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philosophie antique

L’être, chez Plotin, est également mis en relation avec le νοῦς [noûs], autre terme devenu aujourd’hui difficile à comprendre correctement : c’est le principe intellectuel conçu comme principe olympien, présence immuable et pure lumière, qui chez Plotin possède aussi la figure du Logos, lorsqu’il est considéré dans l’action par laquelle il féconde et met en mouvement la matière ou puissance cosmique.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 161

[ définition ] [ ontologie ]

 
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philosophie antique

Le masculin est la forme, le féminin est la matière [pour Aristote dans De la génération des animaux] : forme signifie ici pouvoir qui détermine, qui suscite le commencement d’un mouvement, d’un développement, d’un devenir ; matière veut dire la cause matérielle et instrumentale, la pure potentialité indéterminée, substance ou puissance qui, en soi privée de forme, peut prendre toutes formes, qui n’est rien en soi mais qui, une fois activée et fécondée, peut devenir tout. Le terme grec ὕλη [hylé], "matière", ne désigne donc ni la matière de l’organisme, ni celle de la nature physique en général ; difficilement intelligible pour la mentalité moderne, ce terme s’applique dans le présent contexte à une entité mystérieuse, insaisissable, abyssale, qui possède l’être et, aussi, ne le possède pas, en tant qu’elle est, précisément, la possibilité pure et la substance-puissance de la "nature" comme changement et devenir.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, pages 160-161

[ définition ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

libération

Irie, dans une vision, a eu la révélation d'un temps, qui n'est pas si éloigné, où les racines n'auront plus d'importance parce qu'elles ne peuvent ni de doivent en avoir, parce qu'elles sont trop longues, trop tortueuses et s'enfoncent bien trop profond. Ce moment, elle l'attend avec impatience.


Auteur: Smith Zadie

Info: Sourires de loup

 

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Ajouté à la BD par miguel

christianisme

Ainsi la foi, prototype de la vertu théologale, met en évidence ces trois aspects de toute vertu : une existence humaine, une essence divine, un effort ou une tension de l’existence vers l’essence. Cependant, à l’intérieur de cette vertu prototypique, nous retrouvons la triade des vertus : la foi correspond plus directement à l’essence divine, parce qu’elle est tout entière comme déterminée et absorbée par son contenu objectif, la parole de Dieu ; l’espérance correspond plus directement à la tension et à l’effort de l’existence vers l’essence ; la charité correspond plus directement à l’existence humaine en tant qu’elle se donne, c’est-à-dire en tant qu’elle accepte d’être déterminée par sa relation à Dieu.

En conséquence, la corruption de chaque vertu se manifestera selon sa bipolarité constitutive, comme erreur, comme inversion et comme illusion : comme erreur en ce qui concerne le pôle essence, et cela regarde plus directement la foi ; comme inversion, en ce qui concerne la tension qui unit et sépare les deux pôles, et cela regarde l’espérance dont le sens peut s’inverser et se dégrader en espoir humain ; comme illusion, en ce qui concerne le pôle existence, et cela regarde la charité, car la charité est d’abord existence, c’est-à-dire réalité, et la corruption de la réalité, ce n’est pas l’erreur, mais l’illusion.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, page 18

[ triade ] [ naturel-surnaturel ]

 

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repli individualiste

Rythme (du rock) : répétition : refus et négation. Mais de l’Autre. Et consentement au capitalisme. Refus de l’Echange. Pour une sécurité terrée, égoïste, mécanique.

Ce rythme est pire que conservateur. Il est réactionnaire et porte en lui une violence de refus fascisante. Il doit interdire à tout prix l’histoire, la reconnaissance. Le rock est la musique de la majorité "bruyante" de la nouvelle petite bourgeoisie, du consentement au système (complément à la majorité "silencieuse" des "anciens" petits bourgeois). Surtout ne pas être dérangé de son conformisme. Que ça continue. Que ça se répète. A jamais.

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, pages 98-99

[ symptôme ] [ machinal ] [ critique ]

 

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désœuvrement

Plus de débouchés pour le cadet, le trop plein de classe. Que reste-t-il ? Saint-Germain-des-Prés. Des bandes d’artistes. Puis le campus. Des bandes d’étudiants. Et quelle concurrence alors. La névrose – cette surenchère narcissique du narcissisme de classe – ne suffit plus pour faire carrière d’artiste. Car elle est devenue objective, de consommation courante. Il faudra politiser, à outrance. Pour se différencier. Ce sera le gauchisme. Une autre carrière. La bande à Cohn-Bendit.

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, page 75

[ engagement politique ] [ inutiles ]

 

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pouvoir

La nouvelle bourgeoisie est une culture "morale" : celle de l’incivisme qui sait jusqu’où il ne faut pas aller trop loin. Ni hors la loi ni dans la loi : les grands libéraux-libertaires sont des malins et des hommes forts. Et des créatures sensibles : la sentimentalité a été l’outil de leur promotion.

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, page 71

[ dominants ] [ description ] [ manipulation ] [ canailles ]

 

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look masculin

Mais les cheveux longs permettent surtout de surajouter une plus-value esthétisante au visage. Ils aménagent la joliesse : flou artistique, fond scénique, auréole : boucles et ondulations frisonnantes, cascadantes, ruisselantes sur les épaules. Ovale cadré, affiné, auréolé. Portrait encadré d’un tel décoratif que le visage en est stylisé, purifié.

Il aura cette touche, féminine et tendre, de l’homme pur et romantique. L’iconographie spiritualiste et idéaliste a toujours enrobé de cette auréole enjoliveuse le visage de ses messages. Le Christ, le romantique, le hippie, B.-H. Lévy… Elle est devenue même le meilleur moyen de la récupération révolutionnaire : Guevara.

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, page 54

[ récupération politique ] [ hippy ] [ bobo ] [ moquerie ] [ ironie ]

 

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politique

Le plan Marshall est bien l’acte étymologique de notre modernité. Son rôle est fondamental. Dans l’immédiat après-guerre, il a greffé une économie d’abondance sur une économie de la rareté, de la misère même. Et il a greffé le modèle américain culturel dans une société traditionnelle, rurale. Cette acculturation radicale a autorisé ainsi un phénomène radicalement nouveau : l’immanence de l’économique et du culturel. Alors que dans la société traditionnelle, les deux termes se disposent selon la plus grande distance possible et conservent une autonomie relative certaine, la modernité sera l’immanence de leurs rapports d’expression. Le culturel sera l’expression des besoins idéologiques du marché. C’est la définition de la société civile, que Hegel avait prévue et dénoncée.

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, pages 38-39

[ conséquences ] [ historique ]

 
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christianisme

Si chaque vertu théologale peut être soumise à la corruption, c’est essentiellement parce que la "théologie" est divine et la "vertu" humaine. Le propre des vertus théologales, c’est en effet d’apprendre à la substance humaine à se conformer à sa finalité divine. Dans sa pratique, aucune vertu n’est de soi, sanctification. Elle prépare seulement la substance humaine à la réception de la grâce, bien que, dans sa réalité essentielle, elle corresponde à une qualité divine, et qu’ainsi elle soit une grâce en tant que Dieu consent miséricordieusement à laisser les créatures participer, selon leur capacité, à l’infini de Ses trésors. Nous disons par là que la vertu théologale présente un double aspect, existentiel dans sa réalité humaine, et essentiel dans sa réalité divine. Si la grâce du sacrement descend du Ciel vers la terre, la grâce de la vertu nous permet de monter de la terre vers le Ciel.

La vertu n’est au fond rien d’autre que la grâce de cette aspiration vers le Haut, et l’on peut dire à cet égard, puisque les vertus ont une essence commune, que chacune d’elles se retrouve dans les deux autres. La foi, adhésion à une connaissance anticipée, est l’espérance d’atteindre la Vérité de Dieu et l’amour de cette Vérité. L’espérance repose sur la foi, comme sur son motif initial et se justifie dans l’amour qui ne peut nous tromper. Enfin la charité combine la foi et l’espérance parce qu’elle réalise, autant que le comporte la nature de l’ici-bas, ce que la foi promet et ce que l’espérance attend. C’est pourquoi la charité, sur l’échelle des vertus qui monte de la terre vers le Ciel, est la plus proche du Ciel, quand encore elle n’y touche pas dans sa plus haute expression.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, pages 17-18

[ naturel-surnaturel ] [ triade ]

 

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