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exomonde

Cassini livre de nouvelles informations sur l’océan liquide de Titan

(Photo : La plus grande lune de Saturne, Titan, visible aux côtés de la planète et de ses anneaux.")

Lancée en 1997, la sonde spatiale Cassini-Huygens de la NASA a passé 20 ans à explorer le système saturnien avant de plonger dans l’atmosphère de la géante gazeuse en 2017. Bien que terminée, la mission continue de fournir des données cruciales sur Saturne et ses lunes. Les informations recueillies sur Titan, la plus grande lune de Saturne, révèlent notamment de nouveaux détails sur ses océans d’hydrocarbures.

Un monde fascinant

Titan, la plus grande lune de Saturne, est un monde unique dans notre système solaire. Avec un diamètre d’environ 5 150 kilomètres, elle est plus grande que la planète Mercure et est la seule lune connue à posséder une atmosphère dense. Cette dernière est composée principalement d’azote, avec une petite quantité de méthane. Elle réunit des conditions météorologiques semblables à celles de la Terre, avec des vents et des pluies, mais à base de méthane.

Titan est particulièrement intéressante pour les scientifiques en raison de ses vastes lacs et mers d’hydrocarbures principalement composés de méthane et d’éthane, ainsi que de ses possibilités de chimie prébiotique qui pourrait fournir des indices sur les origines de la vie.

Grâce aux données radar collectées par Cassini il y a plusieurs années, une équipe d’astronomes de l’Université Cornell a récemment analysé ces réserves d’hydrocarbures.

Dans le détail, grâce à un " radar balistique ", l’équipe de Cassini avait dirigé un faisceau radio vers Titan qui avait ensuite été réfléchi vers la Terre. Ces opérations, réalisées lors de quatre survols entre 2014 et 2016, avaient alors permis de collecter des données précieuses sur l’océan polaire de cette lune de Saturne. Plus précisément, en examinant les réflexions de surface lorsque Cassini s’approchait et s’éloignait de Titan, les chercheurs ont pu déduire la composition et la rugosité des mers.

Des mers calmes de méthane

Les données collectées lors de cette opération ont aujourd’hui révélé que les mers de Titan, notamment Kraken Mare, Ligeia Mare et Punga Mare, sont étonnamment calmes avec des vagues ne dépassant pas 5,2 millimètres.

Cette tranquillité, que les examens antérieurs n’avaient pas révélée, ouvre de nouvelles perspectives sur la dynamique des mers d’hydrocarbures de Titan. De plus, les observations ont montré que la composition des couches superficielles des mers varie en fonction de la latitude et de l’emplacement. Par exemple, les données radar ont indiqué que les régions méridionales de Kraken Mare réfléchissent particulièrement bien les signaux radar, ce qui pourrait être dû à des variations dans la composition chimique ou à des différences dans la rugosité de la surface.

Les données montrent également que les rivières qui alimentent les mers de Titan sont composées de méthane pur jusqu’à leur embouchure, où elles se mélangent à l’éthane des mers. Ce phénomène est similaire à celui observé sur Terre, où les rivières d’eau douce se mélangent à l’eau salée des océans.

Ces découvertes confirment enfin les modèles météorologiques de Titan qui prédisent des pluies principalement composées de méthane avec de petites quantités d’éthane et d’autres hydrocarbures.

L’équipe de Cornell continue de travailler avec les vastes données collectées par Cassini au cours de ses treize années d’étude sur Titan, ce qui promet de nouvelles découvertes à venir.

Les informations recueillies pourraient également avoir des implications pour la recherche de vie extraterrestre. Les océans d’hydrocarbures de Titan offrent en effet un environnement unique pour étudier les processus chimiques et les conditions qui pourraient soutenir la vie.



 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet, 22 juillet 2024

[ exoplanète ] [ exo-monde ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

hindouisme

[…] [le déroulement cyclique de la manifestation dans la tradition hindoue] comprendrait deux phases ou aspects essentiels, le pravrittî-mârga et le nivrittî-mârga. La première phase est celle où l’esprit absolu connaît la détermination, la finitude, se relie à des formes et à des délimitations […], celles qui sont visibles dans toutes les choses et tous les êtres qui nous entourent. Ce processus se développe jusqu’à une certaine limite, après quoi la direction s’inverse, cédant la place à la seconde phase, le nivrittî-mârga, au sens d’un retour, d’un rejet de tout ce qui est fini, formé et manifesté, d’une rupture du rapport d’identification de l’esprit avec la manifestation, rapport propre à la phase antérieure.

Brahmâ et Vishnou, entendus l’un comme le dieu qui crée, l’autre comme le dieu qui conserve, dominent durant le pravrittî-mârga, mais c’est Çiva qui règne sur le nivrittî-mârga. Sur le plan des orientations, des vocations profondes et des attitudes, la "Voie de la Main Droite" (dakshinâcâra) se rattache à la première phase, la "Voie de la Main Gauche" (vâmâcâra) à la seconde. A l’aspect créateur, positif et conservateur de la manifestation, correspondent des lois, des normes et des cultes bien précis ; l’éthique qui s’y rapporte est celle de la fidélité à sa nature propre (svâdharma) dans le cadre de la tradition. Dans la seconde phase, c’est la voie opposée qui s’exprime : le détachement, le rejet de tout cela. Pour parvenir à ce détachement, deux solutions sont proposées : ascétique l’une, destructrice et dissolvante l’autre. C’est celle-ci qui caractérise le vâmâcâra, la "Voie de la Main Gauche" au sens propre, liée aussi aux pratiques tantriques de ce qui est appelé le "rituel secret" (pancatattva, littéralement les "cinq éléments"), la direction ascétique étant représentée, de façon éminente, par le Laya-Yoga, ou Yoga des dissolutions. Le terme vâma ("gauche", d’où vâmâcâra) est aussi interprété dans certains textes dans le sens de "contraire" : il faut entendre là l’opposition à tout ce qui est propre au pravrittî-mârga, aux aspects créateurs et conservateurs de la manifestation et, subséquemment, une attitude, non seulement de détachement, mais de mépris pour toute loi et norme, l’éthique de l’antinomisme ou, mieux, de l’anomie chez celui qui se place sous le signe du nivrittî-mârga. Techniquement, "la méthode indiquée par les maîtres [de cette voie] consiste à utiliser les forces de pravrittî [les forces de la phase positive et contraignante de la manifestation] de façon à les rendre autodissolvantes". Le siddha, l’adepte de cette voie, ne connaît pas de lois, il est appelé svecchâcârî, "celui qui peut faire tout ce qu’il veut".

Une autre interprétation admise de vâma, gauche, est "femme" : ce qui renvoie en particulier au rôle que peuvent jouer l’usage de la femme et l’ivresse (le Pancatattva tantrique implique, outre l’usage de la femme, celui de boissons enivrantes) dans la "Voie de la Main Gauche". […]

Les deux voies doivent cependant être considérées comme deux méthodes différentes pour parvenir au même but. Il s’agit seulement d’établir cas par cas laquelle des deux voies convient aux inclinations et à la nature propre de chacun. A ce sujet, Woodroffe a justement observé qu’au lieu de dire "c’est mal", chacun devrait dire "ce qui ne m’est pas adapté" et au lieu de dire "c’est bien", "ce qui m’est adapté" ; chose qui correspond à la maxime antique : non licet omnibus Citheram adire.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, pages 151-152

[ définition ] [ signification ] [ construction-destruction ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

brique du vivant

Un " oxygène noir " fabriqué dans les abysses de l'océan Pacifique a été découvert

Des scientifiques ont détecté dans le centre du Pacifique un "oxygène noir" issu de sortes de galets contenant des métaux, et non pas d’organismes vivants. Cette découverte questionne la théorie sur les origines de la vie sur Terre.

(Photo : Relicanthus sp, une nouvelle espèce collectée à 4 100 mètres de profondeur dans la zone de fracture géologique de Clarion-Clipperton, dans le centre du Pacifique)

Dans les abysses de l'océan Pacifique et l'obscurité la plus totale, des scientifiques ont découvert avec stupeur de l'oxygène provenant non pas d'organismes vivants mais de sortes de galets contenant des métaux.

Cet étrange "oxygène noir" a été détecté à plus de 4 kilomètres de profondeur, dans la plaine abyssale de la zone de fracture géologique de Clarion-Clipperton, dans le centre du Pacifique, selon une étude parue lundi.

Une cible de choix pour l'exploitation minière sous-marine en raison de la présence de nodules polymétalliques, des concrétions minérales riches en métaux (manganèse, nickel, cobalt...) nécessaires notamment à la fabrication des batteries pour véhicules électriques, éoliennes, panneaux photovoltaïques et téléphones portables.

C'est dans cette zone qu'un navire de l'Association écossaise pour les sciences marines (SAMS) a effectué des prélèvements, financés par les sociétés The Metals Compagny et UK Seabed Resources qui convoitent ces précieux nodules. Objectif des recherches : évaluer l'impact d'une telle prospection sur un écosystème où l'absence de lumière empêche la photosynthèse et donc la présence de plantes, mais qui regorge d'espèces animales uniques.

"On essayait de mesurer la consommation d'oxygène" du plancher océanique, en mettant ses sédiments sous des cloches appelées chambres benthiques, explique à l'AFP Andrew Sweetman, premier auteur des travaux parus dans Nature Geoscience.

En toute logique, l'eau de mer ainsi emprisonnée aurait dû voir sa concentration en oxygène diminuer, à mesure que ce dernier était consommé par les organismes vivants à ces profondeurs.

C'est pourtant l'inverse qui a été observé : "le taux d'oxygène augmentait dans l'eau au-dessus des sédiments, dans le noir complet et donc sans photosynthèse", développe le Pr Sweetman, responsable du groupe de recherche sur l'écologie et la biogéochimie des fonds marins de l'association SAMS.

La surprise a été telle que les chercheurs ont d'abord pensé que leurs capteurs sous-marins s'étaient trompés. Ils ont mené des expériences à bord de leur navire pour voir si la même chose se produisait en surface, en faisant incuber, dans le noir, ces mêmes sédiments et les nodules qu'ils contenaient. Et constaté une nouvelle fois que le taux d'oxygène croissait.

"À la surface des nodules, nous avons détecté une tension électrique presque aussi élevée que dans une pile AA", décrit le Pr Sweetman, en comparant ces nodules à des "batteries dans la roche".

Repenser l'origine de la vie sur Terre

Ces étonnantes propriétés pourraient être à l'origine d'un processus d'électrolyse de l'eau, qui sépare ses molécules en hydrogène et en oxygène à l'aide d'un courant électrique. Cette réaction chimique intervient à partir de 1,5 volt — la tension d'une pile — que les nodules pourraient atteindre quand ils sont regroupés, selon un communiqué de l'association SAMS joint à l'étude.

" La découverte de production d'oxygène par un processus autre que la photosynthèse nous incite à repenser la manière dont est apparue la vie sur Terre", liée à l'apparition de l'oxygène, commente le Pr Nicholas Owens, directeur de SAMS.

La vision "conventionnelle" étant que l'oxygène "a été fabriqué pour la première fois il y a environ 3 milliards d'années par des cyanobactéries qui ont mené au développement d'organismes plus complexes", développe le scientifique.

"La vie aurait pu commencer ailleurs que sur la terre ferme et près de la surface de l'océan", avance le Pr. Sweetman. "Puisque ce processus existe sur notre planète, il pourrait générer des habitats oxygénés dans d'autres 'mondes océaniques' comme Encelade ou Europe (des lunes de Saturne et de Jupiter)" et y créer les conditions d'apparition d'une vie extra-terrestre.

