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chainon manquant

La question de l'origine de l'arbre de vie, vieille de plusieurs décennies, pourrait enfin être résolue

Des scientifiques utilisent une nouvelle application de l'analyse chromosomique pour répondre enfin à une question qui a interpellé les biologistes pendant plus d'un siècle.

Après des décennies de débats, des scientifiques pensent avoir identifié l'ancêtre le plus récent de la sœur de tous les animaux grâce à l'utilisation novatrice d'une technique analytique. Cette découverte résout une question centrale concernant l'évolution de l'arbre de la vie animale dans son ensemble.

Tous les animaux descendent d'un seul ancêtre commun, un organisme multicellulaire qui a probablement vécu il y a plus de 600 millions d'années. Cet ancêtre a eu deux descendances : l'une qui a conduit à l'évolution de toute la vie animale, et l'autre qui est considérée comme la sœur de tous les animaux.

Dans leur quête pour identifier les animaux vivants les plus étroitement liés à ce groupe jumeau, les scientifiques ont réduit les possibilités à deux candidats : les éponges de mer et les méduses à peigne (cténophores). Cependant, les preuves concluantes de l'existence de l'un ou l'autre de ces candidats n'ont pas encore été apportées.

Une nouvelle étude, publiée le 17 mai dans la revue Nature, vient de résoudre ce débat de longue haleine grâce à l'utilisation novatrice de l'analyse chromosomique.

La solution est apparue alors que Darrin T. Schultz, auteur principal et actuel chercheur postdoctoral à l'université de Vienne, et une équipe multi-institutionnelle séquençaient les génomes (l'ensemble des informations génétiques) de la méduse et de ses proches parents afin de mieux comprendre leur évolution.

Plutôt que comparer des gènes individuels, l'équipe a examiné leur position sur les chromosomes d'une espèce à l'autre. Bien que l'ADN subisse des modifications au cours de l'évolution, les gènes ont tendance à rester sur le même chromosome. Dans de rares cas de fusion et de mélange, les gènes sont transférés d'un chromosome à l'autre dans le cadre d'un processus irréversible. Schultz compare ce processus au mélange d'un jeu de cartes. Si vous avez deux jeux de cartes et que vous les mélangez "il est impossible de les démélanger comme elles étaient avant, la probabilité d'une telle opération est presque impossible", a déclaré Schultz à Live Science.

En d'autres termes, une fois qu'un gène s'est déplacé d'un chromosome à l'autre, il n'y a pratiquement aucune chance qu'il réapparaisse dans sa position d'origine à un stade ultérieur de l'évolution. En examinant le mouvement à grande échelle de groupes de gènes à travers les groupes d'animaux, Schultz et son équipe ont pu obtenir des informations importantes sur l'arbre généalogique de ces animaux.

L'équipe a trouvé 14 groupes de gènes qui apparaissaient sur des chromosomes distincts chez les méduses à peigne et leurs parents unicellulaires "non animaux". Il est intéressant de noter que chez les éponges et tous les autres animaux, ces gènes ont été réarrangés en sept groupes.

Étant donné que l'ADN de la méduse à peigne conserve les groupes de gènes dans leur position d'origine (avant leur réarrangement en sept groupes), cela indique qu'elle est la descendantes du groupe frère qui s'est détaché de l'arbre généalogique animal, avant que le mélange ne se produise.

En outre, les réarrangements de l'emplacement des gènes qui étaient communs aux éponges et à tous les autres animaux suggèrent un ancêtre commun dont ces réarrangements sont l'héritage. Ces résultats résolvent donc la question controversée quant à l'ensemble de l'arbre de vie des animaux et son origine.

Depuis que les ancêtres des méduses à peigne et des éponges se sont détachés de l'arbre généalogique, leurs descendants modernes n'ont cessé d'évoluer, de sorte que nous ne pouvons pas utiliser ces informations pour indiquer à quoi ressemblaient exactement les premiers animaux. Toutefois, les scientifiques estiment qu'il sera très utile d'étudier ces animaux modernes à la lumière de ces nouvelles informations sur leur lignée. "Si nous comprenons comment tous les animaux sont liés les uns aux autres, cela nous aide à comprendre comment les animaux ont évolué et ce qui fait d'eux ce qu'ils sont", a déclaré M. Schultz.

Auteur: Internet

Info: https://www.livescience.com/, 22 mai 2023, article de Sarah Moore

[ animal-végétal ] [ évolution du vivant ] [ septénaire ]

 

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chimiosynthèse radioactive

La découverte à Tchernobyl de cet être vivant unique au monde ouvre la voie à de nombreuses perspectives enthousiasmantes pour l’humanité

Un invité inattendu à Tchernobyl a attiré l’attention des scientifiques du monde entier pour ses propriétés uniques et son potentiel révolutionnaire : le cladosporium sphaerospermum. Ce micro-organisme extraordinaire ne se contente pas de survivre dans un environnement hautement radioactif, il prospère grâce à sa capacité à convertir les radiations en énergie vitale, faisant de lui un allié précieux pour l’humanité, notamment dans la recherche spatiale.

