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adolescence

A vingt ans, on craint le ridicule mais on aime l'excès, on abhorre la solitude, mais on s'isole par son zèle.

Auteur: La Tour Fondue Geneviève de

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[ paradoxe ]

 

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insulte

Vous êtes la personnification vivante de la fourberie narcissique
l'outrecuidance de vos perpétrations dépasse le terminus du légitimement licite
j'abhorre et je déprécie votre lubricité présomptueuse
votre rouerie n'a consisté qu'à l'hypnotiser
par votre méticulosité et votre dilettantisme
vous n'êtes qu'un marasme syphilitique,
leucodermique, fébrile, pyrétique et fistulaire.

Auteur: Coe Jonathan

Info: Bienvenue au club

[ injure ] [ tirade ]

 

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déconstruction

Antiphilosophe, j'abhorre toute idée indifférente: je ne suis pas toujours triste, donc je ne pense pas toujours. Quand je regarde les idées, elles me paraissent plus inutiles encore que les choses; aussi n'ai-je aimé que les élucubrations des grands malades, les ruminations de l'insomnie, les éclairs d'une frayeur incurable et les doutes traversés de soupirs.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info:

[ . ]

 

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introspection

Je méprise tout particulièrement mon goût pour le paradoxe. Je déteste le pessimisme, le narcissisme, le solipsisme, la truculence, les jeux de mots et la couardise, mes inclinations à commander. J'abhorre la self-détestation, donc moi. N'ayez aucune pitié pour l'auto-apitoiement de fait je suis libre de cette douce bassesse. Je doute que je le sois. Être moi-même, c'est pas de la rigolade.

Auteur: Barth John

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[ perdu ] [ chaos ]

 

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prolétaires

- Ces pauvres ouvriers, ils sont tellement habitués à se considérer comme rien dans l'état qu'ils ne conçoivent pas comment ils pourraient se -constituer- (...) il n'y a pas à dire, ils n'ont aucune confiance en eux. C'est le pire de l'affaire. aussi je crains bien qu'ils se laissent organiser par M. de Lamartine ou autre. Heureusement qu'ils abhorrent la discipline ! leur insubordination les sauvera.

Auteur: Tristan Flora

Info: Lettres, p.176, au bas d'une lettre de Louis Vasbenter écrite de Lyon, le 11 juin 1843.

[ proies ]

 

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poème

La feuille menue frissonne,
L'ombre est froide dans la forêt sonore,
Un étonnement silencieux, peut-être qui abhorre,
Un vertige d'une ronde d'automne.

Un chaos veut m'amener
À oublier l'unique et le grand nombre,
Me sèche un bruissement séché,
Sur un arbre je pleure
Comme sur une épaule que j'encombre.

Et grésille une pluie légère
Sur les ravins, sur la forêt éteinte
La caverne phtisique de naguère...
Et l'horizon qui de noirceur se teinte...

Auteur: Bacovia Georges

Info: Vide, trad Miron Kiropol

[ saison ]

 

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british

Considérant que mes oreilles sont restées vierges de musique depuis plusieurs semaines, je pense que le patriotisme est une émotion basse. ... On a joué l'hymne national et un cantique et je n'ai constaté qu'une absence totale d'émotion chez moi comme chez les autres. Si les Anglais parlaient ouvertement de WC et de fornication peut-être seraient-ils remués par des émotions universelles. Les choses étant ce qu'elles sont, toute incitation à vibrer en commun est irrémédiablement gâchée par les pardessus et manteaux de fourrures qui s'interposent. Je commence à abhorrer mon espèce, surtout après avoir considérer les visages dans le métro. Vraiment, je trouve plus agréable de regarder du boeuf cru ou des harengs saurs.

Auteur: Woolf Virginia

Info: Journal intégral : 1915-1941

[ coincés ] [ refoulés ] [ sociologie ]

 

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christianisme

On peut donc bien connaître Dieu sans sa misère, et sa misère sans Dieu ; mais on ne peut connaître Jésus-Christ sans connaître tout ensemble et Dieu et sa misère.

Et c'est pourquoi je n'entreprendrai pas ici de prouver par des raisons naturelles, ou l'existence de Dieu, ou la Trinité, ou l'immortalité de l'âme, ni aucune des choses de cette nature ; non seulement parce que je ne me sentirais pas assez fort pour trouver dans la nature de quoi convaincre des athées endurcis, mais encore parce que cette connaissance, sans Jésus-Christ, est inutile et stérile. Quand un homme serait persuadé que les proportions des nombres sont des vérités immatérielles, éternelles et dépendantes d'une première vérité en qui elles subsistent, et qu'on appelle Dieu, je ne le trouverais pas beaucoup avancé pour son salut.

Le Dieu des chrétiens ne consiste pas en un Dieu simplement auteur des vérités géométriques et de l'ordre des éléments ; c'est la part des païens et des épicuriens. Il ne consiste pas seulement en un Dieu qui exerce sa providence sur la vie et sur les biens des hommes, pour donner une heureuse suite d'années à ceux qui l'adorent ; c'est la portion des Juifs. Mais le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob, le Dieu des chrétiens, est un Dieu d'amour et de consolation ; c'est un Dieu qui remplit l'âme et le cœur de ceux qu'il possède ; c'est un Dieu qui leur fait sentir intérieurement leur misère, et sa miséricorde infinie; qui s'unit au fond de leur âme ; qui la remplit d'humilité, de joie, de confiance, d'amour; qui les rend incapables d'autre fin que de lui-même.

Tous ceux qui cherchent Dieu hors de Jésus-Christ, et qui s'arrêtent dans la nature, ou ils ne trouvent aucune lumière qui les satisfasse, ou ils arrivent à se former un moyen de connaître Dieu et de le servir sans médiateur, et par là ils tombent ou dans l'athéisme ou dans le déisme, qui sont deux choses que la religion chrétienne abhorre presque également.

Auteur: Pascal Blaise

Info: Pensées, 556-449

[ erreurs ] [ idolâtrie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson