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savoir
La sagesse contenue en chaque science tire de Dieu son origine, et [...] ce sont les hommes de mauvaise volonté ou encore les démons qui la font dévier vers le mal en mêlant des éléments de corruption à la sagesse de Dieu.
Auteur:
Origène
Années: 0185 - 0254 env
Epoque – Courant religieux: Empire romain
Sexe: H
Profession et précisions: père de l'église
Continent – Pays: Proche&Moyen Orient
Info:
Homélies sur les nombres, XVIII, 3, 5
[
divine
]
[
déviation
]
[
bien-mal
]
polarité
CAR IL N’Y A PAS DE MAL,
IL N’Y A QUE LA TÂCHE QUI N’EST PAS RECONNUE.
Son non-accomplissement te détruit.
C’est en cela que le mal est le berceau de la Joie.
En vain vous fuyez le mal !
Il n’y a pas de mal –
Eternelle question de l’homme ! –
Et personne ne le sait.
Je vous le déclare :
LE MAL EST LE BIEN EN FORMATION,
MAIS PAS ENCORE PRÊT.
Auteur:
Mallasz Gitta
Années: 1905 - 1992
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Hongrie
Info:
Dans "Dialogues avec l'ange", page 173
[
processus en cours
]
[
jugement humain
]
[
bien-mal
]
question
Les gens demandent toujours pourquoi Dieu permet la souffrance. Pourquoi permet-il qu'un enfant soit battu ? Qu'une femme pleure ? Qu'un holocauste se produise ? Qu'un bon chien meure dans la souffrance ? La simple vérité est qu'Il veut voir par Lui-même ce que nous ferons. Il a posé et allumé la bougie, mis le diable près de la mèche, et maintenant Il veut voir si nous l'éteignons ou si nous la laissons se consumer. Dieu est le plus grand spectateur de la souffrance.
Auteur:
McDaniel Tiffany
Années: 1985 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: romancière, poétesse et artiste visuelle, autodidacte
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
The Summer that Melted Everything
[
bien-mal
]
[
Éternel
]
spiritualité
- Pourquoi le mal est-il dans le monde ?
- Imaginons une mère en train de broder. Son petit enfant, assis sur un tabouret bas, la regarde travailler, mais par dessous, à l'envers. Il voit les noeuds de la broderie, l'enchevêtrement des fils... et il dit . "Maman, ton travail est tout embrouillé", alors sa mère abaisse le tissu et lui montre le bon côté de la broderie. Chaque couleur est à sa place, et la variété des fils se fond dans l'harmonie du dessin. Nous, nous voyons l'envers de la broderie. Nous sommes assis sur le petit tabouret...
Auteur:
Padre Pio Francesco Forgione
Années: 1887 - 1968
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: prêtre capucin thaumaturge, canonisé par l'Église catholique en 2002 sous le nom de saint Pio de Pietrelcina
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
In Giovanni Gigliozi : I monili dello sposo, subiaco, 1958. Padre Pio m'a dit, Salvator, 2002 - Ruse de la raison hégelienne
[
bien issu du mal
]
[
point de vue limité
]
[
bien-mal
]
[
mal nécessaire
]
[
téléologie chrétienne
]
nature humaine
"Les lois sont des rapports nécessaires qui dérivent de la nature des êtres." [Montesquieu]
Il y a, dans cette définition adoptée par Bonald, un mot, le mot nature que l’on retrouve souvent dans le vocabulaire révolutionnaire, et notamment chez Rousseau. Mais ce mot a chez Rousseau et chez Bonald des acceptions absolument différentes, et même contradictoires.
[...] J.-J. Rousseau, "le romancier de l’état sauvage, le détracteur de l’état civilisé", écrit Bonald, "place l’état naturel de l’homme individu ou social, dans l’état natif ou imparfait. De là sa prédilection affectée pour les enfants, au moins pour ceux d’autrui, et son admiration insensée pour l’état sauvage."
Pour Bonald, au contraire, l’état naturel est opposé à l’état natif ou imparfait, l’état naturel est l’état parfait, et l’état parfait est l’état de société.
Auteur:
Montesquiou Léon de
Années: 1873 - 1915
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste, militant royaliste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Le réalisme de Bonald", La délégation des siècles, 2021, page 28
[
bien-mal
]
[
vacherie
]
[
conceptions philosophiques opposées
]
condition humaine
Nous, nous ne pensons qu’aux offensés. Ô hommes, ô hommes !
A peine y a-t-il offense aussitôt nous sommes du côté de qui est offensé et nous disons que c'est l'homme. Voici l'homme. Des larmes ? Voici l'homme.
Et celui qui a offensé, qu’est-il ?
Nous ne pensons jamais que lui aussi soit l’homme. Que peut-il donc être d’autre ? Vraiment le loup ?
Nous disons aujourd’hui : c’est le fascisme. Même : le nazifascisme. Mais qu’est-ce que cela signifie que ce soit le fascisme ? Le fascisme, je voudrais le voir hors de l’homme. Que peut-il être ? Que peut-il faire ? Pourrait-il faire ce qu’il fait, s’il n’était pas en l’homme de pouvoir le faire ? Je voudrais voir Hitler et ses Allemands si, ce qu’ils font, il n’était pas en l’homme de pouvoir le faire. Je voudrais les voir en train de chercher à le faire. Leur ôter l’humaine possibilité de le faire et puis leur dire : Allons, faites-le. Que feraient-ils ?
Rien du tout, dit ma grand-mère.
Auteur:
Vittorini Elio
Années: 1908 - 1966
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Dans "Les hommes et les autres", trad. Michel Arnaud, éd. Gallimard, 1947, page 206
[
conception incomplète
]
[
vision unilatérale
]
[
bien-mal
]
[
ambivalence
]
[
victime coupable
]
relativité
Pour décider si c'est "Bien" ou "Pas bien", nous avons une règle très simple: la composition doit être vraie. Nous devons décrire ce qui est, ce que nous voyons, ce que nous entendons, ce que nous faisons. Par exemple, il est interdit d'écrire: "Grand-Mère ressemble à une sorcière" ; mais il est permis d'écrire: "Les gens appellent Grand-Mère la Sorcière."
Il est interdit d'écrire: "La Petite Ville est belle", car la Petite Ville peut être belle pour nous et laide pour quelqu'un d'autre.
De même, si nous écrivons: "L'ordonnance est gentil", cela n'est pas une vérité, parce que l'ordonnance est peut-être capable de méchancetés que nous ignorons. Nous écrirons donc simplement: "L'ordonnance nous donne des couvertures."
Nous écrirons: "Nous mangeons beaucoup de noix", et non pas: "Nous aimons les noix", car le mot "aimer" n'est pas un mot sûr, il manque de précision et d'objectivité. "Aimer les noix" et "aimer notre Mère", cela ne peut pas vouloir dire la même chose. La première formule désigne un goût agréable dans la bouche, et la deuxième un sentiment.
Les mots qui définissent les sentiments sont très vagues ; il vaut mieux éviter leur emploi et s'en tenir à la description des objets, des êtres humains et de soi-même, c'est-à-dire à la description fidèle des faits.
Auteur:
Agota Kristof
Années: 1935 - 2001
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivaine
Continent – Pays: Hongrie - Suisse
Info:
Le Grand Cahier, premier tome de la "Trilogie des jumeaux", 1986
[
vérités relatives
]
[
jugement
]
[
bien-mal
]
[
prudence locutoire
]
[
distanciation
]
jugement
Je ne mettais jamais les gens en colère contre moi. La colère se croit toujours juste. Quand elle est passée, vient la honte, et la honte c'est la haine. Tu te fais haïr pour rien. Faites-vous haïr pour quelque chose. Il y a un proverbe : "Bien mal acquis ne profite jamais." C’est de la blague. La vérité est : bien mal acquis, le troisième héritier n’en jouit pas. Tu as de la marge. Le troisième héritier, est-ce que vous vous en foutez, oui ou non ? Possède, et puis tu verras.
Des familles portant le dais avaient fait quoi pour en arriver jusque-là ? Des tours de bâton. Tu recevais un coup sur la tête : tu ne savais pas à qui dire merci. C’étaient des saintes familles à perte de vue. Mais, cheval et voiture, ça ne vient pas par l’opération du Saint-Esprit. Mets tes sous à couver, ça ne rapporte guère. Il te faut cent ans. Défonce le poulailler du voisin : ça, c’est de la volaille ! La nuit noire, quelle belle institution ! Ils disent conscience. Ils disent : remords. D’accord. C’est de la monnaie. Payez et emportez. Si c’était gratuit, ce serait trop beau. Moi j’estime : du moment qu’on est chrétien, on a le droit de tout faire. Tu seras jugée. Alors, ne te prive pas. C’est de la banque. Il y en a qui sont pour le paradis. Très bien. Des goûts et des couleurs… mais, moi je suis modeste ; je me satisfais de peu. Après, on verra. Je n’ai pas d’orgueil. Je me contente de la vallée de larmes. Quand je souffre, je suis libre. Alors ?
Auteur:
Giono Jean
Années: 1895 - 1970
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Les âmes fortes, Librairie Gallimard, 1949, pages 348-349
[
indifférence
]
[
liberté
]
[
bien-mal
]