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Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
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citation s'appliquant à ce logiciel

Entre autres possibilités offertes par ses fonctionnalités informatiques, FLP aimerait explorer ce qui semble être un paradoxe : si le langage est le corpus central grâce auquel l'humain put développer des communautés toujours plus grandes et organisées, sa prise sur la compréhension de notre réalité consensuelle apparait faible, voire nulle. De plus sans réels signes d'une amélioration en ce sens puisque la complexification et la spécialisation des idiomes semble plutôt de nature à égarer et a multiplier les ambivalences. Bref cette capacité sémantique est immensément inférieure à ce qu'on pourrait croire. 

Ainsi cette limitation - qu'on pourra aussi présenter par "définir c'est restreindre" - a motivé FLP à essayer d'"ouvrir" les potentialités de l'écrit, en parallèle à un travail de désambiguïsation. C'est en ce sens que ses possibilités d'exploration "full search", combinables de moult manières avec les recherches avancées, permettent la découverte, la mise en exergue ou la clarification, d'idées/concepts que l'on pourra ensuite réorienter grâce aux citations liées ou aux chaines thématiques. Le tout, saupoudré à l'occasion de commentaires/discussions sur tel ou tel point de détail, offre un outil de recherche linguistique "Homme-machine" dont nous ne connaissons pas d'équivalent. Outil communautaire qui s'essaye simultanément à développer une base de données intelligente, intelligente au sens où ce sont des cerveaux humains qui, tout en respectant 1 règle et 2 conseils basiques, y "classent" les extraits. Avec cette idée en tête : dans quelle mesure un autre utilisateur pourra-t'il remonter jusqu'à ce fragment ? Car FLP permet de faire cela. Une telle réflexion, personnelle au sein d'un système de signes/mot/phrases collectif, ne peut se refuser à la quête rétroactive, que ce soit la sienne, ou en usant de la machine en ce sens.

Auteur: Mg

Info: 21 octobre 2020

[ étiquetage ] [ syntropie positive ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

contact xénolinguistique

Si traduire est la façon la plus profonde de lire, se faire idée des potentialités d'une transposition exolinguistique - sans en avoir aucun exemple - nous met face à nous-mêmes, infimes émergences (vivantes?), membres d'une civilisation-espèce qui a su, après x milliards d'années d'évolution, générer des langages écrits, symboles-codages consensuels, transmissibles et transposables entre humains de générations différentes. Développement d'un univers-monde anthropique qui, à l'usage et à la réflexion, peut aussi ressembler à une fermeture. Mais oublions cette dernière phrase. 

Quels pourraient être les points d'accroches pour aborder une communication pas trop déséquilibrée, avec quelque inconnue entité civilisationnelle, au vu de nos difficultés en la matière pour ce qui est de nos propres performances quant au développement de codes-symboles interfaces susceptibles de nous permettre un réel échange avec nos coéquipiers terrestres, les animaux ? 

Ainsi - un cran plus loin au moins - pour ce qui concernerait une communication avec une vie extraterrestre, on a de la peine à imaginer la chose sans que les deux parties en contact soient chacunes très au courant de leurs mondes sources respectifs (priméités planétaires) - ceci en passant par quelque processus capable de faire passer l'information dans les deux sens - toutes choses faites en respectant un minimum d'égalité, de pondération au moins -, nécessaire semble-t'il pour un tel dialogue. 

Mais est-ce imaginable ? 

Ce point, celui du décalage évident entre deux civilisations-planètes-espèces, donne un aperçu de la coincidence extrême qui sera nécessaire avant d'imaginer raisonnablement les modalités d'un contact "équilibré" entre une civilisation primitive telle que la notre, et une autre. 

Posé ainsi le possible ressemble - pour un humain de 2022 déjà bien en difficulté pour communiquer avec ses semblables - à de l'impossible.

Et il n'est nullement question ici de technologie.


Auteur: Mg

Info: 1 octobre 2022

[ astrolinguistique ] [ exolinguistique ]

 
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linguistique expérimentale

Si on pense FLP comme un dictionnaire, ce sera alors un dictionnaire de séquences, plus précisément de chaines de caractères. 

Un mot fonctionne comme un carrefour, une image, voire comme un univers si on veut s'y apesantir.  