Découverte et caractéristiques du champignon de Tchernobyl

Identifié pour la première fois en 1986 dans les environs de la centrale nucléaire de Tchernobyl après la catastrophe, le Cladosporium sphaerospermum appartient à la catégorie des organismes extrêmophiles. Ces êtres vivants exceptionnels sont capables de résister à des conditions environnementales extrêmes, là où la plupart des autres espèces périraient. Ce champignon se distingue par sa couleur gris-vert caractéristique et sa texture veloutée. Ses colonies se développent de manière aplatie, formant des structures arborescentes composées de chaînes de conidies sombres et rondes. Les conidies, mesurant entre 3 et 4,5 μm de diamètre, sont généralement unicellulaires mais peuvent former des chaînes par bourgeonnement.

Un champignon radiotrophique

La particularité la plus remarquable du Cladosporium sphaerospermum réside dans sa nature radiotrophique. Contrairement à la majorité des organismes qui subissent les effets néfastes des radiations, ce champignon les utilise comme source d’énergie. Ce processus, comparable à la photosynthèse chez les plantes, lui permet de convertir les radiations ionisantes en énergie nécessaire à sa croissance et à sa reproduction. Cette capacité unique est attribuée à la présence de mélanine dans ses cellules. La mélanine, un pigment foncé, joue un rôle crucial dans l’absorption et la conversion des radiations en énergie utilisable par le champignon. Des études ont montré que l’exposition aux radiations modifie rapidement les propriétés chimiques de la mélanine, augmentant ainsi l’efficacité du transfert d’électrons dans les cellules du Cladosporium sphaerospermum.

Potentiel pour l’exploration spatiale

Les propriétés exceptionnelles de ce champignon ont suscité un vif intérêt dans le domaine de l’exploration spatiale. Les chercheurs envisagent son utilisation comme bouclier biologique pour protéger les astronautes des radiations cosmiques lors de missions de longue durée, notamment vers Mars. Des expériences menées à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS) ont démontré que le Cladosporium sphaerospermum peut non seulement survivre mais aussi se développer plus rapidement dans l’environnement spatial. Une fine couche de ce champignon a permis de filtrer un pourcentage significatif des radiations, laissant entrevoir la possibilité de créer un bouclier biologique efficace pour les futures missions spatiales.

Applications potentielles

Au-delà de l’exploration spatiale, le Cladosporium sphaerospermum offre des perspectives prometteuses dans divers domaines :

- Décontamination des sites nucléaires : Sa capacité à absorber les radiations pourrait être exploitée pour assainir les zones contaminées par des accidents nucléaires.

- Médecine : Les propriétés de la mélanine du champignon pourraient inspirer le développement de nouveaux traitements contre les effets nocifs des radiations sur le corps humain.

- Biotechnologie : L’étude de ses mécanismes d’adaptation pourrait conduire à la création d’organismes génétiquement modifiés capables de résister à des conditions extrêmes.

- Énergie alternative : La compréhension du processus de conversion des radiations en énergie pourrait ouvrir la voie à de nouvelles formes de production d’énergie propre.

Défis et perspectives du Cladosporium sphaerospermum

Malgré son potentiel prometteur, l’utilisation du Cladosporium sphaerospermum soulève également des questions et des défis. Les chercheurs doivent encore approfondir leur compréhension des mécanismes exacts par lesquels ce champignon convertit les radiations en énergie. De plus, les implications à long terme de son utilisation dans divers environnements doivent être soigneusement étudiées pour garantir son efficacité.

En conclusion, le Cladosporium sphaerospermum de Tchernobyl représente bien plus qu’une simple curiosité scientifique. Ce champignon radiotrophique incarne l’incroyable capacité d’adaptation de la vie et ouvre des perspectives fascinantes pour l’avenir de l’exploration spatiale, de la décontamination environnementale et de la biotechnologie. Alors que la recherche continue d’explorer ses secrets, ce micro-organisme extraordinaire pourrait bien devenir un acteur clé dans notre quête de solutions innovantes face aux défis technologiques et environnementaux du XXIe siècle.



 

Auteur: Internet

Info: https://media24.fr/,  Guillaume Aigron, 20 décembre 2024, https://www.numerama.com/sciences/639461-ce-champignon-decouvert-a-tchernobyl-pourrait-etre-une-cle-de-lexploration-spatiale.html

[ étonnant végétal ]

 

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coïncidences

CES MORTS QUI EN ONT SUPPLANTÉS D'AUTRES

Jean d’Ormesson, écrivain et Académicien français s’est éteint mardi. Le lendemain, c’était au tour de Johnny Hallyday de nous quitter. 

Lady Di et Mère Teresa,

Lady Di est morte un 31 août, éclipsant malgré elle le décès de son amie Mère Teresa, disparue cinq jours plus tard.

Jean Cocteau et Edith Piaf

Edith Piaf meurt le 10 octobre 1963 à Grasse, mais son ami Jean Cocteau apprend la nouvelle le lendemain. Il se se serait écrié : "C'est le bateau qui achève de couler. C'est ma dernière journée sur cette terre."  Avant de s'éteindre lui-même une demi-heure plus tard. Ce qui semble bien être un légende

Farrah Fawcett et Michael Jackson

La femme au sourire et brushing les plus célèbres des années 1970, s'est éteinte des suites d'un cancer le même jour que Michael Jackson, le 25 juin 2009, à l'âge de 62 ans. Les obsèques de l'actrice américaine ont eu lieu mardi 30 juin à Los Angeles, dans la cathédrale Notre-Dame-des-Anges. Seulement quelques dizaines d'admirateurs s'étaient réunis à l'extérieur de l'église pour un ultime hommage à l'actrice. 

De l'autre côté, Michael Jackson, fut inhumé jeudi 3 septembre au soir dans la plus stricte intimité.  

