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décor nocturne

L'air de la nuit collait à la peau comme une toile d'araignée. Les réverbères se dressaient sur le trottoir tels des sceptres tenus par des mains illuminées. La boîte aux lettres de la rue se tenait sur son flanc et elle avait été bombée à la peinture noire. Le vent charriait des odeurs d'ordures et de graisse brûlée. Des griffes de chats avaient percé les sacs-poubelle laissés sur le bord du trottoir et leur contenu s'étalait dans le caniveau, papiers et os de poulet, canettes et mégots de cigarettes.

Auteur: Fondation Larry

Info: Effets indésirables

[ Etats-Unis ] [ banlieue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

agalma

En un très grand nombre d’endroits, Platon a insisté sur ce qu’a d’étrange et de déroutant la personnalité de son maître : c’est la fameuse atopia, le caractère qui fait qu’on ne sait où loger un pareil être dans les catégories humaines de l’expérience commune ; voilà pourquoi Alcibiade ne peut le comparer qu’à des êtres fabuleux, tels que sont les Silènes ou les Satyres. […] si Socrate est comparable à ces boîtes, dont l’extérieur grotesque ne laisserait pas deviner le précieux contenu, c’est qu’il y a en lui un secret.

Auteur: Robin Léon

Info: A propos de Socrate dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, Notice pages CII-CIII

[ trésor imaginaire ] [ fascination ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dégueulasse

Norman n’était pas sûr d’avoir jamais senti une horreur pareille sauf peut-être la fois où il avait été appelé par son ami Brook pour déboucher les toilettes de son gîte, obstruées par le passage de toute une palanquée de touristes français. Un remugle de "viande pourrie marinée longuement dans de l’eau de mer, parfums froid du fer, acide du pet rance et coulant de l’iode, le tout enfermé dans une boîte en plein soleil pour la faire macérer", ce furent ses propres mots pour le décrire par la suite.

Auteur: Chattam Maxime

Info: Le signal

[ odeur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gaule

Telle était ma famille de l'époque, déplaisante, surannée, réactionnaire, terriblement triste. En un mot, française. Elle ressemblait à ce pays qui s'estimait heureux d'être encore en vie, ayant surmonté sa honte et sa pauvreté. Un pays maintenant assez riche pour mépriser ses paysans, en faire des ouvriers et leur construire des villes absurdes constituées d'immeubles à la laideur fonctionnelle. En même temps, les boîtes des automobiles passaient de trois à quatre vitesses. Il n'en fallait pas plus pour que le pays tout entier fût convaincu d'avoir enclenché la surmultipliée.

Auteur: Dubois Jean-Paul

Info: Une vie française

[ vingtième siècle ]

 

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écologie

Il est plus facile de s'acheter un iPhone ou une télé à écran plat, de se payer un voyage aux Bermudes ou une quelconque distraction, que de s'interroger sur le sens de la vie. Il est plus facile de partir du principe que le but de notre existence consiste à avoir un bon job et un bon salaire, une bonne boîte pour vivre et une bonne boîte pour se déplacer et d'espérer que ces boîtes nous protégeront de tout. Y compris de ce genre de questionnement. Comment dois-je vivre ? Pourquoi suis-je là ?

Auteur: Beavan Colin

Info: No impact man, Peut-on sauver la planète sans rendre dingue sa famille ?

[ inconscience ] [ abrutissement ]

 

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obèses

Elle met dans une boîte spéciale les tailles XXXL. Des fringues de gordo, pour les boursouflés planétaires. La boîte XXXL est remplie plusieurs fois par jour. Bien plus souvent que les autres. Les gens n'arrêtent pas de gonfler. Quelqu'un doit leur souffler dedans à travers une frite et un hamburger. Derrière ses vingt boîtes de vêtements, Elisa pourrait rédiger un rapport correct sur l'état de santé de la nation. L'Amérique est toujours plus ronde. Elle le sait, elle le tâte de ses mains, sans écouter les informations, sans ouvrir un journal, sans être allée à l'hôpital.

Auteur: Mihuleac Catalin

Info: Les Oxenberg & les Bernstein

[ vêtements ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

monologue-intérieur

La boîte crânienne, cette boîte à mots bourrée à bloc qu'on a si bien gonflée ne comporte pas de clef de contact. On s'endort au volant, on se réveille au volant. Comment dételer, par où s'arracher le mors ? On croit qu'on réfléchit et voilà qu'on transvase. On parle, ou plus évidemment on ment, comme on respire, pour ne pas stopper le précieux engin. L'ongle pousse. Gros crâne ne peut cesser d'émettre. ça parle, donc c'est. Et le bonneteur ne distingue pas de son badaud. Ils se retrouvent confondus, au service de l'organe. Ce qui tourmente le scribe...

Auteur: Hadengue Philippe S.

Info: Petite chronique des gens de la nuit dans le port de l'Atlantique Nord

[ irraisonné ] [ involontaire ]

 

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refuges

La fiction est l'une des rares expériences où la solitude peut être à la fois affrontée et soulagée. Les drogues, les films où des trucs explosent, les fêtes bruyantes - tout cela chasse la solitude en me faisant oublier que je m'appelle Dave et que je vis dans une boîte dont on peut énumérer les os mais qu'aucune autre personne ne peut pénétrer ou connaître. La fiction, la poésie, la musique, le sexe sérieux et profond, et, de certains points de vues, la religion -- voilà les endroits (pour moi) où la solitude est acceptée, dévisagée, transfigurée, traitée.

Auteur: Wallace David Foster

Info:

[ sujets d'intérêt ] [ thèmes intéressants ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

procréation médicalement assistée

[...] nous ferons aux femmes, dans une centaine d’années, des enfants qui seront les fils directs des hommes de génie qui vivent actuellement, et qui auront été d’ici là précieusement conservés dans de petits pots. On a coupé dans cette occasion quelque chose au père, et de la façon la plus radicale – et aussi la parole. La question est alors de savoir comment, par quelle voie, sous quel mode, s’inscrira dans le psychisme de l’enfant, la parole de l’ancêtre, dont la mère sera le seul représentant et le seul véhicule. Comment fera-t-elle parler l’ancêtre mis en boîte ?

Auteur: Lacan Jacques

Info: dans le "Séminaire, Livre IV", "La relation d'objet", éditions du Seuil, 1994, page 526

[ génération ] [ fonction paternelle ] [ transmission ] [ générations ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

théorie onirique

- En rêve ce n'est pas toi qui rêves, tu es l'autre, celui qui est rêvé. Car les rêves ne sont pas au service des êtres.

- Mais ?

- Les âmes se servent de nos rêves comme stations sur leur route. Si un oiseau se pose dans ton rêve, cela veut dire qu'une âme vagabonde s'est servie de ton rêve comme d'un bateau pour traverser encore une nuit. Car les âmes ne peuvent pas naviguer à travers le temps comme les vivants... Nos rêves sont des radeaux remplis d'âmes étrangères, et celui qui rêve les transporte...

Auteur: Pavic Milorad

Info: in "La boîte d'écriture", éd. Le Nouvel Attila, p. 152

[ visiteurs du soir ] [ véhicule spirituel ] [ songes ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama