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art pictural
Lorsque nous entrons aujourd'hui dans la chapelle Sixtine, nous sommes subjugués par la splendeur d'une peinture entièrement nouvelle qui ne s'attarde pas sur le charme des paysages, sur les harmonieuses architectures classiques ni sur la rigoureuse précision de la perspective. Ce que nous voyons en revanche, c'est une sauvage prolifération d'êtres humains aux dimensions les plus disparates. Ses quatre prédécesseurs s'étaient scrupuleusement mis d'accord pour peindre tous des personnages de la même dimension comme s'ils étaient l'oeuvre d'un seul peintre. Michel-Ange couvre à lui seul la voûte de la chapelle de plus de trois cents figures distinctes dans un triomphe délirant de disproportions, comme si des légions d'artistes différents avaient travaillé plafond. Hommes, nabots, géants, lilliputiens, titans, farfadets; les personnages les plus déconcertants sont des hommes très musclés et nus, tous aussi merveilleux les uns que les autres, et il y en a une vingtaine, Que représentent-ils ? ne sont évidemment pas des saints ni des apôtres, ni des Prophètes, ni des philosophes de l'Antiquité, Peut-être représentent-ils simplement ce dont ils ont l'apparence, le sujet préféré de Michel-Ange, son unique obsession esthétique. Ils débordent d'énergie en se tordant dans tous les sens et en bandant leurs muscles : chacun est dans une position différente, mais tous, sans exception, sont assis. C'est la position de la force maximale et de la beauté optimale, comme l'artiste l'a appris en observant le Groupe du Laocoon et le Torse du Belvédère.
Auteur:
Mercadini Roberto
Années: 1981 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: dramaturge, écrivain et Youtubeur.
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Le génie et les ténèbres : Léonard de Vinci et Michel-Ange
homme-animal
Le plongeur italien Enzo Maiorca, légende de l’apnée et héros du Grand Bleu, avait jeté l’ancre au large de Syracuse en Sicile. Il était dans l’eau et parlait à sa fille Rossana qui était restée à bord du yacht lorsqu'il sent quelque chose qui le touche légèrement dans le dos.
Il se retourne et se retrouve nez-à-nez avec un dauphin et se rend alors compte que le dauphin ne veut pas jouer mais veut lui passer un message. L'animal plonge et Enzo le suit jusqu'à une profondeur d'environ 12 mètres.
Et là, piégé dans un filet abandonné, il découvre un autre dauphin, qui se débat désespérément. Enzo comprend et remonte a la surface pour demander à sa fille de lui passer les couteaux de plongée.
Rapidement, tous deux parviennent à libérer le dauphin, qui, libéré, émerge de l’eau, en émettant un cri presque humain - selon Enzo.
(Un dauphin peut rester sous l'eau jusqu'à 10 minutes, puis meurt asphyxié.)
Et là, surprise : c’était en fait un dauphin femelle, enceinte! Le dauphin mâle n’arrêtait pas de tourner autour d’Enzo et de sa fille puis s'est arrêté devant Enzo, lui a touché la joue avant de s'éloigner avec sa dauphine.
Enzo Maiorca aime à terminer son histoire en disant : "Tant que l'homme n'aura pas appris à respecter le monde animal et à lui parler, il ne connaîtra jamais son véritable rôle sur Terre".
Auteur:
Internet
Années: 1985 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: R
Profession et précisions: tous
Continent – Pays: Tous
Info:
[
entraide
]
[
anecdote
]
poème
Je suis née de la mer et ne le savais plus
Trop de pavots avaient maculé mes pieds nus
Les soirs où les bergers m'appelaient dans la ronde
Pour passer le furet de ma main dans leurs mains
Furet des bois jolis furet des vieux jardins.
Je suis née de la mer et ne le savais plus
Trop de chênes avaient appris à mon corps nu
Cette haute caresse où l'écorce connaît
La façon d'arracher aux jeunes filles blondes
Des gouttes de bonheur de quelque sainte plaie.
Je suis née de la mer et ne le savais plus
Trop de bêtes avaient partagé mon cœur nu
Dans les hautes futaies habitées par la lune
Trop de sangliers forts à renifler l'oronge
Trop de biches mes sœurs effrayées par leurs songes
Trop de martins-pêcheurs gonflés d'humides chants
Délivrés par leurs becs en baisers trop savants.
Je suis née de la mer et ne le savais plus
Mais l'homme au bras marin me parla de l'écume
Et l'humus des forêts fut le sable des dunes
Et les bergers laissant leurs troupeaux de moutons
Au premier loup venu gardèrent des poissons
Le nez du sanglier fouilla le goémon
La biche apprivoisa chaque lame de fond
Et les désirs des fûts chantèrent un navire
Que les oiseaux pêcheurs voilèrent sans rien dire
De leurs ailes tendues à des ciels inconnus.
Je suis née de la mer et ne l'ai reconnu
Qu'au bras de mon amour et ne l'oublierai plus.
Auteur:
Vannier Angèle
Années: 1917 - 1980
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: poétesse
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Choix de poèmes, Seghers Editeur, 1961
[
océanique
]
historique
Selon Girard, c’est le judéo-christianisme qui nous a appris à repérer le mécanisme sacrificiel par lequel les sociétés conjurent la violence mimétique en la polarisant sur une victime émissaire. La Bible hébraïque et les Evangiles révèlent ce qui doit demeurer caché pour que le procédé jouisse de sa pleine efficacité : la victime qu’on élimine est innocente de la gangrène sociale dont on la rend responsable. […]
En retirant aux sociétés humaines l’usage libre et innocent d’un moyen aussi efficace pour se purger de la violence mimétique qui menace périodiquement de les emporter, le judéo-christianisme a davantage fragilisé ces sociétés qu’il ne les a renforcées. […]
Contre le déchaînement de la violence mimétique, les sociétés modernes, interdites de rites sacrificiels – ou plutôt, très contraintes sur ce chapitre – ont dû recourir à d’autres instruments de régulation sociale. Entre autres, la production de masse, chargée de calme momentanément – très momentanément – l’envie ; l’apparition d’une instruction obligatoire prolongée, dont une des fonctions est d’inculquer à tous les enfants les principes de la vie commune ; la place croissante prise par le droit, saisi de tous les conflits et appelé à les trancher avant qu’ils puissent s’étendre ou prendre de dangereuses proportions ; le développement de la police, veillant au respect des lois et arrêtant les contrevenants, ainsi que la multiplication des prisons maintenant ces derniers à l’écart. Sans parler d’une multitude d’autres instances régulatrices comme les hôpitaux psychiatriques, l’industrie pharmaceutique pourvoyeuse de neuroleptiques, l’industrie des loisirs charge d’épuiser les surplus d’énergie en dérivatifs inoffensifs.
Auteur:
Rey Olivier
Années: 1964
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: mathématicien, philosophe, essayiste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Une folle solitude", pages 34 à 36
[
contention
]
[
vie en société
]
science
Prenons un chercheur qui veut se faire attribuer des crédits budgétaires. Plus son équipement coûtera cher et plus son personnel sera nombreux, mieux ce sera pour lui. Même si ses recherches ne donnent rien de valable, il aura toutes les peines du monde à le reconnaître et à changer de route, surtout si cette autre route implique moins de personnel et du matériel moins coûteux. Le système des crédits budgétaires inculque donc une conception conservatrice du problème, et une méfiance envers les autres possibilités de recherche. Ainsi, toute personne qui suggèrera qu'on abandonne un projet dispendieux et qu'on s'attaque à quelques chose de simple comme les vitamines se rendra extrêmement impopulaire auprès de ses collègues. [...]
Mon expérience m'a appris qu'à l'exception de quelques cas notables, les médecins sont des gens conservateurs, sectaires et dogmatiques. Ils doivent mémoriser tant de faits qu'ils répugnent en plus à réfléchir à ces faits ou à les relier les uns aux autres de quelques manière que ce soit. Si c'est pas dans leurs manuels, c'est pas prouvé ![...]
