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solitude

Etre isolé du reste des hommes, c'est se sentir inutile. Se sentir inutile est pire encore que de se sentir coupable.

Auteur: Ramuz Charles-Ferdinand

Info: Journal

[ désespoir ]

 

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beaux-arts

Tout le secret de l'art est peut-être de savoir ordonner des émotions désordonnées, mais de les ordonner de telle façon qu'on en fasse sentir encore mieux le désordre.

Auteur: Ramuz Charles-Ferdinand

Info:

[ construction ] [ raffinement ]

 

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question

Il s'agirait de voir jusqu'à quel point vont aller nos pouvoirs, à nous les hommes, car ils augmentent sans cesse, tandis que ceux de la nature diminuent d'autant.

Auteur: Ramuz Charles-Ferdinand

Info:

[ . ]

 

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sérieux

Il faut bien voir enfin qu'on aime que dans l'éternité, c'est pourquoi il faut prendre soin de se conduire en toute chose comme si ce qu'on fait devait être éternel.

Auteur: Ramuz Charles-Ferdinand

Info:

[ application ] [ absolu ]

 

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argent

La liberté ... Qu'est-ce que ça veut dire? ... "Eh bien, se disait-il, c'est d'être autrement que les autres, en dehors d'eux, au-dessus d'eux. C'est d'être seul... c'est ça la liberté, et c'est mon or qui me la donne..."

Auteur: Ramuz Charles-Ferdinand

Info: Farinet ou la fausse monnaie

[ outil d'indépendance ]

 

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Ajouté à la BD par prof gaillard

argent

La liberté ... Qu'est-ce que ça veut dire? ... "Eh bien, se disait-il, c'est d'être autrement que les autres, en dehors d'eux, au-dessus d'eux. C'est d'être seul... c'est ça la liberté, et c'est mon or qui me la donne..." 

Auteur: Ramuz Charles-Ferdinand

Info: Farinet ou la Fausse Monnaie

[ outil d'indépendance  ] [ fric ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

résilience

Il y a maintenant huit veuves et trente-cinq orphelins au village, mais elles vivent, et eux aussi ; c’est comme ça. L’arbre qu’on fend par le milieu se cicatrise. Le cerisier qui est blessé élabore une gomme blanche dont il recouvre sa blessure.

Auteur: Ramuz Charles-Ferdinand

Info:

[ analogie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

renouveau

Un dimanche, j'étais monté jusqu'à Blonay voir une maison qui avait brûlé. On entrait dans le printemps. Il y avait comme une mousseline verte autour des arbres, qui était les petites feuilles pas encore dépliées. La pente douce menait l'oeil jusqu'au lac un peu agité, et qui semblait couvert d'écailles. Il faisait tellement doux que j'avais ôté ma veste. Mais cette douceur n'était pas seulement dans l'air, je la sentais aussi qui m'entrait dans le coeur.

Auteur: Ramuz Charles-Ferdinand

Info: "Vie de Samuel Belet", 1913, IIème partie, chapitre V, p 731 de la réédition in La Pléiade,

[ saison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

peur

Romain avait commencé à comprendre et avait déjà compris à moitié, quand le maître en se déplaçant a laissé voir un seau qui était posé à terre ; alors Romain comprend encore mieux, parce que le maître avait pris la patte d'une des bêtes, pendant que Joseph tenait le seau...
"La maladie !"
Le mot avait été écrit tout à coup dans la tête de Romain, et il lut le mot dans sa tête, puis s'arrêta net, dans le même moment que le maître, l'ayant enfin vu venir, lui criait : "Halte !" ayant tourné la tête vers lui sans se redresser.
"Reste là... Bouge plus... Laisse le mulet où il est..."

Auteur: Ramuz Charles-Ferdinand

Info: In "La Grande peur dans la montagne", éd. Grands Écrivains, p. 67

[ contagion ] [ avertissement ] [ mot symbole ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

panorama

Il y a ces pâturages qui sont sous le col à deux mille cinq cents mètres, et c'est seulement vers la fin de l'été qu'ils y montent, à cause que leur vie va de bas en haut [...]. Tout là-haut, au milieu de la dernière pente d'herbe, on voyait le chalet ; ils étaient devant le chalet, assis par terre, parce qu'il n'y avait même pas de banc, se tenant adossés au mur de pierres sèches, en face et au-dessus du vide. Vu de cette hauteur, le fleuve, au fond de la vallée, n'était plus qu'un bout de fil gris apparaissant à travers une brume bleue, comme si ce n'eût pas été de l'air, mais de l'eau, dans laquelle on aurait mis fondre du savon, qui remplissait cet immense bassin de fontaine ; ils se tenaient là sans parler, parce qu'on se sent tellement petits, c'est tellement trop grand pour nous.

Auteur: Ramuz Charles-Ferdinand

Info: La séparation des races, 1922

[ altitude ] [ émerveillement ]

 

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