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lieu de vie

Le rythme de leur vie était aussi prévisible que les saisons. La ronde régulière de la nécessité était interrompue par les fêtes et les cérémonies : Noël, Pâques et les anniversaires. Le rayon de leur vie était minuscule, mais il était profond, et pour elles, il était immense. Les limites physiques de leur univers se réduisaient pratiquement à quelques champs et à quelques maisons, mais elles connaissaient ces lieux de manière absolue et inconsciente. La maison était une réalité qu'elles vivaient si complètement qu'elles n'auraient pu la définir.

Auteur: Madden Deirdre

Info: Irlande, nuit froide

[ territoire ] [ foyer ] [ routine ] [ cycles ]

 

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adaptation

Peu à peu, cela deviendrait normal de voir des amis de mes parents se faire arrêter ou leurs enfants adolescents quitter leur foyer pour entrer dans la clandestinité. Comme cela deviendrait normal, peu après, de continuer de vivre aux côtés d’amis dont le père, la mère, le frère ou la sœur étaient torturés ou avaient disparu. Oui, peu à peu, comme l’obscurité, mes rêves allaient cesser de me terrifier. Ils allaient cesser de me terrifier parce que la réalité, on l’oublie souvent, peut être plus terrifiante que les pires cauchemars.

Auteur: Amigorena Santiago H.

Info: Le premier exil

[ dictature soudaine ] [ terrorisme d'Etat ] [ terreur routine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

causes-effets

GERDA : Sais-tu pourquoi père haïssait mon mari à ce point ?
LE FILS : Oui, ton Axel est venu lui prendre sa fille et son épouse, de sorte qu'il a dû rester tout seul ; puis, le vieux a bien vu que son gendre était mieux servi à table que lui-même ; vous vous enfermiez au salon, faisiez de la musique et lisiez, mais toujours de façon déplaisante pour notre père ; il se trouvait évincé, chassé de son foyer et c'est pour cela qu'il est allé au cabaret pour finir.

Auteur: Strindberg August

Info: Le Pélican de August, Acte II

[ famille ] [ intrus ] [ tensions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humilité

La banalité est un foyer. Le quotidien est maternel. Après une longue incursion dans la grande poésie, vers les sommets des aspirations sublimes, vers les cimes du transcendant et de l’occulte, on trouve délicieux, on trouve toute la chaleur de la vie au retour à l’auberge où s’esclaffent les imbéciles heureux, où l’on boit avec eux, imbécile à son tour et tel que Dieu nous a faits, satisfaits de l’univers qui nous a été donné, et laissant le reste à ceux qui escaladent les montagnes, pour ne rien faire une fois là-haut.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Le livre de l'intranquillité

[ grégaire ]

 
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question

A vrai dire, de nos jours, le mariage nous permet de ne pas chercher ailleurs les petits extras. On peut tout avoir dans les alcôves des foyers américains. […] Autrefois, la seule chose possible dans les foyers américains était l’acte naturel à l’état brut. Maintenant, il y a un tas d’options à votre disposition. L’acte se complique, croyez-moi. Pourtant, notre époque a quelque chose d’étonnant, car plus vous obtenez de choses à la maison, plus il y a de prostituées dans la rue. Comment expliquez-vous cela, Jack ? C’est vous le professeur. Qu’est-ce que cela signifie ?

Auteur: Delillo Don

Info: Bruit de fond

[ inflation sexuelle ] [ libido obsessionnelle ]

 
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pensée-de-femme

Je crois que ça lui plaît l'idée de l'enfant, que ce n'est pas seulement pour moi, ou qu'il est tellement dingue de moi qu'il confond tout et finit par vouloir la même chose, non, lui aussi en a envie. Le tout est d'être un peu futée pour manœuvrer les mecs. Parce que celui-là, il fout la trouille à tout le monde, mais à la maison, celle qui doit lui foutre la trouille, c'est moi, mais d'une autre manière, avec qualité et astuce. Ici, c'est chez moi, et chez moi on fait ce que je veux.

Auteur: Osorio Elsa

Info: Luz ou le Temps sauvage

[ foyer ] [ femmes-hommes ]

 

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prénotions

Mes rencontres avec les autres amis de Catherine ne connurent pas davantage de succès. Une fois franchie la barrière de la langue (...), nos conversations s'enlisaient dans les préjugés et l'artifice. Ces gens étaient incapables de voir l'Inde autrement que comme un foyer plus ou moins pittoresque d'analphabétisme, de pauvreté et de fanatisme religieux : au retour de leurs excursions de Bénarès, ils parlaient avec animation de sadhus debout sur une seule jambe depuis dix ans, d'enfants estropiés mendiant dans les rues et les énormes rats qu'on voyait courir jusqu'à dans la moindre ruelle.

Auteur: Pankaj Mishra

Info: Une terrasse sur le gange

[ idées reçues ] [ superficialité ] [ exotisme ] [ asie ] [ touristes ] [ préconception fermeture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Afrique

Il n'y a pas très longtemps, à Maputo, la capitale du Mozambique, j'ai discuté avec un groupe de garçons qui surveillaient ma voiture. Des enfants des rues, qui mentent en permanence. Et qui peut les en blâmer ? Ils ne font pas confiance aux adultes. Je leur ai demandé ce dont ils rêvaient le plus. Leur réponse m'a beaucoup surpris. Ce n'était pas d'une mère, ou d'un foyer. Mais d'une carte d'identité : un nom, une photographie, qui attestent qu'ils ne sont pas interchangeables. Avoir une identité. Cela a modifié ma perception de ce qu'est la culture.

Auteur: Mankell Henning

Info: 19 déc. 2014, Libération

[ exister ]

 

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libération

Plus il s'éloignait de la maison où tout lui avait été injures, corvées, punitions, plus il se sentait heureux, reprenait goût à la vie. il rencontrait des hommes, bavardait avec eux; des animaux, il plaisantait avec eux. Plus aucune injure, aucune menace, mais des rires, de l'affection, de la compréhension. et lorsqu'il leur racontait à tous, son aventure, dans leur voix et dans leur regard, il y avait de la commisération, de la pitié. Et tous lui disaient: et tu as pu vivre là, dans cet enfer, avec un tel démon tout le temps à tes trousses?

Auteur: Dadié Bernard B.

Info: Le pagne noir

[ compassion ] [ stupéfaction ] [ foyer ]

 

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rapports humains

A vrai dire, Madeline aimait bien Renata, mais depuis le début, il y avait eu une forme de rivalité entre elles. "Sincèrement, je m'ennuierais à mourir si je devais être mère à plein temps", lui avait dit Renata à plusieurs reprises. Ses propos n'avaient rien d'insultant car Madeline ne comptait pas vraiment parmi les femmes au foyer - elle travaillait à temps partiel - mais quand même, ils sous-entendaient toujours que la brillante Renata avait davantage besoin d'être stimulée sur le plan intellectuel parce que Madame faisait CARRIÈRE alors que Madeline n'avait rien de plus qu'un EMPLOI.

Auteur: Moriarty Liane

Info: Petits secrets, grands mensonges. p. 61-62

[ supériorité ] [ concurrence ] [ tensions ]

 

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