Alors qu'une séquence (un chiffre et une lettre, trois caractères, deux mots, une phrase... un extrait) nous en dit beaucoup plus sur la nature et les potentialités du langage à partir de ses rudiments, puisqu'elle explose exponentiellement  les représentations possibles, ouvrant à l'infini ses possibilités et ses limites. 

Chacun sait que l'émergence de l'écriture eut pour première conséquence la création de listes, d'inventaires. 

FLP ne fait pas autre chose, mais, en les intriquant, l'application présente souvent, par un dispositif qui peut s'avérer sérendipitaire, des combinaisons auxquelles on n'aurait pas forcément pensé ; pour parfois mieux réaliser certaines choses. Par exemple que tout concept/séquence sémantique est simultanément autonome et partie d'un tout. Autonome au sens d'une histoire ou au sens d'une monade

Ou partie d'un tout, pour mille raisons : la plus importante étant les possibilités combinatoires de lettres/caractères/mots et chiffres consensuels, un peu à l'image de la génétique.

L'idiome francophone est donc ici la souche consensuelle précise qu'utilise l'outil "homme-machine" FLP, cette application communautaire qui s'essaye au classement/recensement d'un maximum de descriptions sémantiques (tiercités collectives anthropomorphes), représentations internes et externes, évidemment a posteriori, d'une espèce qui a développé un langage et une mémoire communautaire externalisable. 

Ici on s'apercevra que même le plus pur et efficace esprit incarné aura besoin de temps, de durées. Soit très peu, au sens de la conscience de Peirce, soit beaucoup, pour qui voudra commencer à réfléchir et comparer ces séquences sémantiques afin de les intégrer au mieux dans le corpus FLP. Ainsi, les possibilités "full search" de l'informatique permettront véritablement, par l'usage rétroactif de cette machine onomastique, une recherche qui ouvrira les perpectives au sens où elle casse littéralement les lignes de la pensée habituelle. Une pensée  horizontale induite par la lecture (surtout) et l'écriture. En effet le lecteur est toujours embarqué dans cette sorte de conduit forcé que matérialise l'infinie chaine de caractères qui constitue un ouvrage.

On verra donc qu'une recherche rétroactive sur FLP ouvre vers une sorte de lecture mutidimensionnelle, qui peut s'avérer surprenante et raffraichissante.

Auteur: Mg

Info: octobre 2020

[ citation s'appliquant a ce logiciel ] [ polysémie ]

 

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FLP pourquoi ?

FLP devrait être apprécié comme un outil susceptible d'affiner/approfondir/préciser les mots, traits de pensée et autres codages linguistiques de nos vies. Ainsi, avec quelques efforts, chacun pourra potentiellement améliorer la formulation, et donc la compréhension, de ses ressentis, internes et externes.

Partout, plus encore dans ce cadre, l'humain développe des pensées communicables principalement grâce au langage, lui-même émergence consensuelle grégaire. Ainsi FLP voudrait aider à ce que chaque individualité puisse se nourrir - et nourrir - cette pensée collective anthropique et donc, par effet miroir, sa vie intérieure et la formulation du réel commun.

Mais pourquoi participer ? A quoi ça sert ? Quel peut être le sens de mes interventions ? je ne comprends pas l'utilité de ce truc... Je m'y perds... Telles sont les remarques qu'on nous fait.

Ce à quoi nous répondrons en premier lieu qu'il faut se garder de cette "envie de conclure" qui nous habite tous, de vouloir "connaitre le sens téléologique du monde". 

De solution il n'y en a pas, par contre des sens on pourra en trouver plein ici : lire-analyser, passer le temps, participer à une entreprise autogérée, se remettre en question, faire un effort intellectuel en conjonction avec la techno,  découvrir des choses, aider les autres - et donc FLP - en corrigeant des erreurs orthographiques, en discutant/précisant certaine étiquettes... 

Et on s'y découvre aussi, dans les deux sens.... Processus un peu plus mystérieur, puisqu'on réalisera souvent que les choses s'éclaircissent "après-coup"...  truisme qui implique qu'elles sont "éclaircies" parce que certaines formulations "résonnent" en nous après rumination/maturation.

De fait FLP conjuge et tente d'organiser quelque peu les réflexivités de ses intervenants, nos réflexivités sémantiques. Il nous semble qu'il y a là comme une essence du langage, du consensus. Même si rien n'est jamais fixé, à l'image de la nature et de l'univers qui nous entourent.

N'importe comment cet outil devrait permettre de prendre quelque distance sur soi-même et les diverse puissances liguistique qui, bien utilisées, s'avèrent de solides leviers lorsqu'employées dans des buts de manipulation de pouvoir ou de bienfaisance.

Plus simplement encore,  on pourra apprécier FLP comme la démonstration d'un aveuglement des hommes qui, de par les possibilités de représentations et d'échanges permises pas ce monde du verbe, tendent à s'éloigner de la source matrice dont nous sommes issus.

Et constater combien, à cause de cette fixation sur le langage, peuvent devenir incompréhensibles des signes bien plus fondamentaux que les mots.

Indices, empreintes... Fluctuations et stimuli extérieurs qui précèdent de très loin tous nos dialectes de mammifères, parait-il, évolués.

Auteur: Mg

Info: 27 janvier 2021

[ réflexion collective ] [ autisme onomasiologique ] [ sémiose ] [ idiomes voiles ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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programme

Ça pourrait être cela, en fin de compte, le propre de la critique : repérer ce qui tend à rendre le roman impossible. Il y a donc la poétification de la réalité. Et aussi, en vrac : l’interdiction de se moquer ou de caricaturer (tout le monde est respectable) ; la victimocratie ; le primat des larmes et de l’émotion, mélange radioactif de résidus de gauchisme et de puritanisme ; le terrorisme du cœur ; le chantage au moi comme authenticité, comme preuve (et finalement comme œuvre : "Il me suffit d’exhiber mes blessures et d’appeler ça de l’art. reconnaissez mes blessures comme de l’art et taisez-vous !") ; le rôle épurateur des émissions dites littéraires du type "Apostrophes", leur longue mission de nettoyage éthique et de formation de nouvelles générations d’ "auteurs" consensuels ; la confusion organisée des sexes (alors qu’un bon romancier est toujours un très ferme différenciateur des sexes) ; la propagande homophile acceptée lâchement comme style de vie général ("On est tous un peu homos") ; le devenir nursery-monde du monde, l’infantilisation généralisée (devant "l’intérêt de l’enfant", qui oserait ne pas s’agenouiller ?) ; la vitesse médiatique, la sinistre vitesse liquidatrice, en opposition avec la lenteur nécessaire aux arts (à leur profond instinct de conservation) ; le modèle du racisme à toutes les sauces (invention du "sexisme" sur le moule du racisme, fabrication plus récente du "spécisme", crime consistant à voir une distinction entre les espèces) ; le refus des gens eux-mêmes, des simples gens, de n’être que des gens, leur prétention à passer pour le gratin, pour le dessus du panier, pour l’élite, leur désir d’être pris pour des people, comme on dit dans les magazines people justement, donc à perdre toute consistance romanesque […] ; la culture englobant les différentes disciplines dites artistiques et les réorientant vers une finalité résolument touristique, à l’intérieur du nouvel ordre social lui-même touristique (on vient, on paie, on regarde, on photographie, on camescopise, on approuve, on s’évacue) ; le tourisme lui-même, bien sûr, forme ultime et destructrice de la transparence planétaire, avec son choix de sites, ses cadrages, ses ravages et son accompagnement de pâtisseries romanesques luberonnaises ou vénitiennes qui ne renseignent que sur l’endroit où les auteurs ont passé leurs derniers congés payés. Et il faudrait encore ajouter la prévention généralisée, la Sécurité sociale (pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la survie triomphant de la vie), la politique des sondages en lutte contre toute attitude anti-communautaire, contre toute échappée hors des "valeurs" de la classe moyenne, contre toute imprévisibilité (donc contre l’essence du romanesque). Et ainsi de suite.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", pages 5-6

[ démolition ] [ dissection du discours ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

science-fiction

Le scepticisme scientifique est le pain quotidien du Dr Steven Novella. En tant que président de la New England Skeptics' Society, sa mission est de promouvoir la science et la pensée critique. Novella met en lumière des preuves sur une série de sujets complexes sur son blog et son podcast 'The Skeptics Guide to the Universe'.

Dans son dernier livre, The Skeptics' Guide to the Future, Novella, neurologue à Yale, regarde l'avenir avec un œil critique, tentant de prévoir l'avenir de manière réaliste plutôt que de se laisser prendre au battage médiatique qui accompagne généralement le futurisme. Parmi la panoplie de sujets qu’il aborde figure la notion de réalité neuronale, qui serait l’expression ultime de la réalité virtuelle.

"Avec la réalité neuronale, vous n'avez pas besoin de porter des lunettes, ni de vous soucier de problèmes de sécurité ou de déconnexion entre les mondes physique et virtuel", écrit-il. "La réalité neuronale utilise une interface cerveau-machine pour introduire directement le monde virtuel dans votre esprit."

Il n’y aurait pas de casque encombrant ni de contrôleurs portables.

"Cela remplacerait complètement vos entrées sensorielles et autres sorties motrices par un monde virtuel, pendant que vous, par exemple, êtes allongé en toute sécurité dans votre lit", a-t-il décrit. 

Cette réalité neuronale semble trop futuriste pour être possible. Mais Novella dit que cela arrivera certainement. "Il n'y a aucune raison de penser que cette technologie n'est pas possible ; la seule question est de savoir combien de temps cela prendra et quelle sera la qualité de la technologie."

On pourrait imaginer que cette technologie soit d'abord utilisée dans un esprit compassionnel. Les personnes souffrant du syndrome d'enfermement (locked in) pourraient être les premières à l'utiliser, suivies par les tétraplégiques. Ensuite, les personnes âgées et les infirmes pourraient vivre leurs derniers jours dans des mondes fantastiques à l'intérieur de leur esprit. Toutefois, à terme, la réalité neuronale pourrait devenir dystopique, ou utopique, selon le point de vue que l'on adopte.

"Il ne fait aucun doute qu'il pourra être séduisant de vivre dans un monde virtuel où l'on peut littéralement disposer de pouvoirs quasi divins", commente Novella.

À terme, presque tout le monde pourrait décider de "prendre la pilule bleue"* et de vivre dans une réalité neuronale.

Comme le note Novella, cela pourrait être la réponse au paradoxe de Fermi, qui attire l'attention sur l'absence de preuves de l'existence d'une vie extraterrestre intelligente, alors qu'elle devrait être courante dans notre univers. 

Peut-être que des extraterrestres sont installés en toute sécurité sous terre, encadrés soignés et protégés par des robots, et qu'ils se contentent de vivre dans leur propre esprit.

Auteur: Internet

Info: https://www.realclearwire.com, Ross Pomeroy. *Pilule rouge et pilule bleue représentent un choix entre la volonté d’apprendre une vérité potentiellement troublante ou qui change la vie en prenant la pilule rouge ou en restant dans l’expérience satisfaite de la réalité ordinaire avec la pilule bleue. Les termes proviennent du film The Matrix de 1999.   Le concept de pilules rouges et bleues a depuis été largement utilisé comme métaphore politique, en particulier parmi les libertaires de droite et les conservateurs aux États-Unis, où "prendre la pilule rouge" ou être "pilule rouge" signifie prendre conscience des préjugés politiques inhérents. dans la société, y compris dans les médias grand public, et finalement devenir un penseur indépendant ; tandis que "prendre la pilule bleue" ou être "la pilule bleue" signifie accepter sans aucun doute ces prétendus préjugés.

[ monde humain consensuel ] [ terre cerveau anthropique ] [ pur esprit ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

question

J'ai la faiblesse de croire que les langages, codages parlés, écrits, enregistrés, analysés, précisés, etc... sont, si biens gérés, des moyens aux possibilités quasi illimitées. La science-fiction en est un exemple.

Il est une interrogation qui se précise avec le temps dans mes méninges, énigme que je voudrais éclaircir un peu.

Le langage écrit humain produit cette sorte de miracle qui permet de communiquer d'esprit à esprit avec tous les hommes, où et quand qu'ils soient situés dans le passé ou le présent. 

On y voit certes de suite une limitation anthropocentrée ; pas de littérature des dauphins ou des fourmis à ma connaissance.  

Ca c'est pour la planète. Mais voyons plus loin.

Il y aurait-t'il un bornage sémantique (ou d'un autre ordre ?) qui "empêche" que nous puissions bénéficier d'une littérature extraterrestre, récits d'une autre dimension, ou autre. Parce que les quelques machins sur lesquels j'ai pu poser la pupille annonçant une telle origine m'ont toujours paru bien peu convainquants.

Posée ainsi cette problématique indique soit qu'il n'existe pas d'autre espèce dans notre genre (avec langage écrit externe traduisible vers nos idiomes) ce qui m'étonnerai fort. Soit que conceptuellement nos langages et leurs traductions des uns vers les autres ne sont pas adaptés pour accueillir des "témoignages littéraires" d'une autre planète-espèce-dimension, voire même d'une civilisation de plus grande ampleur. Ce qui m'étonnerait aussi.

Partons de l'idée que de telles espèces-civilisations sont à un niveau de développement insuffisamment développé pour se rencontrer.

Soit. Mais quid des autres civilisation avancées ? Ils doit bien y avoir parmi elles de petits plaisantins, tricksters locaux, pour s'essayer à franchir ce genre de lignes. Un étudiant qui consacrerait l'équivalent d'un doctorat avec une thématique du genre : "l'interactions sémiotiques entre races à sang chaud de type mammifère de niveau D." 

Rien de pareil à se mettre sous la dent à ma connaissance.

Limitation personnelle ? Déficit d'information ?

Certains initiés nous parlent de niveaux vibratoires "étanches", voire de mondes consensuels incompatibles. La civilisation humaine serait donc "isolée" de par ses  propres conceptualisations qui, partagées via le langage, seraient à l'origine d'un monde "syntonisé" admis par le grand nombre des humains et donc inaccessible à un monde-univers mental de source exotique. Les idées-langages partagées, issues de nos incarnations de bipèdes dépoilés, verrouilleraient en quelque sorte notre horizon. 

La réponse à cette question ne montrera le bout de son nez que par une vraie rencontre. Celle avec une civilisation d'un autre ordre, exogène, et probablement plus avancée. Qui fera elle un effort en ce sens.

Certains prétendent que de telles rencontres sont déjà en cours...  Et vous ?

Auteur: Mg

Info: 2 août 2020

[ communication ] [ xénolinguistique ] [ question ] [ réalité consensuelle ] [ secondéité médium ]

 
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anthropo-zoom

Issus d'une infinité de précédents verbaux, parlés ou littéraires, nous nous sommes accoutumés-enfermés dans une certaine linélarité de la réflexion. Eloignés du monde : du monde des signes. Un signe n'est jamais linéaire - juste partie à miroitantes facettes d'un monde complexe et perspectiviste. Ainsi des signes perçus et souvent mal interprétés, peut-être plus pour ceux réfugiés dans l'univers des symboles, logiques réductives et autres conventions écrites-codées : le monde humain (soi-disant) consensuel. 

Mais le langage est aussi ouverture. Emergence du minéral-végétal-animal-singe pensant. Abstraction, mémoire-réflexion communautaire qui l'éloigne de la source. 

Mais non !...  Qui l'émancipe. Lui fait voir. 

La dualité est intriquée, toujours, elle est notre lot. La physique quantique se borne au constat, les limites intrinsèques de nos idiomes restant bien loin d'un quelconque "performatif" en la matière. Il nous manque un jargon communautaire sous-tendu par une logique indépendante de son substrat. 

Ah ah ah ah ah ah... C'est si facile à énoncer. 

Résumons-pensons : aux règnes minéraux, végétaux, etc. où des myriades d'interactions s'interpénétrent et s'auto-influencent sans cesse dans le flux d'une évolution apparemment lente et progressive. Mais qui avance aussi par paliers. 

Et vient l'affranchissement gravitationnel, enclenché chez le végétal, accéléré chez nos proches cousins animaux... qui se meuvent, changent de régions, de continents... Se libèrent topologiquement, s'opposent à l'immobilisme.

Et nous autres... qui explorons Mars.

L'entendement se brouille devant tout ça, épigénétique et binz des interactions multiples, sur des échelles trop grandes - du quark au cosmos entier - bidules qui s'assemblent, s'enveloppent, s'aggrègent... Pour constituer toutes sortes de sphères-astres, systèmes planétaires et autres immenses machins...  qui batifolent.

Et donc, à partir d'un de ces berceaux de matière-énergie E=mc2 - et sous certaines conditions pour ce que nous avons pu voir sur terre - les atomes se sont combinés-organisés, formant des molécules, cellules... organismes... puis des mousses, etc...  jusqu'à nous. 

Les mêmes atomes, partout, qui, après treize milliards d'années, nous accouchent. 

Et voilà que nous parlons, inscrivons et conservons nos idées, en les mélangeant... les traduisant...

Ecrits, dialectes, signes-symboles, langages, proverbes, images, romans, codages, musique... représentations... Tout celà maintenant accessible d'un clickement de doigts sur le Web. 

Et vlatipa que certains démontrent que l'état des lieux de nos "savoirs humains" n'est que notre propre reflet. Lisez un peu ceci.  (...)

Humain transitoire perdu dans une complexité qui s'expand, mu par un truc miroir, progressif... "Si l'esprit humain était suffisamment limpide pour qu'on le comprenne, nous serions trop simple pour pénétrer les choses." formula Emerson W. Pugh. Notion exprimée différemment par Raymond de Becker : "L'esprit peut être comparé à un cristal restituant différemment la lumière selon la facette qui la reçoit." Ici nous sommes tout prêt de l'idée des étages-hiérarchies septénaires des Dialogues avec l'ange.

Constant essor des limites du solipsisme anthropique, joliment résumé par Velimir Khlebnikov

Auteur: Mg

Info: 2 nov. 2022

[ linguistique ] [ limitation ] [ pensée rationaliste ]

 

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homme-machine

Illustrer l'apprentissage par renforcement à partir de commentaires humains (RLHF*)

Les modèles de langage ont montré des capacités impressionnantes au cours des dernières années en générant des textes variés et convaincants à partir d'entrées humaines. Cependant, il est difficile de définir ce qu'est un "bon" texte, car c'est subjectif et ça dépend du contexte. Il existe de nombreuses applications telles que l'écriture d'histoires où l'on recherche la créativité, des textes informatifs qui doivent être véridiques, ou des extraits de code que l'on veut exécutables.

Rédiger une fonction de perte** pour capturer ces attributs semble impossible et la plupart des modèles de langage sont encore entraînés avec une simple perte de prédiction du prochain jeton (par exemple, l'entropie croisée). Pour compenser les lacunes de la perte elle-même, les gens définissent des métriques conçues pour mieux capturer les tropismes humains, telles que BLEU ou ROUGE. Bien qu'elles soient mieux adaptées que la fonction de perte elle-même pour mesurer les performances, ces mesures comparent simplement le texte généré à des références avec des règles simples et sont donc également limitées. Ne serait-il pas formidable d'utiliser le retour d'information humain sur le texte généré comme mesure de la performance ou d'aller encore plus loin et d'utiliser ce retour d'information comme perte pour optimiser le modèle ? C'est l'idée de l'apprentissage par renforcement à partir du feedback humain (RLHF)

Le RLHF a permis aux modèles de langage de commencer à aligner un modèle formé sur un corpus général de données textuelles sur celui de valeurs humaines complexes.

Le succès le plus récent de RLHF a été son utilisation dans ChatGPT. Compte tenu des capacités impressionnantes de ChatGPT, nous lui avons demandé de nous expliquer la RLHF :  

- Peux-tu m'expliquer comment le RL (reinforcement learning) avec retour d'information humain usant un modèle linguistique comme si j'avais 5 ans.

- Bien sûr, imagine que j'ai un robot nommé Rufus qui veut apprendre à parler comme un humain.  Rufus a un modèle linguistique qui l'aide a comprendre les mots et les phrases.

Tout d'abord Rufus va dire quelque chose en usant d'un modèle de langage, par exemple en disant :  - je suis un robot

Ensuite un humain va écouter ce qu'il a dit et va donner un avis pour dire si la réponse ressemble à langage naturel d'humain. Il pourra dire, par exemple. C'est pas très bon Rufus, un humain ne dit pas de manière générale "je suis un robot" mais plutôt "j'suis un robot" ou "je suis une machine".

Rufus va prendre en compte ce retour et l'utuiliser pour améliorer son modèle de langage, il va essayer de redire la phrase en utilisant  cette correction et va dire "j'suis un robot".

Ensuite l'humain va continuer de donner des retours de ce genre et petit à petit Rufus va commencer à s'exprimer comme un humain le fait en général.

