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Éternel

Le problème que pose la colère envers Dieu, c'est qu'il est impossible de se plaindre en suivant quelque voie hiérarchique.


Auteur: Hoeg Peter

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[ inaccessible ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

idiosynchrasies

Une fois qu'on a compris qu'il n'existe pas de monde extérieur objectif, que notre connaissance du monde n'est qu'une version filtrée et adaptée, il n'y a qu'un pas pour penser que tout individu n'est alors qu'une ombre projetée ; argument supplémentaire pour considérer que chaque personne est en quelque sorte enfermée, isolée derrière son propre appareil sensoriel peu fiable. Il est alors facile de penser que l'homme est fondamentalement seul. Que le monde est constitué de consciences déconnectées, chacune isolée dans l'illusion créée par ses propres sens, baignant dans un vide sans caractéristiques.

Ce n'est pas dit aussi brutalement, mais l'idée est proche. L'homme est fondamentalement seul.

Auteur: Hoeg Peter

Info: Borderliners

[ solitaires ] [ pessimisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rencontre

Quand on est jeune, on pense que le sexe est le point culminant de l'intimité. Plus tard, on découvre que c'est à peine le début.

Auteur: Hoeg Peter

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[ concrétisée ] [ femmes-hommes ] [ adolescence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

occultisme

Robert Fludd est un des philosophes hermétiques les plus connus et ses ouvrages, nombreux, obscurs, illustrés, pour beaucoup, de magnifiques gravures hiéroglyphiques, ont fortement retenu l’attention ces dernières années. Fludd appartenait en plein à la tradition hermético-cabalistique de la Renaissance, sous la forme qu’elle avait prise dans la lignée de Ficin et de Pic de la Mirandole. Il était imprégné du Corpus hermeticum – qu’il lisait dans la tradition de Ficin – et de l’Asclepius et l’on exagère à peine quand on dit que, presque à chaque page de ses ouvrages, on trouve des citations tirées des œuvres d’ "Hermès Trismégiste". C’était aussi un cabaliste, qui se rattachait à Pic de la Mirandole et à Reuchlin […].

Mais Fludd vivait à une époque où la Renaissance, et son mode de pensée hermétique et magique étaient attaqués par la nouvelle génération des philosophes au XVIIe siècle. L’autorité des Hermetica fut affaiblie quand Isaac Casaubon, en 1614, les data et démontra qu’ils avaient été écrits après la venue du Christ. Fludd ignora totalement cette datation et il continua à considérer les Hermetica comme les écrits effectifs du plus ancien des sages égyptiens. La passion qu’il mit à défendre ses croyances et son point de vue l’engagea dans un conflit ouvert avec les chefs de file de la nouvelle époque. On connaît les controverses qu’il mena contre Mersenne et Kepler et, dans ces controverses, il apparaît sous les traits d’un tenant de la Rose-Croix.

[…] Il [Fludd] arrive très tard dans la Renaissance, à un moment où les philosophies de la Renaissance sont sur le point de céder la place aux mouvements montants du XVIIe siècle, et il élève ce qui est sans doute le dernier grand monument de la mémoire de la Renaissance. Et, à la manière du premier grand monument de cette mémoire, le système de Fludd utilise un théâtre pour en tirer sa forme architecturale.

Auteur: Yates Frances Amelia

Info: L'art de la mémoire, de l’anglais par Daniel Arasse, éditions Gallimard, 2022, pages 446-447

[ résumé de l'œuvre ] [ contexte ] [ historique ] [ influences ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

altérité

Tout est dans le sens du "comme toi-même" qui achève la formule [tu aimeras ton prochain comme toi-même], et la passion méfiante de celui qui démasque arrête Freud devant ce "comme". C’est du poids de l’amour qu’il s’agit, car il sait que l’amour de soi est bien grand. Il le sait supérieurement, ayant reconnu que la force du délire est d’y trouver sa source : "Sie lieben ihren Wahn wie sich selbst", "ils aiment leur délire comme soi-même".

Cette force est celle qu’il a désignée sous le nom de narcissisme et qui comporte une dialectique secrète où les psychanalystes se retrouvent mal. La voici, (c’est pour la faire concevoir que j’ai introduit, dans la théorie, la distinction proprement méthodique, du symbolique, de l’imaginaire et du réel) : "je m’aime moi-même" sans doute, et de toute la rage collante où la bulle vitale bout sur elle-même et se gonfle en une palpitation à la fois vorace et précaire, non sans fomenter en son sein le point vif d’où̀ son unité́ rejaillira disséminée de son éclatement même. Autrement dit : je suis lié à mon corps par l’énergie propre que Freud a mis au principe de l’énergie psychique – l’Éros, qui fait les corps vivants se conjoindre pour se reproduire – qu’il appelle libido.

Mais ce que j’aime en tant qu’il y a un moi, où je m’attache d’une concupiscence mentale, n’est pas ce corps dont le battement et la pulsation échappent trop évidemment à mon contrôle, mais une image qui me trompe en me montrant mon unité́ dans sa Gestalt, sa forme. Il est beau, il est grand, il est fort. Il l’est plus encore même d’être laid, petit et misérable.

Je m’aime moi-même en tant que je me méconnais essentiellement. Je n’aime qu’un autre. Un autre avec un petit a initial d’où l’usage de mes élèves de l’appeler "le petit autre".

Rien d’étonnant à ce que ce ne soit rien que moi-même que j’aime dans mon semblable, (et ce non seulement dans le dévouement névrotique, si j’indique ce que l’expérience nous apprend, mais dans la forme extensive et utilisée de l’altruisme, qu’il soit éducatif ou familial, philanthropique, totalitaire ou libéral, à quoi l’on souhaiterait souvent devoir répondre comme la vibration de la croupe magnifique de la bête infortunée) ; rien d’étonnant que l’homme ne fasse rien passer dans cet altruisme que son amour-propre, sans doute dès longtemps détecté dans ses extravagances – même glorieuses – par l’investigation moraliste de ses prétendues vertus, mais que l’investigation analytique du moi permet d’identifier à la forme de l’outre, à l’outrance de l’ombre dont le chasseur devient la proie : à la vanité́ d’une forme visuelle.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Conférence de Bruxelles sur l'éthique de la psychanalyse, 10 mars 1960

[ inconscient ]

 

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psychanalyste

Cet accord de l’homme à une nature, qui mystérieusement s’oppose à elle-même, et où il voudrait qu’il trouve à se reposer de sa peine trouvant le temps mesuré de la raison : voilà̀, j’espère vous le montrer, ce que Freud nous indique sans pédantisme, sans esprit de réforme, et comme ouvert à une folie qui dépasse de loin ce qu’Érasme a sondé de ses racines.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Conférence de Bruxelles sur l'éthique de la psychanalyse, 9 mars 1960

[ résumé de l'œuvre ] [ condition humaine ] [ objectif ] [ travail ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

psychanalyste

La position de Freud au niveau du souverain bien, contrairement à ce que l’on pourrait croire, est que le plaisir n’est pas le souverain bien. Il n’est pas non plus ce que la morale refuse. Il indique que cela n’étant pas le bien, le bien n’existe pas et que le souverain bien ne saurait être représenté.



Le destin de Freud c’est que la psychanalyse ne peut plus se caractériser comme l’esquisse de l’honnêteté́ de notre temps.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Conférence de Bruxelles sur l'éthique de la psychanalyse, 9 mars 1960

[ valeurs ] [ apport civilisationnel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sexualité

Chez l’individu courant, et spécialement chez l’individu civilisé occidental, l’expérience érotique est de celles qui présentent le plus un caractère passif. C’est comme si les processus qui y correspondent commençaient et se déroulaient tout seuls, sans intervention de la volonté de la personne, à laquelle il n’est même pas donné de les concentrer précisément sur l’un des trois plans ou niveaux dont nous avons parlé. Cette situation est tellement considérée comme naturelle et normale que lorsqu’elle ne se vérifie pas, lorsque la contrainte manque, avec la possibilité d’agir ou de ressentir autrement, on doute de la sincérité et de la profondeur d’un sentiment ou d’un désir. Les termes mêmes les plus employés renvoient à cette situation : dans les langues d’origine latine, la "passion" désigne précisément la condition de celui qui subit.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 57

[ inconscience ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

croyances

L'humain a une propension pour le mystique. Quand il ne comprend pas, il fait intervenir des esprits dans les phénomènes.

Auteur: Suhner Laurence

Info: QuanTika, tome 2 : L'Ouvreur des Chemins

[ irréfrénable ] [ irrépressible ] [ spiritualité ] [ imagination ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hypothèse

Peut-être avons-nous tort de nous souvenir que les révélations dans notre propre être se produisent à des moments précis et extraordinaires. Le fait de tomber amoureux, de savoir que nous mourrons un jour et d'aimer la neige ne sont possiblement pas des événements soudains ; peut-être ont-ils toujours été présents. Peut-être aussi qu'ils ne disparaissent jamais complètement.

Auteur: Hoeg Peter

Info: Le sens de la neige de Smilla

[ réalité sous-jacente ] [ champ akashique ] [ épiphanies ]

 

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Ajouté à la BD par miguel