Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 6
Temps de recherche: 0.0244s

enfant-sur-mère

Ma mère sous l'arbre pleure, pleure, pleure. C'est ainsi que je l'ai connue, un jour, étendue sur ses genoux, comme aujourd'hui sur l'arbre mort. J'ai appris à la faire sourire, à arrêter ses larmes, à abolir sa culpabilité, à guérir sa mort intérieure. La ranimer me faisait vivre.

Auteur: Winnicott Donald W. Woods

Info: The Tree, 1963

[ dépressive ] [ consolation ] [ faux self ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

deuil

Dans la pensée bouddhiste, l'enfant qui meurt est celui qui n'a plus besoin d'apprendre, celui qui a atteint le Nirvana...
Cela m'a soulagée pour un temps, comme un joli conte de fées.

... Un jour donc, j'ai compris que le bonheur d'avoir eu cet enfant était plus important, malgré tout, que la souffrance de l"avoir perdu".

Auteur: Angano Christelle

Info: De Vous à Moi

[ consolation ] [ zen ]

 

Commentaires: 0

deuil

Shigueru - Chigusa-san fait un beau voyage dans le dix mille milliardième monde. Je me dis ça pour essayer de ne pas être triste... Mais c'était quand même trop tôt pour partir...
Le père - Prends bien soin de ton chagrin, c'est un trésor... Chigusa-san t'a donné un beau souvenir... L'école, tu sais... il suffit de travailler juste assez pour ne pas rater les examens. Mais ce qui compte vraiment, c'est d'accumuler les trésors de l'instant qui passe...

Auteur: Shigeru Mizuki

Info: NonNonBâ, Dialogue entre le père et son fils attristé par la mort de son amie

[ mémoire ] [ consolation ]

 

Commentaires: 0

lecture

[…] une fois convenablement vêtu, j’entre dans les antiques cours des hommes anciens, où, hôte bien-aimé, je me nourris de cette nourriture qui n’appartient qu’à moi et pour laquelle je suis né ; où je leur parle sans inhibition et leur demande les raisons de leurs actions ; et dans leur humanité ils me répondent ; et pendant quatre heures je n’éprouve pas une goutte d’ennui, je ne pense à rien de mes soucis, je ne crains pas la pauvreté, je ne suis pas ébranlé par la mort ; je me transfère tout entier en eux. 


Auteur: Machiavel Nicolas

Info: Lettre à Francesco Vettori, 10 décembre 1513

[ trans-époque ] [ consolation ] [ dialogue ] [ refuge ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

libertinage

Une fois de plus, pendant ce trajet, se regardant lui-même rouler ainsi, se voyant aller dans la nuit de Naïma à Bérénice, il se dit que c’était ça qu’il aimait, rien que ça précisément, ce trajet, ça qu’il avait toujours aimé, qu’il aimerait toujours, à jamais, et plus encore que Bérénice, et plus encore que Naïma, d’abord ce trajet, de l’une à l’autre, aller de Naïma à Bérénice, aller de Bérénice à Naïma. Il se dit que c’était cette route seulement, entre ces deux-là, entre d’autres, qui avait rendu son existence un tant soit peu habitable, vaguement jouable, vaguement supportable.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "On ferme !" page 696

[ consolation ] [ solitude ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

deuil amoureux

Ça me plaît que vous n’ayez pas le mal de moi
Et ça me plaît que je n’aie pas le mal de vous,
Que la lourde boule terrestre n’aille pas
S’enfuir sous nos pieds tout à coup.
Ça me plaît de pouvoir être amusante –
Dévergondée – sans jeux de mots ni leurre –
Et de ne pas rougir sous la vague étouffante
Quand nos manches soudainement s’effleurent.

Ça me plaît aussi que vous enlaciez
Calmement devant moi une autre femme,
Et que, pour l’absence de mes baisers ;
Vous ne me vouiez pas à l’enfer et aux flammes.
Que jamais sur vos lèvres, mon très doux,
Jour et nuit mon doux nom – en vain – ne retentisse…
Que jamais l’on n’aille entonner pour nous :
Alléluia ! dans le silence d’une église.

Merci, de tout mon cœur et de ma main,
Pour m’aimer tellement – sans le savoir vous-même ! - ,
Pour mon repos nocturne et pour, de loin en loin,
Nos rencontres qu’un crépuscule enchaîne,
Pour nos non-promenades sous la lune parfois,
Pour le soleil qui luit – pas au-dessus de nous.
Merci de n’avoir pas – hélas – le mal de moi,
Merci de n’avoir pas – hélas – le mal de vous.

Auteur: Tsvetaeva Marina

Info: 3 mai 1915

[ tristes consolations ] [ amour impossible ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson