Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 19
Temps de recherche: 0.0316s

réalisme

Le pacifisme, c'est laisser les non-pacifistes avoir le contrôle... Le pacifisme restera un idéal, la guerre un fait. Si les races blanches sont résolues à ne plus jamais faire la guerre, les gens de couleur agiront autrement et deviendront les dominateurs de la terre.

Auteur: Spengler Oswald

Info:

[ sociologie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

pessimisme

L'homme ordinaire ne veut rien d'autre de la vie que santé, longévité, amusement, confort - "le bonheur". Qui ne méprise pas cela devrait détourner les yeux de l'histoire du monde, car elle ne contient rien de tel. Le mieux que l'histoire ait créé, ce sont de grandes souffrances.

Auteur: Spengler Oswald

Info: Aphorismes

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

évolution

L'histoire universelle a été faite par des ethnies mobiles; non par une paysannerie sédentaire, mais contre elle. La liberté de la plaine, la liberté de la mer, ont produit les créateurs des peuples et des Etats et les grands hommes d'action. La paysannerie subit l'histoire, qui passe au-dessus d'elle; ce sont le cavalier et le navigateur qui la font.

Auteur: Spengler Oswald

Info: Ecrits historiques et philosophiques : Pensées

[ voyageurs ] [ nomades ]

 

Commentaires: 0

indépendance

Aujourd'hui nous sommes tant intimidés par le bombardement de cette artillerie intellectuelle (les médias) que presque personne ne peut atteindre le détachement intérieur requis pour avoir une vue claire du drame monstrueux. La volonté-de-pouvoir opérant sous un déguisement démocratique pur a si bien achevé son chef-d'œuvre que le sentiment de liberté de l'objet n'est en réalité que l'asservissement le plus complet qui ait jamais existé.

Auteur: Spengler Oswald

Info: The Decline of the West, Vol 2: Perspectives of World History

[ illusion ] [ pessimisme ]

 

Commentaires: 0

religion

C’est la grande différence entre Tolstoï et Dostoïevski. Tolstoï, citadin et occidental, n’a vu en Jésus qu’un moraliste social et, comme tout l’Occident civilisé qui ne peut que distribuer, non renoncer, il a réduit le christianisme primitif au rang d’un mouvement social révolutionnaire, et d’ailleurs par défaut de force métaphysique. Dostoïevski qui était pauvre, et en de certaines heures presque un saint, n’a jamais pensé aux réformes sociales ; – qu’aurait gagné l’âme à un abolissement de la propriété ?

Auteur: Spengler Oswald

Info: Dans "Le déclin de l'Occident"

[ attitudes ] [ interprétations ] [ critique ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson

stoïcisme

Nous sommes nés dans ce temps et devons courageusement suivre le chemin jusqu'au bout. Il n'y a pas d'autre moyen. Notre devoir est de nous accrocher à cette position perdue, sans espoir, sans salut, comme ce soldat romain dont les os furent retrouvés devant une porte à Pompéi, mort à son poste pendant l'éruption du Vésuve car on avait oublié de le relever. C'est cela la grandeur. Voilà ce que signifie être un pur-sang. La fin honorable est la seule chose qu'on ne puisse enlever à un homme.

Auteur: Spengler Oswald

Info: "Routledge Revivals : Man and Technics (1932) : A Contribution to a Philosophy of Life", p.56, Routledge 2016

[ existence ] [ attitude ] [ noblesse ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

pessimisme

L’homme a été, il est toujours, trop vain et trop pleutre pour regarder en face la fugacité de tout ce qui vit. Il enveloppe la réalité d’espérances progressistes bleu layette et rose bonbon, l’ensevelit sous les fleurs de la rhétorique et de la littérature, se réfugie en rampant derrière l’abri des idéaux pour essayer de ne rien voir.
(...)
Il n’en demeure pas moins que la fugacité, la naissance et la déchéance, sont la forme intrinsèque de tout ce qui est : depuis les étoiles, dont le destin vertigineux nous dépasse, et jusqu’aux éphémères agrégats formels meublant l’aspect de notre planète. La vie de l’individu – qu’il soit animal, plante ou homme – est périssable au même titre que celle des peuples ou des cultures. Toute création est vouée à la dissolution, et toue pensée, toute découverte, toute action, à l’oubli.
(...)
Ici, là et partout, nous discernons de majestueux courants de l’histoire qui se sont évanouis. Les ruines déchues de de cultures défuntes gisent tout à l’entour de nous. Le présomptueux orgueil de Prométhée, qui osa porter la main aux cieux afin de soumettre les pouvoirs divins à l’homme, contient en lui-même sa condamnation.
(...)
Que valent, dans ces conditions, tous ces verbiages à propos de "conquêtes impérissables" ?

