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mimétisme

Ne prétendez pas être, à tout prix, maquillée comme la vedette. Dans Club de femmes, Danielle Darrieux avait la paupière supérieure fardée de vert, ce qui seyait à la couleur de ses yeux. Soixante petits rôles en voulurent autant. J'ai refusé. Le lendemain, elles s'étaient verdies elles-mêmes. C'était atroce et un visage sur vingt supportait l'épreuve.

Auteur: Chakatouny Acho

Info: in "Cinémonde", n°464, 9 septembre 1937 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 479

[ cinéma ] [ star ] [ hiérarchie ] [ anecdote ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

points de vues

C'est une chose curieuse que les réflexions de deux personnes assises l'une à côté de l'autre. Elles sont sur le même siège, elles ont les mêmes yeux, les mêmes oreilles, les mêmes mains, enfin les mêmes organes, et ce sont les mêmes objets qui passent devant leurs yeux... et cependant quelle profonde différence dans leur pensée.

Auteur: Beecher-Stowe Harriet

Info: La case de l'oncle Tom, trad. Louis Éhaut, p.113, Hachette, 1855

[ rapports humains ]

 

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homme-par-femme

D'un regard il me fit plus belle,

et je pris cette beauté sans remords.

Heureuse, j'avalai une étoile.



S'il veut bien, qu'il me réinvente

à l'image de mon reflet

dans ses yeux. Je danse, je danse

dans les flots de mes ailes soudaines.


Auteur: Szymborska Wislawa

Info: De la mort sans exagérer : Poèmes 1957-2009

[ sécurisant ] [ rassurant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

deuil

Une petite voix que nous connaissons bien
nous rend visite le soir. Une voix d'enfant qui
nous raconte ce qui se passe là-bas, comment
sont les gens, ce qu'on y trouve. Lentement il
nous berce, nous accompagne jusqu'au sommeil, nous ferme les yeux...
Non.
Rien de cela.
Qu'une inépuisable, inexorable absence.
Rien qu'une mort.

Et un nom : VINCENT.

Auteur: Metz Thierry

Info: lettres à la bien-aimée

[ enfant ] [ poème ]

 

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réconfort

Il m'arrivait parfois de me réveiller en pleine nuit sans même ouvrir les yeux. Je les gardais fermés et je posais la main sur le bras d'Edmondsson. Je lui demandais de me consoler. D'une voix douce, elle me demandait de quoi je voulais être consolé. Me consoler, disais-je. Mais de quoi, disait-elle. Me consoler disais-je (to console, not to comfort).

Auteur: Toussaint Jean-Philippe

Info: La Salle de Bain

[ obscurité ] [ couple ] [ refuge ]

 

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chair-esprit

[…] L’opposition entre la vie et la religion, devait être ramenée à l’opposition entre le temps et l’éternité. Car le progrès n’avait lieu que dans le temps ; dans l’éternité, il n’y avait pas de progrès, non plus que de politique et d’éloquence. On y appuyait en quelque sorte la tête sur l’épaule de Dieu et l’on fermait les yeux.

Auteur: Mann Thomas

Info: La Montagne magique

[ spirituel ] [ temporel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Le féminisme français a par ailleurs résisté à cette réfection complète du lexique et de la syntaxe qu'ont entreprise, en édictant des codes de correction langagière, certaines universités américaines. Nulle universitaire française ne remercierait ses étudiants d'avoir bien voulu participer à son "ovulaire" (ovular), extravagant substitut imaginé par une philosophe américaine pour le mot "séminaire" (seminar), trop agressivement phallique à ses yeux.

Auteur: Ozouf Mona

Info: Les Mots des femmes

[ femmes-par-femmes ] [ féministe ] [ language ]

 

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farfadet

Elle porte la pierre du gouffre dans les yeux. Ses cheveux sont sombres comme le varech. Le calme repose sur les arcs des sourcils, la poitrine est animée par un mouvement de houle. Elle est enveloppée de noir et d'une lueur, elle est assise à la croisée des chemins, fille de jouissances et d'obscurs chagrins, pure comme neige, femme affligée et déchue.

Auteur: Benediktsson Einar

Info: Les elfes des falaises : Regard sur la poésie islandaise, Skuggar- Ombres

[ djinn ] [ lutin ]

 

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matin

Comme d'habitude, à huit heures, le soleil commença d'entrer dans la chambre. Mais il ne put, comme les autres fois, descendre de l'appui de la fenêtre, inonder le plancher, monter sur le lit, dévorer peu à peu la courtepointe blanche, incendier un bout de l'édredon rouge, et finir par taper en plein dans leurs yeux. L'un d'abord et l'autre ensuite, ils étaient partis.

Auteur: Torga Miguel Adolfo Correia da Roch

Info: Rua

[ absence ] [ lumière ] [ progression ]

 

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épidermes

Moi, j'écoute la peau. La peau livre les secrets. Prenez un bébé dans vos mains et fermez les yeux. Oubliez que vous avez peur parce que vous croyez que vous allez le casser. Fermez les yeux et écoutez la peau, les muscles, l'ondulation des chairs. Laissez parler votre peau et laissez la peau du nouveau-né vous répondre. Vous entendrez une sonate de peau.

Auteur: Julie Bonnie

Info: Chambre 2

[ sensualité ] [ tactile ] [ chair ]

 

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