Il espère que ses conclusions permettront de "mieux réguler" l'exploitation minière en eaux profondes, sur la base d'informations environnementales plus précises.


 

 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet 23/ juillet /2024

[ élément chimique ] [ O ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

symbole

Dans le symbolisme traditionnel, en effet, les "Eaux" ont représenté la substance indifférenciée de toute vie, à savoir la vie à l’état antérieur à toute forme, à l’état libre de toutes les limites de l’individuation. Sur cette base, dans les rites de nombreuses traditions, "l’immersion dans l’eau symbolise la régression dans le préformel, la régénération totale, la nouvelle naissance, car une immersion équivaut à une dissolution des formes, à une réintégration dans le monde indifférencié de la préexistence" [Mircea Eliade, Traité d’histoire des religions, 1949, p.173]. Selon cette signification, les Eaux figurent l’élément qui "purifie" et, en termes religieux, exotériques, qui "lave du péché" et régénère, précisément : on sait qu’un contenu de ce genre, présent dans la riche variété des rites de lustration, s’est conservé dans le sacrement chrétien du baptême.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 141

[ explication ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

littérature

Nous avons noté que cet écrivain [D. H. Lawrence], en règle générale, s’arrête à une aberrante mystique de la chair, et les phrases que nous avons citées se rapportent à l’expérience bénéfique que peut représenter un usage du sexe sans freins ni inhibitions pour un type sexuellement dévié – celui qui correspond à la grande majorité des femmes anglo-saxonnes modernes.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 130

[ critique ] [ décadence ]

 

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tandem

Chaque couple constitue en lui-même son propre spectacle de vaudeville.

Auteur: Smith Zadie

Info: On Beauty

[ couples mondes ]

 

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hommes-par-femme

Quand l'organe mâle d'un homme se dresse, les deux tiers de son intellect disparaissent. Et un tiers de sa religion. 


Auteur: Smith Zadie

Info: White Teeth

[ excités ] [ bandaison ] [ sexe ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

relation sexuelle

Au sujet des états qui se manifestent dans la composition la plus profonde de l’individu, il faut en règle générale faire une différence entre le cas de l’union effective d’un homme et d’une femme sur la base du magnétisme né de la polarité, et le cas de ce qu’on pourrait appeler un usage concerté des corps en vue d’un but finalement auto-érotique, assez peu dissemblable de la masturbation, donc pour parvenir au simple spasme organique à travers une satisfaction individuelle, soit de l’homme, soit de la femme, soit des deux, sans une communion et une compénétration effectives.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 127

[ différence ] [ distinction ] [ rencontre ] [ plan cul ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

langage non humain

Une IA révèle l’incroyable alphabet phonétique des cachalots

La structure de la communication des cachalots serait-elle similaire au langage humain ? C’est ce que prétendent des chercheurs, qui ont récemment découvert des subtilités dans les vocalisations de ces cétacés, jamais observées auparavant. Dé-coda-ge.

Les cachalots (Physeter macrocephalus) ne sont pas faciles à étudier. Ces cétacés odontocètes sont capables de plonger jusqu'à trois kilomètres et retenir leur souffle durant près de deux heures : autant dire que leurs apparitions en surface sont rares. Ils passent une grande partie de leur vie à chasser des calmars géants dans les profondeurs obscures de l'océan, en émettant des sons semblables à des bourdonnements, dans le but de cartographier leur environnement et repérer leurs proies grâce à la réverbération de l'onde sonore contre les volumes : c'est ce que l'on appelle l’écholocation. Mais leurs vocalises ne servent pas qu'à traquer leurs proies : elles sont également la base de leurs relations sociales.

(Photo : schéma montrant les organes du cachalot qui produisent des sons) 

Un modèle social complexe basé sur la communication

Les cachalots vivent dans des sociétés matrilinéaires. Alors que les unités sociales (ou " pods " en anglais) sont uniquement composées des femelles de plusieurs familles, les mâles parcourent quant à eux les mers en solitaire, dans le but de transmettre leurs gènes. Ce modèle social est basé sur la communication, qui passe notamment par l'émission de sons : les clics.

Contrairement à certains autres cétacés, les cachalots ne chantent pas. Ils produisent des sons en faisant passer de l'air à travers leurs lèvres phoniques, situées au niveau de leur unique évent, qui sont ensuite amplifiés et dirigés dans l'organe du spermaceti notamment. En fonction du temps d'intervalle entre chaque clic émis, trois types de sons ont été décrits : les clics réguliers, les bourdonnements et les codas. Ce sont ces dernières qui sont utilisées lors de la communication, en particulier par les femelles adultes et les juvéniles. Chaque coda étant définie par une séquence rythmée de clics, les individus d'une même unité sociale partagent des codas possédant la même structure temporelle.

(Fichier sonore de clics de cachalots)

Code coda

Après avoir étudié près de 9 000 enregistrements de cachalots dans la mer des Caraïbes, des scientifiques du projet Ceti, du MIT et du Dominica sperm whale project ont fait des découvertes inédites, publiées dans la revue Nature communications. À l'aide d'algorithmes d'apprentissage automatique, les chercheurs ont non seulement identifié 156 codas différentes, mais ils ont surtout démontré qu'elles présentent une structure liée au contexte et capable de créer des combinaisons.

Chaque coda se compose de 3 à 40 clics. Les chercheurs ont tout d'abord identifié des blocs de construction de base de ces codas, à la façon de l'alphabet phonétique du langage humain. Dépendamment du contexte conversationnel dans lequel elles se produisent, ils les ont nommées " rubato " et " ornementation " (avec un clic supplémentaire à la fin de la coda). De plus, ils ont découvert la possible combinaison de ces codas, en faisant varier leur tempo (vitesse globale) et leur rythme (accélérations ou ralentissements), permettant un phénomène linguistique que l'on pensait être unique au langage humain : l’articulation linguistique - dans lequel des éléments dénués de sens (les phonèmes) se combinent pour former des mots sensés (les morphèmes) puis des phrases.

Arrivera-t-on un jour à décoder le langage des cachalots ?

L'intelligence artificielle a révélé des variations sonores très subtiles, suggérant que les vocalisations des cachalots pourraient véhiculer une quantité d'informations beaucoup plus riche que ce que l'on pensait auparavant. Mais concrètement, qu'est-ce que cela nous apprend sur l’intelligence des cachalots ? Eh bien rien, selon les chercheurs. Il reste encore beaucoup à comprendre sur la manière dont ces animaux communiquent et sur la signification éthologique de leurs vocalises. Si l’intelligence artificielle est un outil formidable pour approfondir nos connaissances sur la communication chez les cétacés, l'interprétation que nous en faisons n'en est pas moins sans risque d'anthropocentrisme.

 

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/ Léa Picon, 22 juillet 2024 - https://www.nature.com/articles/s41467-024-47221-8#Sec11

[ communication animal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

politique

[…] l’intellectuel de gauche vient d’accéder à la consommation mondaine. Et il en est même le principal usager.

Pire, encore, il est devenu le maître à penser du monde. Il propose les modèles culturels du mondain. Non seulement il a accédé à la consommation mondaine, mais il en est l’un des patrons. Il a la toute-puissance de prescrire. Et de codifier l’ordre du désir.

Aussi peut-on encore demander à ce nouveau privilégié de renoncer à ce qu’il vient à peine de cueillir ? Il est enfin invité au festin et nous le prions de cracher dans le caviar et de lâcher le morceau. Mais ce qui est le plus grave, le plus décourageant, le plus inquiétant, c’est que cet intellectuel de gauche présente ses nouveaux privilèges comme des conquêtes révolutionnaires. Et nous venons lui demander de reconnaître qu’il est pris la main dans le sac, alors qu’il prétend, de cette main, brandir le flambeau de la liberté.

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, pages 26-27

[ hypocrisie ] [ gauchisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson