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mythes

Il y a des similitudes étonnantes, dans les "mémoires retrouvées", entre les récits d’abus sexuels par des proches durant l’enfance, les récits de rituels sataniques et les récits d’enlèvement par des extraterrestres procédant, notamment, à un examen et à une manipulation des organes sexuels et souvent à des accouplements. Ces récits ne sont pas sans rappeler les récits traditionnels de "visitations nocturnes" par des démons – incubes et succubes. De plus, il faut noter que les mémoires retrouvées correspondent souvent étroitement aux thèses et croyances des thérapeutes spécialisés qui ont accompagné le processus de reconstruction des souvenirs.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle", page 257

[ vrais souvenirs ] [ faux souvenirs ] [ hypnose ] [ thérapie de la mémoire réprimée ] [ historiques ]

 
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menace intérieure

Bien plus sûre la Nocturne – rencontre
D’un Fantôme Extérieur –
Que l’Affrontement – de l’Intime –
Cet Hôte – plus froid.

Bien plus sûr, de galoper – dans un Cloître –
Les Pierres à ses trousses –
Que sans Lune – tomber sur Soi –
Dans un endroit désert –

Soi – derrière Soi – Dissimulé –
Voilà le plus grand – péril –
De l’assassin – caché au Domicile –
Bien moindre est l’Horreur –

Le Corps – s’empare d’un Revolver –
Il verrouille la Porte –
Oubliant un Spectre Supérieur –
Plus proche –

Auteur: Dickinson Emily

Info: Cahier 20, 670, traduction Claire Malroux

[ ombre ] [ duplicité ] [ poème ]

 

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pénitencier

Sinistres pontons ! Si, pendant tout le XIXe siècle, les marins français ont gardé si forte la haine de l’Anglais, c’est par mémoire des pontons. Les pontons sont de vieux navires sans mâture, mouillés ou embossés dans la rade de Portsmouth, à plusieurs milles de la terre. Les marins n’aiment déjà pas être en rade. La vie des prisonniers, enfermés dans l’entrepont, est atroce. Le jour, les sabords sont ouverts, et l’on s’achète fort cher – si l’on a de l’argent - une place auprès d’eux ; la nuit, ils sont fermés, on étouffe dans la puanteur.

Auteur: Merrien Jean

Info: Corsaires et flibustiers,p. 307-308

[ batellerie ] [ souffrance ] [ maritime ]

 

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hypnagogie

Après une nuit sans sommeil, le corps faiblit
Devient doux et autre – il n’est à personne.
Dans les veines ralenties des traits font encore mal
Et on sourit aux anges comme un ange.

Après une nuit sans sommeil, les mains faiblissent,
L’indifférence est profonde : ami ? ennemi ?
Chaque son fortuit recèle un arc-en-ciel,
L’odeur de Florence flotte soudain sur le gel.

Les lèvres s’éclaircissent tendrement, l’ombre est plus dorée
Autour des yeux creusés. C’est la nuit qui a allumé
Ce visage si éclatant – et de la nuit sombre
En nous, les yeux seuls – restent sombres.

Auteur: Tsvetaeva Marina

Info: 19 juillet 1916

[ insomnie ] [ rêve éveillé ] [ poème ]

 

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cartographie

Une couche pour ainsi dire superficielle de l’inconscient est sans aucun doute personnelle. Nous l’appelons inconscient personnel. Mais celui-ci repose sur une autre couche plus profonde qui ne provient pas d’expériences ou d’acquisitions personnelles, mais qui est inné. Cette couche plus profonde est celle que l’on désigne du nom d’inconscient collectif. J’ai choisi le terme "collectif" parce que cet inconscient n’est pas de nature individuelle mais universelle : par opposition à la psyché personnelle, il a des contenus et des modes de comportement qui sont – cum grano salis – les mêmes partout et chez tous les individus. 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Les racines de la conscience", trad. Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1971, page 14