Auteur: Spengler Oswald

Info: L'Homme et la Technique, pp. 49-51

[ à quoi bon ] [ absurde ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

homme-machine

La mécanisation du monde est entrée dans une phase d’hypertension périlleuse à l’extrême. La face même de la Terre, avec ses plantes, ses animaux et ses hommes, n’est plus la même. En quelques décennies à peine la plupart des grandes forêts ont disparu, volatilisées en papier journal, et des changements climatiques ont été amorcés ainsi, mettant en péril l’économie rurale de populations toute entières. D’innombrables espèces animales se sont éteintes, ou à peu près, comme le bison, par le fait de l’homme ; et des races humaines entières ont été systématiquement exterminées jusqu’à presque l’extinction totale, tels les Indiens de l’Amérique du Nord ou les aborigènes d’Australie.

Toutes les choses vivantes agonisent dans l’étau de l’organisation. Un monde artificiel pénètre le monde naturel et l’empoisonne. La civilisation est elle-même devenue une machine faisant ou essayant de tout faire mécaniquement. Nous ne pensons plus désormais qu’en termes de "chevaux-vapeur". Nous ne pouvons regarder une cascade sans la transformer mentalement en énergie électrique. Nous sommes incapables de contempler le bétail paissant dans les champs, sans qu’il nous fasse penser à l’idée de son rendement pour la boucherie. Nous ne savons plus admirer la beauté des ouvrages faits à la main par les peuples encore simples, sans vouloir immédiatement leur substituer des procédés techniques modernes. Notre pensée technique doit absolument se réaliser dans la pratique, judicieusement ou absurdement. Le luxe machiniste est la conséquence d’une nécessité mentale.

En dernière analyse, la machine est un symbole, tout comme son idéal secret, le mouvement perpétuel ; nécessité spirituelle et intellectuelle, mais vitale.

Auteur: Spengler Oswald

Info: L'Homme et la Technique, pp. 161-163

[ écologie ] [ manie rationaliste ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

nord-sud

Le monde exploité est en passe de prendre sa revanche sur ses seigneurs. Les multitudes innombrables de mains des races de couleur – au moins aussi capables, mais beaucoup moins exigeantes – anéantiront l’organisation économique des Blancs jusque dans ses fondements vitaux. Le luxe aujourd’hui habituel dont bénéficie, par rapport au coolie, le travailleur blanc sera sa perte. Le labeur même du travailleur blanc en arrive à être indésirable. Les énormes masses humaines concentrées dans les zones charbonnières, septentrionales, les grands complexes industriels, les capitaux qui y sont investis, des villes et des régions entières, tout cela voit surgir la probabilité d’une défaite dans cette compétition. Le centre de gravité de la production s’en éloigne constamment, d’autant plus que le respect même des races de couleur pour les Blancs s’est évanoui dans la Première Guerre mondiale.
(...)
C’est tout cela qui constitue la base réelle et irrémédiable du chômage régnant dans les pays des Blancs. Il ne s’agit nullement d’une simple crise, mais bien des prodromes d’un cataclysme.
(...)
Pour ces peuples "de couleur" (qui comprennent dans le présent contexte les Russes), la technique faustienne n’apparaît en rien comme une nécessité intérieure. C’est seulement l’homme faustien qui pense, ressent et vit sous cette forme. Pour lui, c’est une nécessité spirituelle, non basée sur ses conséquences économiques, mais sur les triomphes qu’elle apporte : Navigare necesse est, vivere non est necesse. Pour les "gens de couleur", au contraire, la technique n’est rien plus qu’une arme dans leur lutte contre la civilisation faustienne, au même titre qu’une branche d’arbre qu’on jette au rebut, dès qu’elle a rempli son office.

Auteur: Spengler Oswald

Info: L'Homme et la Technique, pp. 176-178

[ faustianisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel