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extraterrestres

Question : - Pourquoi l'hypothèse du contrôle évoque essentiellement les ovnis et personnages qui y sont associés ? Cette manipulation de l'espace et du temps ne pourrait-elle se matérialiser dans la vie courante, dans la rue, dans les logements ?

JV: - On peut tout-à-fait imaginer un système de contrôle qui ferait graduellement basculer notre réalité (à la fois physique et sociale) pour la remplacer par "autre chose". C'est le mécanisme que Jorge-Luis Borges a décrit dans sa nouvelle, Tlön Uqbar Orbis Tertius.

Auteur: Vallée Jacques

Info:

[ littérature ] [ fantastique ] [ fondu-enchainé ]

 

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pompette

L’air frais du dehors ne chassa pas mon ivresse. La rue, pleine de monde, était floue comme quand on essaie les lunettes de quelqu’un. Les têtes des gens ressemblaient à des masques. Les phares des automobiles passaient à la hauteur de mon ventre. J’avais du coton dans les oreilles. Les moteurs de taxis avaient un air de ferraille chaude, sans valeur. Le trottoir bougeait sous mes pieds, comme quand on se pèse. On eût dit une rue de rêve, avec des lumières n’importe où.

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Mes amis

[ bourré ] [ alcool ] [ vision du monde ] [ description ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

impuissance

Mes rêves sont des visions absolument identiques qui reviennent inlassablement, je fais toujours le même rêve. Je suis sous le porche de notre immeuble, au pied de l'escalier, derrière la porte cochère au verre armé inexpugnable, renforcée d'une armature de fer, et j'essaie d'ouvrir la serrure. Il y a une ambulance dans la rue, les silhouettes des infirmiers, floues à travers la vitre, sont d'une taille surnaturelle, leurs visages enflés sont entourés d'un halo, comme la lune. La clé tourne. Je m'escrime en vain.

Auteur: Szabo Magda

Info: la porte

[ onirisme ]

 

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écriture

Comment un type qui ne s'intéresse à presque rien peut-il écrire quoi que ce soit ? Eh bien, j'y arrive; J'écris sur tout le reste, tout le temps : un chien errant dans la rue, une femme qui assassine son mari, les pensées et les sentiments d'un violeur à l'instant où il mord dans son hamburger ; la vie a l'usine, la vie dans les rues et dans les chambres des pauvres, des invalides et des fous, toutes ces conneries, j'écris beaucoup de conneries dans le genre...

Auteur: Bukowski Charles

Info: Shakespeare n'a jamais fait ça

[ question ] [ recette ]

 
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homme-par-femme

KRALIK : Il y a beaucoup de choses que vous ignorez à mon sujet, mademoiselle Novak. En fait, il se pourrait qu'on ne se connaisse pas du tout, vous et moi. (Il la regarde droit dans les yeux.) On fait rarement l'effort, hélas, de gratter sous la surface des choses. KLARA : Monsieur Kralik, je me garderais bien de gratter VOTRE surface. Je sais exactement ce que je trouverais : une vitrine vide à la place du coeur, des colonnes de chiffres raturés en guise d'âme.

Auteur: Laszlo Miklos

Info: La Boutique au coin de la rue, Acte III, Scène 2

[ dévoilé ] [ calculateur ]

 

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tenue

Quand il sortit dans la rue, botté et vêtu de cuir, il n’était plus du tout celui qu’il avait coutume d’être vêtu avec son manteau de lycéen et ses bottines anglaises. Son dos un peu voûté, que plus personne ne lui reprochait à la maison, s’était redressé de lui-même, tendu sous la veste comme la corde d’un arc. Les bottes réclamaient une démarche particulière, et cette démarche lui était venue toute seule, comme si ses jambes savaient comment se mouvoir selon la manière dont elles étaient chaussées.

Auteur: Kourkov Andreï

Info: L'oreille de Kiev

[ uniforme ] [ conditionnant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

angoisse

Les ténèbres furent le cauchemar de mon enfance. Les ténèbres et aussi Staline. Je supportais mieux les ténèbres : elles avaient un début au crépuscule, et une fin à l’aube, et elles n’avaient pas toujours l’opacité des ténèbres bibliques. Tandis que Staline, ce voyeur génial, était partout. A tous les coins de rue, sur toutes les affiches, jusque dans nos rêves. Le guide, le timonier, le père. Souvent, j’essayais de le fixer en pleine lumière pour vaincre ma phobie. En vain. La terreur ne me lâchait pas l’âme.

Auteur: Bednarski Piotr

Info: Les neiges bleues

[ dictature ] [ peur ]

 

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espérance

De toute façon, c'est ça que les jeunes Nigérians veulent, qu'on leur vende du rêve, ils veulent boire du champagne dans la voiture de course, ils veulent visiter le penthouse avec vue sur la mer, ils veulent qu'on leur dise qu'ils ont beau se réveiller chaque matin dans leur baraque de tôle pourrie au milieu des pneus abandonnés et des rats crevés, la richesse et la gloire sont au coin de la rue, oui d'accord, pour un sur un million, mais qu'est-ce qu'ils en ont à foutre, puisque ce sera eux, forcément.

Auteur: Le Tellier Hervé

Info: L'anomalie

[ mensonge délibéré ] [ publicité ] [ propagande occidentale ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

règlementation

L'une des ironies de notre époque, c'est que, en même temps que la rue est devenue la denrée la plus demandée de la culture publicitaire, la culture de la rue se voit elle-même prise d'assaut. De New York à Vancouver et à Londres, les sévères mesures policières contre les graffiti, l'affichage, la mendicité, l'art dans la rue, les jeunes avec leurs raclettes à pare-brise, le jardinage communautaire et les vendeurs à la sauvette sont rapidement en train de criminaliser tout ce qui fait vraiment la vie de la rue dans une ville.

Auteur: Klein Naomi

Info: No logo

[ big brother ] [ censure ] [ paradoxe ]

 

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média

La première chose sur laquelle on fait beaucoup d'erreurs, c'est qu'on croit que la liberté d'information, le droit à la liberté de la presse, c'est un droit du journaliste. Mais pas du tout, c'est un droit du lecteur du journal. C'est-à-dire que ce sont les gens, les gens dans la rue, les gens qui achètent le journal, qui ont le droit d'être informés. Ce sont les gens qui travaillent dans une entreprise, dans un chantier, dans un bureau qui ont le droit de savoir ce qu'il se passe et d'en tirer les conséquences.

Auteur: Sartre Jean-Paul

Info:

[ indépendance ]

 

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