[ psychologie analytique ] [ phylogenèse-ontogenèse ] [ défini ]

 

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apparences

Nous vivons tous masqués – plus ou moins. Dans ce monde féroce, on ne peut pas vivre sans masque. Le visage d’un ange véritable peut être caché derrière le masque d’un diable et le visage d’un diable peut être caché sous celui d’un ange. Ce n’est jamais l’un ou l’autre, mais toujours l’un et l’autre. C’est ainsi que nous sommes, nous les humains. Ce qu’exprime le Carnaval. Schumann a été capable de voir les deux. Aussi bien les masques que les visages. Parce que c’était un homme à l’âme déchirée, qui vivait douloureusement écartelé entre son masque et son visage. (…)

Auteur: Murakami Haruki

Info: Première personne du singulier

[ projections ]

 

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honte du survivant

Je ne voudrais que l’oubli, rien d’autre. Je trouve injuste, presque indécent, d’avoir traversé dix-huit mois de Buchenwald sans une seule minute d’angoisse, sans un seul cauchemar, porté par une curiosité toujours renouvelée, soutenu par un appétit de vivre insatiable – quels que fussent, par ailleurs, la certitude de la mort, son expérience quotidienne, son vécu innommable et précieux-, pour me retrouver désormais, revenu de tout cela, mais en proie parfois à l’angoisse la plus nue, la plus insensée, puisque nourrie par la vie même, par la sérénité et les joies de la vie, autant que par le souvenir de la mort.

Auteur: Semprun Jorge

Info: L'Ecriture ou la vie

[ camp de concentration ]

 

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allumeuse

Céline à toujours aimé ça, reine de la fête, adulée des garçons – toutes bandes confondues. Même quand elle était plus jeune, il y avait des coins d’ombre où se laisser glisser contre le corps d’un petit ami, jouer à ne pas aller plus loin mais s’arrêter tout au bord. Eux rêvaient de ses doigts aux ongles roses sur leur petit
pénis dressé ; elle serrait amoureusement de grosses peluches gagnées à la carabine en espérant des mots d’amour. Et s’il fallait se laisser tâter maladroitement les seins pour obtenir de pauvres Je t’aime balbutiants et autres dérivés sans imagination, elle était prête.

Auteur: Brunet Marion

Info: L'été circulaire, Page 14, Albin Michel, 2018

[ femmes-par-femmes ] [ aguicheuse ]

 

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amour sapiential

Étant néant, il [le mal] n’a pas de cause, il est même ce qui manque de cause et ce qui n’existe que comme limitation du bien qu’il ne peut jamais anéantir sans s’anéantir lui-même. [...] La véritable science du mal, c’est la Passion du Christ. Pour l’homme, le mal n’est donc en vérité que l’occasion ou l’épreuve du bien. Il n’a pas à être pensé, mais à être supporté ou soulagé, jusqu’à ce qu’il révèle sa racine béatifique, non qu’il change de nature – la souffrance est toujours la souffrance – mais parce qu’il s’identifie alors à la volonté bienheureuse de Dieu.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 11

[ surmonté ] [ contingent ] [ référencé ] [ consentement à l'altérité ] [ privatio boni ]

 
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corps-esprit

Seul l'estomac est absorbé par le manger – le corps s'il s'absorbe dans le manger n'est pas pour autant absorbé ; l'estomac consume tout à la fois lui-même et la nourriture en tant qu'il n'est qu'appétit – le corps qui consume sa faim en mangeant – a plus d'espoir de continuer. – La satisfaction d'une déficience déterminée permet à l'ensemble des déterminations d'éprouver de nouveau une déficience. – L'ensemble se dit rassasié à cet égard sans être totalement rassasié : car l'affirmation de cette détermination a pour critère la prévision des autres : l'ensemble des déterminations n'est pas un chaos mais un organisme.

Auteur: Michelstaedter Carlo

Info: La Persuasion et la Rhétorique

[ chair automate ]

 

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