Il y a un siècle, "l'opinion médicale informée",comme on dit dans les manuels de médecine, affirmait que la masturbation menait aux lésions cérébrales, à la paralysie et à la démence, et les médecins acceptaient ce dogme ridicule malgré les preuves écrasantes du contraire. Que peut-on bien attendre de chercheurs qui refusent de voir ce qu'il y a sous leurs yeux ? Si nous avions attendu après la profession médicale pour nous dire que la terre est ronde, on croirait encore qu'elle est plate...
Auteur:
Burroughs William S.
Années: 1914 - 1997
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Essais (Titre 85. Pages 238,239)
[
critique
]
[
reproduction structurelle
]
[
subventions
]
mal du pays
Que faisait-il ici, chez des étrangers ? S’il avait été chez lui, dans son havre de pêche, il aurait pu aller en hiver aux Lofoten et prendre des merlans en été. Il aurait pu faire beaucoup, beaucoup de choses et vivre content. Alors il aurait épousé la petite Ragna et pris la ferme de ses parents ; il y aurait élevé son bétail, cultivé ses champs. Oui, il n’aurait pas eu besoin de rôder un soir d’hiver, comme aujourd’hui, en gémissant de chagrin et d’amour !
Il se sentait abandonné, il avait la nostalgie, il voulait retourner chez lui. Son village était pauvre, mais clair et riant en été : hanté par les nymphes et les génies des eaux ; fertile en légendes l’hiver. Il n’y avait pas un endroit pareil. Et ceci seulement : Ragna avait une si jolie bouche quand elle riait, étant petite et tout le temps qu’elle avait grandi ! Tous les enfants avaient un si joli sourire au village ! Et, s’il voulait penser à quelque chose de plus imposant encore, nulle part dans le monde entier, on ne contemplait d’aussi belles montagnes. Dès le mois de mars, on voyait arriver les étourneaux et, bientôt après, les oies sauvages. O Merveille des vols en soc de charrue et des voix d’oiseaux sous le ciel, devant quoi son père et sa mère lui avaient appris à se découvrir et à se taire ! Oui, il voulait retourner chez lui ! Il voulait faire voile vers le Nord, avec le cotre de Knoff, et retourner des Lofoten chez lui !
Auteur:
Hamsun Knut
Années: 1859 - 1952
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Norvège
Info:
Dans "Vagabonds", édition Pochothèque, trad. J. Petithuguenin, page 982-983
[
souvenirs
]
[
idéalisation
]
[
vie rêvée
]
[
regrets
]
[
Heimweh
]
déclaration d'amour
J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi sans ce balbutiement
J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par les mains dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues
Terre terre voici ses rades inconnues
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.
Auteur:
Aragon Louis
Années: 1897 - 1982
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Que serais-je sans toi ?
[
poème
]
inspiration
Même en plein jour, on peut apprendre à voir chamaniquement les aspects non ordinaires d’un phénomène naturel. Par exemple, voici une méthode de vision dans la pierre, technique que j’ai apprise auprès d’un homme-médecine sioux lakota. Tout d’abord, choisissez une question à laquelle vous désirez recevoir une réponse. Puis marchez simplement dans une étendue sauvage jusqu’à ce que sur le sol, une pierre grosse comme deux poings semble attirer votre attention. Prenez-la et transportez-la jusqu’à un endroit où vous pouvez vous asseoir confortablement avec elle.
Placez la pierre sur le sol devant vous, posez la question à laquelle vous désirez recevoir une réponse. Examinez soigneusement la surface supérieure de la pierre jusqu’à ce que vous soyez capable de discerner une ou plusieurs créatures vivantes formées par ses lignes, crevasses et irrégularités. Cela peut prendre quelques minutes.
Lorsque vous êtes satisfait d’avoir discerné un ou plusieurs animaux, plantes, insectes, visages, formes humaines ou autres entités à la surface de la pierre, pensez à ce que la pierre essaie de vous dire sur la question que vous avez posée. Fixez votre conclusion dans votre esprit, puis retournez la pierre. Réitérez le même processus de vision et de réflexion en utilisant cette nouvelle surface. Si la pierre est assez épaisse, vous pouvez répéter le processus avec ses deux faces restantes.
Ensuite, considérez calmement la façon dont les communications individuelles de chacune des quatre faces se rassemblent pour former un message qui constitue une réponse à votre question. Pour finir, avec respect et gratitude, reposez la pierre dans la position et à la place où vous l’avez trouvée.
Auteur:
Harner Michael
Années: 1929 - 2018
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: anthropologue
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Dans La voie du chamane, page 100
[
quête
]
[
silence
]
[
communion
]
[
divination
]
[
méthode
]
dernières paroles
Sa soeur Mona Simpson explique comment elle est arrivée à son chevet après qu'on lui ait demandé de venir le plus rapidement possible.
"Son ton était affectueux, cher, aimant, mais comme quelqu'un dont les bagages sont déjà bien rangés dans le véhicule, son voyage était déjà entamé, même s'il était désolé, vraiment profondément désolé, de nous quitter", écrit-elle.
A son arrivée elle a retrouvé Steve entouré de sa famille : "il regardait dans les yeux de ses enfants comme s'il ne pouvait déverrouiller son regard".
Et puis son état s'est détérioré plus avant. "Sa respiration a changé. Elle est devenue profonde, délibérée, volontaire. Je pouvais sentir qu'il avait besoin de calculer ses pas, de pousser plus loin. C'est ce que j'ai appris : il y travaillait. La mort n'est pas venue à Steve, il l'a atteinte."
Après cette dernière nuit son frère a commencé à s'échapper. "Son souffle trahissait une voie difficile, un chemin escarpé, l'altitude. Il semblait grimper."
Mais parallèlement à cette volonté, cette éthique de travail, cette force, il avait aussi une capacité d'émerveillement, la croyance de l'artiste en l'idéal, en l'encore plus beau plus tard. Avant de partir, quelques heures plus tard, il a regardé sa sœur Patty, puis longuement ses enfants, puis la compagne de sa vie, Laurene, et puis par-dessus leurs épaules, au loin. Avec ces mots :
'Oh wow. Oh wow. Oh wow.'
Six syllabes difficile à cerner, qui alimenteront les conjectures pour un homme qui captiva le monde des affaires et de la création.
Auteur:
Jobs Steve
Années: 1955 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: informaticien
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
https://www.theguardian.com/ oct 31, 2011
[
.
]
christianisme
"Au commencement était le Verbe", je suis bien d’accord. Mais avant le commencement, où est-ce qu’il était ? C’est cela qui est vraiment impénétrable. […]
Dans l’Ecriture juive, l’Ecriture sainte, on voit très bien à quoi sert que le Verbe ait été non pas au commencement, mais avant le commencement. C’est que, comme il était avant le commencement, Dieu se croit en droit de faire toutes sortes de petites semonces aux personnes à qui il a fait un petit cadeau, du genre "petit-petit-petit", comme on donne aux poulets. Il a appris à Adam à nommer les choses. Il ne lui a pas donné le Verbe, parce que ce serait une trop grosse affaire, il lui a appris à nommer. Ce n’est pas grand-chose que de nommer, c’est tout à fait à la mesure humaine. Les êtres humains ne demandent que ça, que les lumières soient tempérées. La lumière en soi, c’est absolument insupportable. […]
Je suis pour saint Jean et son "Au commencement était le Verbe", mais c’est un commentaire énigmatique. Cela veut dire ceci : pour cet être charnel, ce personnage répugnant qu’est un homme moyen, le drame ne commence que quand le Verbe est dans le coup, quand il s’incarne, comme dit la religion, la vraie*. C’est quand le Verbe s’incarne que ça commence à aller vachement mal. Il n’est plus du tout heureux, il ne ressemble plus du tout à un petit chien qui remue la queue, ni non plus à un brave singe qui se masturbe. Il ne ressemble plus à rien du tout. Il est ravagé par le Verbe.
Auteur:
Lacan Jacques
Années: 1901 - 1981
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Le triomphe de la religion", éd. du Seuil, Paris, 2005, pages 89-90, * c'est-à-dire, pour Lacan, la religion romaine, ainsi qu'il s'en explique dans cette citaiton
[
angoisse
]
[
subversion intérieure du discours
]
[
réel
]
[
pouvoir sémantique
]
[
puissance de l'imaginaire linguistique
]
[
désordonnée mémétique
]