River Phoenix et Federico Fellini 

En 1993, le jeune acteur prometteur River Phoenix, 23 ans, meurt d'une overdose à la sortie d'une boîte de nuit, dont Johnny Depp est co-propriétaire, le soir d'Halloween-  Le jour précédent cette nuit tragique, le monde faisait ses adieux à l'un des plus grands et célèbres réalisateurs italiens du XXe siècle : Federico Fellini. Une mort totalement occultée par Hollywood et la presse américaine, qui se focalisent davantage sur le décès brutal de la jeune star montante. 

Ingmar Bergman et Michelangelo Antonioni

30 juillet 2007 : jour de deuil pour le septième art qui dit adieu à deux géants. Michelangelo Antonioni – cinéaste italien tourné vers la modernité et célébré pour ses films "Blow Up" ou "l'Avventura" – et Ingmar Bergman – cinéaste suédois connu pour son œuvre marquée par des questionnements sur le couple, la mort, la solitude, dont notamment "le Silence" – meurent le même jour. 

Aldous Huxley, C. S. Lewis et JFK  

Les deux écrivains sont morts le même jour, le 22 novembre 1963. Une date qui vous rappelle sûrement autre chose : celle de l'assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy. Non seulement les deux romanciers meurent le même jour que le président en exercice d'une des plus grandes puissances mondiales, mais ils tombent en plus sur celui dont la mort reste un des grands mystères du XXe siècle.

Prokofiev et Staline 

Le compositeur russe Sergueï Prokofiev meurt le 5 mars 1953 à Moscou, à une heure d'intervalle du dirigeant soviétique Staline. "La Pravda", journal du parti bolchévique, se concentre alors exclusivement sur la mort du "petit père des peuples" et met même... plusieurs jours avant d'annoncer celle de Prokofiev.

John Adams et Thomas Jefferson

En plus d'avoir exercé le même prestigieux et tant désiré métier, ils sont morts le même jour, à quelques heures d'intervalle. John Adams et Thomas Jefferson, les deuxième et troisième présidents des Etats-Unis, se sont suivis dans la mort le 4 juillet 1826. Le jour commun de leur décès est également celui de... la fête nationale américaine. Plus intriguant encore pour tous les adeptes des théories du complot en tout genre : le 4 juillet 1826 marque les 50 ans jour pour jour de la signature de la Déclaration d'indépendance, que John Adams et Thomas Jefferson avaient co-rédigée.

William Shakespeare et Miguel de Cervantes

Il y a également ceux qui meurent le même jour sans que ce soit le même jour. C'est le cas de William Shakespeare et Miguel de Cervantes qui meurent le 23 avril 1616... mais pas la même journée ! 

Une bizarrerie due au calendrier. L'Espagne, tout comme la France, était passée dès 1582 au calendrier grégorien (celui qui toujours en vigueur aujourd'hui), tandis que la Grande-Bretagne a conservé l'ancien calendrier (le calendrier julien) jusqu'en 1752.

En réalité, Cervantes est donc mort onze jours après Shakespeare. 

Auteur: Internet

Info: Mix de Mg, entre autres pompé sur le texte de Barbara Krief sur https://www.nouvelobs.com/

[ célébrités ] [ vedettes ] [ personnages ]

 

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sciences

Créer de nouveaux souvenirs pendant le sommeil ?

L'équipe de Karim Benchenane du Laboratoire Plasticité du cerveau à l'ESPCI, associée à des chercheurs du laboratoire Neuroscience à l'Institut de biologie Paris-Seine, a réussi à créer artificiellement, à l'aide d'une interface cerveau-machine, un souvenir de lieu pendant le sommeil chez la souris. Cette étude publiée dans la revue Nature Neuroscience démontre ainsi le rôle causal des cellules de lieu de l'hippocampe dans l'établissement d'une carte cognitive de l'environnement, et leur rôle dans la consolidation de la mémoire pendant le sommeil.

L'hippocampe est une structure cérébrale cruciale pour la mémoire et la navigation spatiale, chez l'homme comme chez l'animal. En effet, des lésions de l'hippocampe entrainent une amnésie antérograde, c'est à dire l'incapacité de former de nouveaux souvenirs. De plus, ces études de lésions ont pu montrer qu'il existait deux types de mémoire: la mémoire dite déclarative ou explicite, qui peut être communiquée par des mots, et la mémoire procédurale, qui concerne notamment des apprentissages moteurs, ou encore les conditionnements simples. Chez le rongeur, la mémoire spatiale, dont les facultés sont altérées par des lésions de l'hippocampe, est alors considérée comme une mémoire de type explicite, notamment lorsqu'elle est utilisée dans la mise en place d'un comportement dirigé vers un but.

De manière intéressante, l'activité de certains neurones de l'hippocampe est corrélée à la position de l'animal dans un environnement: on parle de cellules de lieu. Ce corrélât est si fort que l'on peut déduire la position de l'animal uniquement par l'analyse de l'activité de ces cellules de lieu, ce qui suggère que l'animal pourrait se servir de ces neurones particuliers comme carte mentale lors de la navigation. La découverte de ces cellules de lieu, ainsi que l'établissement de la théorie de la carte cognitive, a valu au neurobiologiste John O'Keefe l'attribution du prix Nobel de médecine 2014. Cependant, même si cette théorie était unanimement acceptée, elle ne reposait que sur des corrélations et il n'y avait jusqu'alors pas de preuve directe d'un lien de causalité entre la décharge des cellules de lieu et la représentation mentale de l'espace.

L'activité de ces cellules pourrait également expliquer le rôle bénéfique du sommeil dans la mémoire. En 1989, le chercheur Gyuri Buzsaki a proposé que ce rôle bénéfique pourrait reposer sur les réactivations neuronales survenant pendant le sommeil. En effet pendant le sommeil, les cellules de lieu rejouent l'activité enregistrée pendant l'éveil, comme si la souris parcourait à nouveau mentalement l'environnement afin d'en renforcer son apprentissage. A nouveau, cette théorie, bien qu'étayée par un nombre important de résultats concordants, n'avait pas pu être démontrée directement.

L'équipe du Laboratoire Plasticité du Cerveau à l'ESPCI, a utilisé une interface cerveau-machine pour associer pendant le sommeil les réactivations spontanées d'une cellule de lieu unique à une stimulation dans les fibres dopaminergiques du circuit de la récompense, appelé faisceau médian prosencéphalique. Au réveil, la souris se dirigeait directement vers le champ de lieu de la cellule de lieu associée aux stimulations, comme pour y rechercher une récompense, alors qu'aucune récompense n'y avait jamais été présentée. La souris avait donc consolidé un nouveau souvenir pendant son sommeil, celui de l'association de ce lieu à une sensation de plaisir.

Dans cette expérience, l'activité de la cellule de lieu était décorrélée de la position de la souris puisque celle-ci était endormie dans sa cage. L'association entre l'activité du neurone et de la stimulation récompensante entraine au réveil de la souris une association lieu-récompense. Cette étude apporte donc une preuve du lien causal entre l'activité d'une cellule de lieu et la représentation mentale de l'espace. Enfin, elle montre que les réactivations des cellules de lieu pendant le sommeil portent bien la même information spatiale que pendant l'éveil, confirmant ainsi le rôle des réactivations neuronales dans la consolidation de la mémoire.

Cette étude démontre enfin qu'il est possible de créer une mémoire complexe, ou explicite, durant le sommeil, allant bien au delà des précédentes études montrant que des conditionnements simples pouvaient être réalisés pendant le sommeil. Ces recherches pourraient permettre le développement de nouvelles thérapies du stress post-traumatique en utilisant le sommeil pour effacer l'association pathologique.

Auteur: Internet

Info: 8 avril 2015

[ dormir ] [ programmation ] [ hypnopédie ]

 

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géopolitique

Victoria Nuland et le sabotage de la paix Kiev-Moscou en 2022

En avril 2022, un accord a été conclu entre Kiev et Moscou, puis les États-Unis ont fait échouer les négociations de paix. Victoria Nuland a récemment admis publiquement le rôle des États-Unis et des Britanniques dans l'échec des pourparlers.

Les États-Unis avaient " conseillé " à l'Ukraine d'abandonner les négociations avec les Russes en 2022

Lors d'un entretien avec le journaliste russe Mikhail Zygar récemment publié, Victoria Nuland a déclaré franchement que les États-Unis avaient fait échouer les négociations d'Istanbul en avril 2022, alors que Kiev et Moscou étaient à un pas de parvenir à la paix. . L'ancien sous-secrétaire d'État américain aux Affaires politiques a déclaré que les autorités ukrainiennes, lors de la conclusion de l'accord qui avait été convenu et écrit dans presque toutes ses parties, se sont tournées vers leurs alliés, en premier lieu. les États-Unis.  Niet  ont répondu ces derniers et cela a tout fait  échouer.

Victoria Nuland, qui est l'un des 'faucons' de la politique étrangère américaine agressive et interventionniste, a clairement défini ces accords comme complètement désavantageux pour l'Ukraine, pour éviter que le  niet  de l'époque ne soit perçu comme 'sanglant' comme il le fut en réalité. Victoria Nuland a ainsi expliqué que des limites étaient imposées à l'arsenal de Kiev et qu'il n'était pas demandé aux Russes de " se retirer ", de sorte que l'Ukraine en ressortie affaiblie. Or elle en ressort d'autant plus affaiblie aujourd'hui au regard des pertes ukrainiennes sur le terrain et des territoires conquis depuis par les Russes.  

Les mensonges de Nuland

Ainsi, l'accord, conclu sur 90 % des questions en suspens, comme l'a rappelé l'ancien conseiller de Zelensky Oleksij Arestovych, avec peu de détails finaux à définir dans le cadre de la rencontre finale entre Poutine et Zelensky, a été saboté.

Il reste que si ce qu'affirme Nuland est vrai, c'est-à-dire que la Russie avait demandé une limite aux armements de Kiev, ce que l'Ukraine avait pour l'essentiel accepté, il est absolument faux en revanche de dire que Moscou aurait continué à contrôler la partie du Donbass occupée à l'époque. Déjà en septembre-octobre 2022, Fiona Hill dans  Foreign Policy  avait démontré cela en faisant état des indiscrétions de plusieurs responsables américains et cette version avait été réitérée par l'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder qui avait participé aux négociations.

Mais après tant de dévastation et tant de sang versé, l'option d'un retrait du Donbass a désormais disparu de l'horizon des perspectives russes.

Plusieurs articles parus dans la presse libre, dont MPI, ont été consacrés aux événements d'avril 2022, et aux pressions visant à saboter les négociations alors en cours entre Russes et Ukrainiens, de sorte que la véritable nouveauté de cette dernière confirmation en est la source, car Nuland a eu alors un rôle de premier plan.

