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couple

Le commandant Lavergne comparut devant Fouquier-Tinville et fut condamné à mort. Au momentoù la sentence fatale est prononcée, on entend dans l'auditoire des cris énergiques et répétés de Vive le roi ! Le tribunal ordonne qu'on se saisisse de la personne assez audacieuse pour le braver ainsi. On lui amène Mme Lavergne, qui déclare qu'elle n'a trouvé que ce moyen de partager le sort de son mari. Les juges font droit à sa demande.

Auteur: Mortimer-Ternaux Louis

Info: Histoire de la Terreur

[ fidélité ] [ révolution française ] [ exécution ] [ anecdote ]

 

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laisser-aller

Vivre dans la déchéance signifie qu'il y a des aliments pourris dans le réfrigérateur, des crottes de souris partout, que les poubelles débordent parce qu'elles n'ont pas été vidées depuis des semaines et que la machine à laver est en panne depuis des mois - avec des vêtements mouillés qui moisissent dedans - mais qu'aucun réparateur n'a été appelé. La déchéance a une très mauvaise odeur.
La déchéance n'est pas une question d'argent. Elle se produit quand les gens sont tristes.

Auteur: Lowry Lois

Info: Les Willoughby

[ saleté ] [ déprime ]

 

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parlote

Petite, je ne m'exprimais guère, je ne riais jamais. Réfugiée dans les livres, la rêverie, la nature, j'aimais marcher seule, pieds nus, sur l'herbe tiède. Contemplative... Entre deux émissions, je redeviens un peu comme ça. Peut-être parce que j'ai trop de respect pour le langage, je souffre des conversations où rien ne se dit, où les mots tournent sur eux-mêmes comme dans le tambour vide d'une machine à laver. Délavés, déteints, déformés, sans plus de couleurs ni d'éclat. Je préfère le retrait alors.

Auteur: Noiville Florence

Info: L'illusion délirante d'être aimé, p. 15

[ bavard ] [ agacement ] [ fuite ] [ rapports humains ]

 

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sport

L'océan est son arrière-cour, son havre, son terrain de jeu, son refuge, son église. Il y entre pour se sentir bien, se laver, se rappeler que vivre, c'est chevaucher une vague. Il croit que la vague est un message tangible de Dieu, chargé de lui apprendre que toutes les bonnes choses de la vie sont libres et gratuites. Boone s'affranchit donc tous les jours, parfois jusqu'à deux ou trois fois, mais toujours, toujours avec la patrouille de l'aube. Boone Daniels ne vit que pour surfer.

Auteur: Winslow Don

Info: La patrouille de l'aube

[ passion ]

 

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sale

Moi je n'assassine pas la nature. Et le feu, le feu sacré, je l'allume la nuit, dans la cuisine pour que les dieux lares et les pénates me protègent. Michelle redoute une explosion mais elle a tort. Me laver ? Non, je ne me lave pas. Si je me lavais je tuerais les bactéries qui se trouvent dans mes cheveux, ma barbe mes dents. Une extermination. Ils sont la vie, nous non ; eux, ils constituent l'univers invisible, grand et polymorphe, dont nous ne sommes que les hôtes impuissants, la conscience morte...

Auteur: Ercolani Marco

Info: J'entends des voix. Ecrit avec Lucetta Frisa

[ désespoir ]

 

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insulte

Ma belle, il faut que je te dise clairement que je ne t'aime pas. Pas une once d'amour, si on mesure en or ; pas un centime, si on mesure en argent ; pas un grain, si on mesure en céréales. Tu es aussi orgueilleuse en matière de richesse qu'en matière de beauté. Seulement, pour moi, tu n'es qu'une fleur en papier qui ne peut ni s'épanouir, ni se faner, ni s'altérer. Une fleur factice, sans parfum, sans éclat, qu'on peut laver quand elle devient sale. Pas du tout le genre de fleurs que j'apprécie.

Auteur: Duong Thu Huong

Info: Sanctuaire du coeur

[ froideur ] [ injure ] [ pour femme ]

 

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vie quotidienne

Sans nouvelles de son mari, sans argent, Marina [Tsvetaieva] survit du mieux qu’elle peut. L’avenir lui semble absolument impénétrable. Un témoin se souviendra d’elle, "pieds nus, une robe déchirée dans laquelle elle devait certainement dormir". Un jour, un cambrioleur s’introduit chez elle ; ému par sa misère, il lui propose un peu d’argent.
Marina croule sous les tâches ménagères : chercher du bois de chauffage ou n’importe quel combustible, éplucher les rares pommes de terre, cuisiner, laver la vaisselle, laver le linge, s’occuper des enfants. Parfois, à la lueur d’une lampe, tard dans la nuit, elle écrit quelques vers.

Auteur: Pajak Frédéric

Info: Dans "Manifeste incertain", volume 7, page 171

[ pauvreté ] [ poète ] [ fragment biographique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

narcisse

Il arrive qu’on ressente parfois de brusques appels de solitude. Même la vie amoureuse engendre à l’improviste de brusques appétits paniques de solitude. C’est l’envie de se retrouver seul, de faire des gestes sans témoin. C’est l’envie de relâcher les traits, d’ôter son visage. À vrai dire, c’est quelquefois simplement l’envie de prendre un bain ou de se couper les ongles. Ce sont des convoitises d’ermite d’une heure ou deux. C’est l’envie de se laver le cœur dans le silence. De se chuchoter à soi-même dans le silence sa paresse et son vide et de se savonner soi-même comme un ancien bébé.

Auteur: Quignard Pascal

Info: La nuit et le silence

[ retrait ] [ doute ] [ pause détente ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

conclure

Je voyais les jours de l'année s'étaler devant moi, comme une succession de boîtes blanches, brillantes, et pour séparer chaque boîte de la suivante, il y avait comme une ombre noire, le sommeil... Malheureusement pour moi, la longue zone d'ombre qui séparait les boîtes les unes des autres avait disparu, et je voyais chaque jour briller devant moi une sorte de large route blanche, désertique.
Il me semblait idiot de laver un jour ce qu'il faudrait relaver le lendemain.
J'étais fatiguée, rien que d'y penser.
Je voulais faire les choses une fois pour toutes et en finir avec elles pour de bon.

Auteur: Plath Sylvia

Info: La cloche de détresse, p.140

[ ennui ]

 

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dégoût

Personnellement, je n'ai rien contre les cimetières, je m'y promène assez volontiers, plus volontiers qu'ailleurs, je crois, quand je suis obligé de sortir. L'odeur des cadavres, que je perçois nettement sous celle de l'herbe et de l'humus, ne m'est pas désagréable. Un peu trop sucrée peut-être, un peu entêtante, mais combien préférable à celle des vivants, des aisselles, des pieds, des culs, des prépuces cireux et des ovules désappointés. Et quand les restes de mon père y collaborent, aussi modestement que ce soit, il s'en faut de peu que je n'ai la larme à l'oeil. Ils ont beau se laver, les vivants, beau se parfumer, ils puent.

Auteur: Beckett Samuel

Info: Premier Amour, Les Editions de Minuit, p.8

[ vie ] [ mort ]

 

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