas à me gratter pour trouver des sujets. "Ah, la belle-mère qui adore son gendre, qui se fait enculer par son petit-fils, etc…" Moi, c’est pas la peine, c’est pas la peine. Je ne cherche pas à faire de sexologie, ni de psychologie, de métaphysique, j’ai qu’à raconter et à transposer. Évidemment, il y a la cuisine, quoi, la cuisine. On prend les faits puis on les cuisine comme il y a des gens qui mangent un poulet ou n’importe quoi.

Cuisiner, c’est pareil.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Entretien avec Louis Combelle, 1961

[ travail ] [ écriture ] [ comparaison ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

Éternel

Tout comme une ombre physique qui cache le Soleil n'affecte en rien le Soleil lui-même, qui continue de briller à pleine puissance, de même une personne qui ne ressent pas l'existence de la Direction Supérieure n'apporte aucun changement au-dessus.

Car rien ne change ci-dessus, comme il est écrit : " Je suis le Seigneur (HaVaYaH), je ne change pas. "

Auteur: Yéhouda Leib Ha-Levi Ashlag Baal Hasoulam

Info: Shamati : J'ai entendu

[ imperturbable ] [ kabbale ] [ dieu ] [ source ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

étymologie

Le mot baroque vient du mot portugais barroco, employé pour désigner des "perles qui ne sont pas parfaitement rondes" (Furetière). Au figuré, il désigne tout ce qui est "irrégulier, bizarre, inégal" (Dictionnaire de l'Académie de 1740). De là la prédilection du baroque pour le mouvement, pour la courbe et la dissymétrie, au détriment de la ligne droite. En art, le mot ne peut être séparé du contexte historique de la Contre-Réforme.


Auteur: Petitfils Jean-Christian

Info: "Louis XIII", note de bas de page

[ farfelu ] [ biscornu ] [ fantasque ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

surnaturalisation

La pré-connaissance dont parle saint Paul [Rm VIII, 29] ne signifie pas que Dieu écarterait à l’avance certains êtres de la déification. Cette erreur, celle de Luther dans son traité Du serf-arbitre, est une interprétation non seulement grossière, mais encore stupide. Elle suppose en effet une coexistence du temps et de l’éternité, et passe d’un régime à l’autre comme s’ils étaient comparables. La prescience éternelle n’est pas "avant" le déroulement temporel, ni "après". La parole de saint Paul signifie seulement ceci : notre déification est une conséquence de la connaissance que Dieu a de notre être ; ou encore : être déifiés, devenir conformes à l’image du Fils – conformes fieri imaginis Filii – c’est s’identifier à la connaissance que Dieu a de nous de toute éternité : la gnose éternelle que Dieu a de nous, c’est notre déification.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, pages 354-355

[ actualisation ] [ confusion catégorielle ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

nescience

Bienheureux l’intellect qui, au temps de l’oraison, est parvenu à l’ignorance infinie.

Auteur: Evagre le Pontique

Info: De oratione, 117

[ gnose suprême ] [ épignose ] [ christianisme ] [ docte ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

déification

[…] Evagre le répète inlassablement, seul l’intellect, et l’intellect parfaitement dépouillé, est capable de voir la Trinité. Mais encore est-il préférable de dire qu’un tel intellect est "voyant de la Sainte-Trinité", c’est-à-dire que cette vision est son essence même. Devenant ce qu’il connaît, l’intellect, par la contemplation seconde, est rendu "isangélique", égal aux anges. A ce degré en effet, l’homme n’est plus vraiment un homme : "les mondes changent et les noms sont abolis" [Traité de l’oraison]. Mais le dépouillement total est au-delà même de toute forme intelligible. Il s’agit alors de l’intellect informel. […] "L’intellect, entré dans le service des Commandements de Dieu – praxis – évolue dans la pensée des objets de ce monde ; entré dans la gnose (inférieure), il évolue dans la contemplation ; mais entré dans l’oraison, il pénètre dans la lumière sans forme qui est le lieu de Dieu". Dès cette entrée, l’intellect devient dieu par grâce. Et ainsi la contemplation de la Trinité coïncide avec la vision de son propre état "lorsque l’intellect est jugé digne de la contemplation de la Sainte-Trinité, alors, par grâce, il est lui aussi appelé dieu, étant parachevé dans la ressemblance de son Créateur". C’est pourquoi "c’est de Dieu même qu’il loue Dieu". Celui-là "possède dans la contemplation de lui-même le monde spirituel".

L’intellect est donc élevé à une dignité infinie, dignité qu’il possède en vertu même de sa nature intellectuelle. Un théologien occidental sera tenté de voir dans ces affirmations la confusion de la nature et de la grâce […]. Pourtant, il n’y a aucune confusion entre les deux ordres, car la pure nature de l’intellect est un don de Dieu. Il y a seulement une fusion totale dans une transformation éternelle. L’intellect, disons-nous, s’identifie à sa nature surnaturelle, son prototype in divinis. […] Nous touchons ici l’un des mystères les plus hauts de la science spirituelle. Dieu ne peut être vu que par lui-même, et donc, si l’intellect voit Dieu, ce ne peut être que Dieu lui-même, se voyant dans sa propre lumière. L’intellect est, dans cette vision, transformé en Dieu lui-même et c’est donc aussi dans sa propre lumière qu’il voit Dieu. […] ni distinction dualiste, ni identification moniste. Le mystère est plus profond, il est même d’une profondeur infinie. Ecoutons cette admirable histoire rapportée par Evagre : "Au sujet de cette Sainte Lumière (de l’oraison), le serviteur de Dieu Ammonios et moi nous avons demandé à saint Jean de Thébaïde si c’est la nature de l’intelligence qui est lumineuse et si c’est d’elle que vient la lumière, ou bien si quelque chose d’extérieur l’illumine. Il nous répondit : Aucun homme n’est capable de décider cette question ; mais en tout cas, sans la grâce de Dieu, l’intelligence ne saurait être illuminée dans l’oraison et délivrée des ennemis nombreux et acharnés à sa perte".

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, pages 349-350

[ christianisme ] [ triade ] [ tiers exclu ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

Trinité

Le Saint-Esprit compatissant à notre faiblesse, nous visite, même non encore purifiés ; pourvu seulement qu’Il trouve notre intelligence priant avec le désir de l’oraison véritable. Il survient et dissipe toute la phalange des raisonnements et des pensées qui l’assaillent, et la porte à l’amour (ou aux œuvres) de l’oraison spirituelle.

Auteur: Evagre le Pontique

Info: Traité de l'oraison, Hausherr, page 88

[ hypostase ] [ fonction ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

concept psychanalytique

Il se pourrait - et si vous m’entendez depuis des années : il est certain - que tout ce qu’implique ce vers quoi je vous mène, c’est que ce dont il s’agit dans notre implication [celle des psychanalystes] dans le transfert, c’est quelque chose qui est de l’ordre de ce que je viens d’appeler - en disant que cela l’intéresse - notre être. […]

Ce qui est donné quand on définit la situation objectivement, c’est ceci : que pour le malade l’analyste joue son rôle transférentiel précisément dans la mesure où, pour le malade, il est ce qu’il n’est pas… justement sur le plan de ce qu’on peut appeler la réalité. Ceci permet de juger le degré, l’angle de déviation du transfert, justement dans la mesure où le phénomène du transfert va nous aider à faire - le malade - s’apercevoir, à cet angle de déviation, jusqu’à quel point il est loin du réel à cause de ce qu’il produit - en somme à l’aide du transfert - de fictif.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 24 mai 1961

[ fonction ] [ imaginaire ] [ psychanalyse ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

concept psychanalytique

La question que je pose n’est pas celle du "contre-transfert". Ce qu’on a mis sous la rubrique du "contre-transfert" est une espèce de vaste fourre-tout d’expériences qui comporte ou qui semblerait comporter, à peu près tout ce que nous sommes capables d’éprouver dans notre métier. C’est vraiment rendre la notion désormais tout à fait inutilisable de prendre les choses ainsi, car il est clair que c’est faire entrer toutes sortes d’impuretés dans la situation : il est clair que nous sommes hommes, et comme tels affectés de mille façons par la présence du malade. Et cela pose le problème même de ce qu’il s’agit de faire dans un cas défini par ses coordonnées toutes particulières. Mettre tout cela sous le registre du contre-transfert, l’ajouter à ce qui doit être considéré essentiellement comme notre participation au transfert, c’est rendre vraiment la suite des choses impossible.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 24 mai 1961

[ critique ] [ indéfinition ]

 
Commentaires: 5
Ajouté à la BD par Coli Masson