Le silence de Nuland

" En fait, analyse le blog de géo-politique italienne  Piccole Note, outre son rôle institutionnel, c'est elle qui a entièrement dicté l'agenda américain concernant l'Ukraine. Un rôle qu'elle a utilisé pour faire dérailler les négociations et il s'agit en fait d'un aveu complet en ce sens.

" Il est intéressant de noter que l'ancien secrétaire d'Etat n'a rien dit de tout cela pendant les deux années de guerre, laissant l'information libre tâtonner sur les raisons et les détails de l'échec des négociations et que l 'information dominante ait complètement ignoré un moment aussi crucial du conflit, et a même qualifié des révélations à cet effet comme de la désinformation russe… "

A ce sujet, un passage du discours de Vladimir Poutine lors du récent Forum économique oriental à Vladivostok est intéressant :

" Les 'autorités officielles' de Kiev ont regretté le fait que, si seulement elles avaient donné suite au 'document officiel signé', négocié avec les représentants russes aux pourparlers d'Istanbul en mars 2022 ' plutôt que d'obéir à leurs maîtres d'autres pays, la guerre aurait pris fin depuis longtemps ".

Mais la guerre otanienne par procuration, " jusqu'au dernier Ukrainien " devait se poursuivre, s'est poursuivie et se poursuit…

Jusqu'au dernier Ukrainien ?



 

Auteur: Internet

Info: Media presse info, Francesca de Villasmundo, 10 sept 2024

[ manipulation ]

 
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environnement

A la caisse d'un supermarché, une vieille dame choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l'écologie et lui dit: - Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources !...
La vieille femme s'excuse auprès de la caissière et explique : - Je suis désolée, il n'y avait pas de mouvement écologiste de mon temps.
Alors qu'elle quitte la caisse, la mine déconfite, la caissière ajoute : - Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens.
C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement dans votre temps...
Alors, un peu énervée, la vieille dame fait observer, qu'à l'époque on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin. Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau : Les bouteilles étaient recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique. Elle ajoute :
De mon temps, on montait l'escalier à pied : on n'avait pas d'escaliers roulants et peu d'ascenseurs. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux rues. On marchait jusqu'à l'épicerie du coin. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
On ne connaissait pas les couches jetables. On lavait les couches des bébés. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde. On avait un réveil qu'on remontait le soir. Dans la cuisine, on s'activait pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu'EDF en produit. Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique. On n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou auto portées. On utilisait l'huile de coude pour tondre le gazon. On travaillait physiquement; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif. On n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter. On remplissait les stylos dans une bouteille d'encre au lieu d'acheter un nouveau stylo. On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste... Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l'école à vélo ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 H sur 24. Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille- crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rue. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique !... On n'avait qu'une prise de courant par pièce, et pas de bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.
ALORS VIENS PAS ME FAIRE CHIER AVEC TON MOUVEMENT ECOLOGISTE ! Tout ce qu'on regrette, c'est de ne pas avoir eu assez tôt la pilule, pour éviter d'engendrer la génération des jeunes cons comme vous, qui s'imagine avoir tout inventé, à commencer par le travail, qui ne savent pas écrire 10 lignes sans faire 20 fautes d'orthographe, qui n'ont jamais ouvert un bouquin autre que des bandes dessinées, qui ne savent pas qui a écrit le Boléro de Ravel... (et pensent même que c'est un grand couturier), qui ne savent pas mieux où passe le Danube quand on leur propose Vienne ou Athènes, etc. mais qui croient tout de même pouvoir donner des leçons aux autres,du haut de leur ignorance crasse ! MERDE à la fin !

Auteur: Internet

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[ évolution ] [ humour ]

 

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épigénétique

Une exceptionnelle évolution naturelle observée en direct, sur une période de seulement 30 ans

Une petite île rocheuse perdue en mer est devenue le théâtre d'une transformation évolutive. Des escargots marins réintroduits ont évolué, en seulement quelques décennies, pour ressembler à ceux disparus trente ans plus tôt. Cette expérience unique révèle l'incroyable capacité des espèces à s'adapter rapidement à leur environnement.

Tout commence en 1988, lorsque les côtes de l'archipel de Koster, en Suède, sont frappées par une prolifération toxique d'algues. L'événement décime la population d'escargots marins de l'espèce Littorina saxatilis sur plusieurs îlots. Une catastrophe écologique qui va pourtant ouvrir la voie à une expérience unique.

Quatre ans après ce désastre, la biologiste marine Kerstin Johannesson de l'Université de Göteborg décide de réintroduire ces mollusques sur l'une des petites îles touchées. Cependant, les escargots qu'elle choisit appartiennent à une variété distincte, appelée "type crabe", et non à ceux qui peuplaient initialement ces lieux, connus sous le nom de "type vague".

Ces deux types d'escargots se différencient par leur morphologie et leur comportement. Le type crabe, plus grand et avec une coquille épaisse, est adapté aux environnements où les prédateurs abondent. Le type vague, plus petit et plus audacieux, évolue sur des rochers battus par les vagues, loin des menaces.

L'élément clé de cette expérience est l'isolement géographique des îles. Sur les rochers où les escargots de type vague avaient prospéré, le retour des escargots de type crabe introduits en 1992 allait permettre d'observer comment une population peut s'adapter rapidement à un environnement différent.