Ici Chatgtp se débrouille étonnamment bien, mais ne couvre pas tout. Nous nous chargeons de combler ces lacunes !  (La suite sur le site en Info)

Auteur: Internet

Info: Sur guithub : https://huggingface.co/blog/rlhf, Nathan Lambert, Louis Castricato guest , Leandro von Werra, Alex Havrilla guest. Le 9 décembre 2022 *Reinforcement Learning from Human Feedback ... **Courbe de perte ? (loss function) À la base, une fonction de perte est très simple : c'est une méthode permettant d'évaluer dans quelle mesure votre algorithme modélise votre ensemble de données. Si vos prédictions sont totalement erronées, votre fonction de perte affichera un chiffre élevé. Si elles sont assez bonnes, elle affichera un chiffre plus bas.  C'est une pénalité pour  mauvaise prédiction. En d'autres termes, la perte (loss) est un nombre qui indique à quel point la prédiction du modèle est mauvaise sur un seul exemple. Si la prédiction du modèle est parfaite, la perte est nulle ; elle affichera le chiffre zéro.

[ apprentissage automatique ] [ idiome consensuel ] [ anti-poésie ] [ objectivation linguistique ] [ polysémie contextualisée ] [ mathématisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

monades et leur limites

Un peu de science-fiction pour présenter/entamer cette chaine

Tout d'abord il y a ici un problème de point de vue. D'où parle le créateur lecteur de cette chaine FLP ? A l'évidence il le fait depuis le sol terrestre, armé de ses sens, de la logique, et du langage, tous fortement grégaires, de son époque. Il sait qu'il n'est qu'un produit de tout ceci. 

Donc, avec le temps, les explorations multiples et tout le recul qu'il en acquiert, ces outils lui paraissent limitants.

Et puis, Internet aidant, il y a accès à de multiples sites/vidéos/témoignages, qui parlent d'autres réalités, mondes parallèles, mentaux, éthériques... Appelez-les comme vous voulez, ces autres dimensions, elles aussi fortement imprégnées par la culture de ceux qui en font témoignages, et donc sujettes à caution, voire peut-être plus à interpréter comme les projections de la singularité de chaque conteur-univers. Ici apparait une fois encore le tropisme humain, qui consiste à vouloir analogiser, catégoriser, conforter, etc. bref à développer des modèles rassurants. 

Mais oublions cela.

Ces autres réels permettent, même si c'est fortement virtuel, de se placer d'un point de vue d'où notre "réalité consensuelle humaine" peut être appréhendée avec un plus de distanciation. 

Et ça c'est bien sympatoche. 

Ainsi, bien calés depuis cette nouvelle perspective, on peut y aller avec des questions qui, n'en doutons pas, donneront à beaucoup une forte "impression d'olé olé". Et alors ?

Donc : est-ce qu'il existe une limitation personnelle, plus qu'une limitation d'espèce ? Quelle est la part limitative de l'individu au sein de sa race ?  Si nous sommes tous quelque part connectés à ce qu'on nommera au-delà, ceci via un "higher self", ce dernier est-il  limité à l'akashique Gaïa ? (ce qui est mon impression personnelle au passage) 

Autrement dit : les limitations se transcendent-elles mieux, ou plus facilement, au niveau personnel ou au niveau collectif ?... 

Exprimé différement : s'il existe un "Moi supérieur" métempirique, mieux averti, hyper conscient ou autre... est-il autant éloigné des autres "Moi supérieurs" que les "petits moi-ego" humains le sont entre eux à notre niveau inférieur ?

D'un point de vue astral élargi on pourrait aussi le formuler comme ceci : quelles sont les analogies entre mondes à basses vibrations (planétaires ?) et ceux dépeints comme "mondes supérieurs ou mondes à plus hautes vibrations", ces derniers étant par définition beaucoup plus vastes, plus élargis... plus ouverts. 

D'où, au-delà de ce questionnement quant aux éloignements des entités entre elles, cette question : s'il existe des analogies entre les divers niveaux vibratoires, planètes, univers... quelles sont elles ?

Et, pour pousser le bouchon plus au large : qu'en est-il alors de ceux aptes à se déplacer entre les couches, verticalement, pour autant que ce terme puisse avoir un sens ? 

Les anges en sont parait-il, même si les sources indiquent - par exemple - que notre niveau vibratoire pris à son plus haut point possible reste comme situé au fond d'un abime très difficilement accessible (trop bas) pour un ange. 

Bref tout ceci est bien amusant, et permet de tenter, humblement et sémantiquement, de tatouiller des limites qui semblent bien être celles de nos perceptions... et puis, de nos langages.

Auteur: Mg

Info: 26 août 2020

[ extrapolations ] [ prospectives ] [ anticipation ] [ moi miroir ] [ point de singularité ]

 
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