Dès la première décennie, les chercheurs ont pu noter des adaptations dans la population réintroduite. Les escargots ont commencé à changer de forme pour mieux s'adapter aux vagues qui caractérisent leur nouvel environnement. Un processus évolutif accéléré par la richesse génétique de cette espèce, selon Anja Marie Westram, co-auteure de l'étude.

(Photo : Des escargots du type crabe (1992) ont évolué pour ressembler aux escargots du "type vague" disparus.)

Les escargots ne sont pas partis de zéro pour développer leurs nouveaux traits. Des variations génétiques, peu fréquentes dans la population d'origine, ont été sélectionnées et renforcées, permettant cette transformation rapide. Des gènes de populations voisines ont également pu influencer cette évolution.

L'expérience a permis d'étudier à la fois les changements phénotypiques et génétiques des escargots. Notamment, des inversions chromosomiques, des segments de gènes impliqués dans des adaptations spécifiques, ont été identifiées, rendant l'évolution encore plus rapide. Cette étude permet aux scientifiques de mieux comprendre comment une population peut développer des traits déjà observés dans des conditions similaires.

Les résultats de cette étude sont cruciaux à une époque où de nombreuses espèces doivent s'adapter aux changements climatiques rapides et à la pollution. Les chercheurs espèrent que cela incitera à préserver des habitats naturels riches en diversité génétique, essentielle à la survie des espèces.

Qu'est-ce que l'évolution en temps réel ?

L'évolution en temps réel fait référence à l'observation directe des changements évolutifs dans une population sur une période relativement courte, généralement quelques décennies ou moins. Cela contraste avec la vision traditionnelle de l'évolution, souvent perçue comme un processus se déroulant sur des millions d'années.

Dans le cas des escargots marins Littorina saxatilis, introduits sur une petite île après une catastrophe naturelle, l'évolution a été observée sur une trentaine d'années seulement. Ils ont modifié leur apparence et leur comportement pour s'adapter à un nouvel environnement. Cette capacité rapide à évoluer met en lumière la plasticité génétique et phénotypique de certaines espèces.

L'adaptation rapide des escargots marins est due à deux facteurs principaux: la sélection naturelle de traits déjà présents à faible fréquence dans la population d'origine et l'échange génétique avec des populations voisines. Ces processus combinés ont permis une évolution accélérée, prouvant que certaines espèces peuvent réagir rapidement aux changements environnementaux lorsqu'elles disposent d'une diversité génétique suffisante.

Ce concept d'évolution rapide est crucial dans un monde où le climat et les écosystèmes changent de manière accélérée. Il pourrait aider les chercheurs à comprendre comment les espèces réagissent aux pressions environnementales croissantes, telles que le réchauffement climatique et la pollution.




Auteur: Internet

Info: https://www.techno-science.net/, Adrien, 27 oct 2024

[ plasticité du vivant ]

 

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biochimie

L'IA prédit la fonction des enzymes mieux que les principaux outils

Un nouvel outil d'intelligence artificielle peut prédire les fonctions des enzymes sur la base de leurs séquences d'acides aminés, même lorsque ces enzymes sont peu étudiées ou mal comprises. Selon les chercheurs, l'outil d'intelligence artificielle, baptisé CLEAN, surpasse les principaux outils de pointe en termes de précision, de fiabilité et de sensibilité. Une meilleure compréhension des enzymes et de leurs fonctions serait une aubaine pour la recherche en génomique, en chimie, en matériaux industriels, en médecine, en produits pharmaceutiques, etc.

"Tout comme ChatGPT utilise les données du langage écrit pour créer un texte prédictif, nous tirons parti du langage des protéines pour prédire leur activité", a déclaré Huimin Zhao, responsable de l'étude et professeur d'ingénierie chimique et biomoléculaire à l'université de l'Illinois Urbana-Champaign. "Presque tous les chercheurs, lorsqu'ils travaillent avec une nouvelle séquence de protéine, veulent savoir immédiatement ce que fait la protéine. En outre, lors de la fabrication de produits chimiques pour n'importe quelle application - biologie, médecine, industrie - cet outil aidera les chercheurs à identifier rapidement les enzymes appropriées nécessaires à la synthèse de produits chimiques et de matériaux".

Les chercheurs publieront leurs résultats dans la revue Science et rendront CLEAN accessible en ligne le 31 mars.

Grâce aux progrès de la génomique, de nombreuses enzymes ont été identifiées et séquencées, mais les scientifiques n'ont que peu ou pas d'informations sur le rôle de ces enzymes, a déclaré Zhao, membre de l'Institut Carl R. Woese de biologie génomique de l'Illinois.

D'autres outils informatiques tentent de prédire les fonctions des enzymes. En général, ils tentent d'attribuer un numéro de commission enzymatique - un code d'identification qui indique le type de réaction catalysée par une enzyme - en comparant une séquence interrogée avec un catalogue d'enzymes connues et en trouvant des séquences similaires. Toutefois, ces outils ne fonctionnent pas aussi bien avec les enzymes moins étudiées ou non caractérisées, ou avec les enzymes qui effectuent des tâches multiples, a déclaré Zhao.

"Nous ne sommes pas les premiers à utiliser des outils d'IA pour prédire les numéros de commission des enzymes, mais nous sommes les premiers à utiliser ce nouvel algorithme d'apprentissage profond appelé apprentissage contrastif pour prédire la fonction des enzymes. Nous avons constaté que cet algorithme fonctionne beaucoup mieux que les outils d'IA utilisés par d'autres", a déclaré M. Zhao. "Nous ne pouvons pas garantir que le produit de chacun sera correctement prédit, mais nous pouvons obtenir une plus grande précision que les deux ou trois autres méthodes."

Les chercheurs ont vérifié leur outil de manière expérimentale à l'aide d'expériences informatiques et in vitro. Ils ont constaté que non seulement l'outil pouvait prédire la fonction d'enzymes non caractérisées auparavant, mais qu'il corrigeait également les enzymes mal étiquetées par les principaux logiciels et qu'il identifiait correctement les enzymes ayant deux fonctions ou plus.

Le groupe de Zhao rend CLEAN accessible en ligne pour d'autres chercheurs cherchant à caractériser une enzyme ou à déterminer si une enzyme peut catalyser une réaction souhaitée.

"Nous espérons que cet outil sera largement utilisé par l'ensemble de la communauté des chercheurs", a déclaré M. Zhao. "Avec l'interface web, les chercheurs peuvent simplement entrer la séquence dans une boîte de recherche, comme dans un moteur de recherche, et voir les résultats.

M. Zhao a indiqué que son groupe prévoyait d'étendre l'intelligence artificielle de CLEAN à la caractérisation d'autres protéines, telles que les protéines de liaison. L'équipe espère également développer davantage les algorithmes d'apprentissage automatique afin qu'un utilisateur puisse rechercher une réaction souhaitée et que l'IA lui indique l'enzyme appropriée.

"Il existe de nombreuses protéines de liaison non caractérisées, telles que les récepteurs et les facteurs de transcription. Nous voulons également prédire leurs fonctions", a déclaré Zhao. "Nous voulons prédire les fonctions de toutes les protéines afin de connaître toutes les protéines d'une cellule et de mieux étudier ou concevoir la cellule entière pour des applications biotechnologiques ou biomédicales.

Zhao est également professeur de bio-ingénierie, de chimie et de sciences biomédicales et translationnelles au Carle Illinois College of Medicine. 

Auteur: Internet

Info: "Enzyme function prediction using contrastive learning, "30 mars 2023. Université de l'Illinois à Urbana-Champaign

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brique du vivant

Un " oxygène noir " fabriqué dans les abysses de l'océan Pacifique a été découvert

Des scientifiques ont détecté dans le centre du Pacifique un "oxygène noir" issu de sortes de galets contenant des métaux, et non pas d’organismes vivants. Cette découverte questionne la théorie sur les origines de la vie sur Terre.

(Photo : Relicanthus sp, une nouvelle espèce collectée à 4 100 mètres de profondeur dans la zone de fracture géologique de Clarion-Clipperton, dans le centre du Pacifique)

Dans les abysses de l'océan Pacifique et l'obscurité la plus totale, des scientifiques ont découvert avec stupeur de l'oxygène provenant non pas d'organismes vivants mais de sortes de galets contenant des métaux.

Cet étrange "oxygène noir" a été détecté à plus de 4 kilomètres de profondeur, dans la plaine abyssale de la zone de fracture géologique de Clarion-Clipperton, dans le centre du Pacifique, selon une étude parue lundi.

Une cible de choix pour l'exploitation minière sous-marine en raison de la présence de nodules polymétalliques, des concrétions minérales riches en métaux (manganèse, nickel, cobalt...) nécessaires notamment à la fabrication des batteries pour véhicules électriques, éoliennes, panneaux photovoltaïques et téléphones portables.

C'est dans cette zone qu'un navire de l'Association écossaise pour les sciences marines (SAMS) a effectué des prélèvements, financés par les sociétés The Metals Compagny et UK Seabed Resources qui convoitent ces précieux nodules. Objectif des recherches : évaluer l'impact d'une telle prospection sur un écosystème où l'absence de lumière empêche la photosynthèse et donc la présence de plantes, mais qui regorge d'espèces animales uniques.

"On essayait de mesurer la consommation d'oxygène" du plancher océanique, en mettant ses sédiments sous des cloches appelées chambres benthiques, explique à l'AFP Andrew Sweetman, premier auteur des travaux parus dans Nature Geoscience.

En toute logique, l'eau de mer ainsi emprisonnée aurait dû voir sa concentration en oxygène diminuer, à mesure que ce dernier était consommé par les organismes vivants à ces profondeurs.

C'est pourtant l'inverse qui a été observé : "le taux d'oxygène augmentait dans l'eau au-dessus des sédiments, dans le noir complet et donc sans photosynthèse", développe le Pr Sweetman, responsable du groupe de recherche sur l'écologie et la biogéochimie des fonds marins de l'association SAMS.

La surprise a été telle que les chercheurs ont d'abord pensé que leurs capteurs sous-marins s'étaient trompés. Ils ont mené des expériences à bord de leur navire pour voir si la même chose se produisait en surface, en faisant incuber, dans le noir, ces mêmes sédiments et les nodules qu'ils contenaient. Et constaté une nouvelle fois que le taux d'oxygène croissait.

"À la surface des nodules, nous avons détecté une tension électrique presque aussi élevée que dans une pile AA", décrit le Pr Sweetman, en comparant ces nodules à des "batteries dans la roche".

Repenser l'origine de la vie sur Terre

Ces étonnantes propriétés pourraient être à l'origine d'un processus d'électrolyse de l'eau, qui sépare ses molécules en hydrogène et en oxygène à l'aide d'un courant électrique. Cette réaction chimique intervient à partir de 1,5 volt — la tension d'une pile — que les nodules pourraient atteindre quand ils sont regroupés, selon un communiqué de l'association SAMS joint à l'étude.

" La découverte de production d'oxygène par un processus autre que la photosynthèse nous incite à repenser la manière dont est apparue la vie sur Terre", liée à l'apparition de l'oxygène, commente le Pr Nicholas Owens, directeur de SAMS.

La vision "conventionnelle" étant que l'oxygène "a été fabriqué pour la première fois il y a environ 3 milliards d'années par des cyanobactéries qui ont mené au développement d'organismes plus complexes", développe le scientifique.

"La vie aurait pu commencer ailleurs que sur la terre ferme et près de la surface de l'océan", avance le Pr. Sweetman. "Puisque ce processus existe sur notre planète, il pourrait générer des habitats oxygénés dans d'autres 'mondes océaniques' comme Encelade ou Europe (des lunes de Saturne et de Jupiter)" et y créer les conditions d'apparition d'une vie extra-terrestre.

Il espère que ses conclusions permettront de "mieux réguler" l'exploitation minière en eaux profondes, sur la base d'informations environnementales plus précises.


 

 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet 23/ juillet /2024

[ élément chimique ] [ O ]

 

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pesanteur

Votre corps n’est qu’une illusion de matière : la vérité sur l’origine de la masse

Nous avons tous appris que nous sommes faits de matière, constitués d’atomes et de particules élémentaires. Mais saviez-vous que la masse de votre corps ne vient pas réellement de la matière elle-même ? En réalité, elle provient presque entièrement d’une source inattendue : l’énergie. Cette idée, qui peut sembler étrange au premier abord, repose sur des principes fondamentaux de la physique moderne, notamment la célèbre équation d’Einstein E = mc².

Le champ de Higgs : un rôle surestimé ?

On entend souvent dire que la masse provient du champ de Higgs, une théorie développée dans les années 1960 pour expliquer pourquoi certaines particules subatomiques ont une masse. Ce champ, dont l’existence a été confirmée en 2012 avec la découverte du boson de Higgs au CERN, joue effectivement un rôle dans la masse des particules comme les électrons et les quarks.

Cependant, le champ de Higgs n’est pas la principale source de masse dans l’univers. En réalité, il ne représente qu’une infime partie de la masse totale des objets qui nous entourent, y compris celle de votre propre corps.

D’où vient réellement la masse ?

Pour comprendre l’origine véritable de la masse, il faut examiner la structure de la matière à un niveau plus profond. Votre corps est composé d’atomes, qui eux-mêmes sont constitués d’un noyau (fait de protons et de neutrons) entouré d’un nuage d’électrons. Or, si on pèse ces composants séparément, on découvre un fait surprenant : la masse des électrons est presque négligeable, et la somme des masses des quarks à l’intérieur des protons et des neutrons est bien inférieure à la masse totale de ces particules.

En réalité, environ 99 % de votre masse ne vient pas des quarks eux-mêmes, mais de l’énergie qui les maintient ensemble. Cette énergie provient d’une force fondamentale appelée interaction forte, qui relie les quarks entre eux à l’intérieur des protons et des neutrons.

Einstein avait raison : la masse, c’est de l’énergie

La clé pour comprendre cette énigme se trouve dans l’équation E = mc² d’Albert Einstein, qui établit que l’énergie et la masse sont interchangeables. À l’intérieur des protons et des neutrons, les quarks se déplacent à des vitesses extrêmement élevées, proches de celle de la lumière. Cette vitesse génère une énorme quantité d’énergie cinétique, et selon Einstein, cette énergie se convertit en masse.

De plus, l’interaction forte qui lie les quarks ensemble agit comme un ressort ultra-puissant. Plus la force est intense, plus l’énergie accumulée est grande, et cette énergie contribue également à la masse des protons et des neutrons.

En résumé, la masse que nous mesurons ne provient pas directement des particules de matière elles-mêmes, mais de l’énergie qui les maintient en place et les fait interagir.

Une vision révolutionnaire de la matière

Cette découverte bouleverse notre perception de la matière. Nous avons tendance à voir le monde en termes d’objets solides et tangibles, mais en réalité, la masse que nous percevons est une manifestation de l’énergie en mouvement à des échelles subatomiques.

Ce concept explique également pourquoi les scientifiques s’intéressent tant aux accélérateurs de particules comme le Grand Collisionneur de Hadrons (LHC) du CERN. En provoquant des collisions à très haute énergie entre des particules, ces machines permettent de recréer les conditions extrêmes qui ont façonné l’univers et d’étudier en détail l’origine de la masse.

D’un point de vue pratique, cette compréhension de la masse ne change pas notre quotidien : vous ne vous réveillerez pas demain matin en flottant dans les airs ! Cependant, elle ouvre des perspectives fascinantes sur la nature même de la réalité. Nous ne sommes pas faits de matière au sens classique du terme, mais plutôt d’énergie en perpétuel mouvement.

Cela remet aussi en question notre vision de ce qui est " réel ". Si la masse est simplement une forme d’énergie, alors notre perception de la solidité et du poids des objets est une illusion émergente, résultant de lois physiques fondamentales qui régissent l’univers à une échelle invisible à l’œil nu.




 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet, 6 avril 2025

[ chimère ] [ infra-monde ] [ source ]

 

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