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fin

Birkin regardait le paysage, contemplait la soirée et pensait : "Oui, même si l’humanité est détruite, si notre race est anéantie comme Sodome, il suffit qu’il y ait ce beau soir sur la terre et les arbres illuminés ; cela me suffira. Ce qui l’anime est tout entier ici et ne peut jamais se perdre. Après tout, qu’est-ce que l’humanité, sinon une expansion de l’incompréhensible ? Et si l’humanité disparaît, cela signifiera simplement que cette expression est complète et achevée."

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, page 83

[ humain ] [ indifférence ] [ acceptation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

beaux-arts

La peinture "symboliste" de la dernière période de Gustave Moreau constitue donc non pas un échec, mais une réponse personnelle et héroïque, même si inaboutie, à une crise générale de la représentation picturale en Europe. La photographie et la bande dessinée seront des ouvertures, par des moyens nouveaux, pour sortir de cette impasse. Mais la plus achevée de ces tentatives demeure le cinématographe, qui a permis de rendre le verbe image, et de donner à voir le rêve à travers la réalité même.

Auteur: Green Eugene

Info: In "Présences", éd. Desclée de Brouwer-Cahiers du Cinéma, p. 126-127

[ histoire de l'art ] [ septième art ] [ fins et moyens ] [ spiritualité ] [ vingtième siècle ] [ technologie ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

littérature

Presque tout ce qui a été pensé de grand et d'essentiel pendant plus de 3 000 ans d'histoire de la Chine, ou bien a été inspiré par ce livre, ou bien, inversement, a exercé une influence sur son interprétation, au point que l'on peut affirmer en toute tranquillité que le Yi King contient le fruit de la sagesse la plus achevée de plusieurs millénaires. Il ne faut donc pas s'étonner si, en outre, les deux branches de la philosophie chinoise, le confucianisme et le taoïsme, ont ici leurs communes racines.

Auteur: Bô Yin Râ

Info: Yi King, le livre des transformations, 2 parties : Le Texte

[ Asie ]

 

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humour

Un jour, quelqu'un vient trouver le Hodja et lui demande à emprunter son âne

— Il n'est pas à la maison, répond-il.

Ces paroles n'étaient point achevées qu'on entend l'âne braire à l'intérieur.

— Ô seigneur ! s'écrie l'emprunteur, l'âne n'est pas à la maison, dit-tu, et le voilà qui brait chez toi.

— Comment ! répond le Hodja, tu t'en rapportes à l'âne et refuses de me croire, moi qui suis un vieillard à barbe blanche ! Quel homme singulier tu fais.


Auteur: Nasrudin Mulla Nasreddin Nasraddin Nosiriddin

Info: In Sublimes paroles et idioties de Nasr Eddin Hodja de Jean-Louis Maunoury

[ sémiose ] [ homme-animal ] [ mensonge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mégapole

Le métro de Paris était le chef-d'oeuvre terminal de la révolution industrielle, la mise en scène la plus achevée d'un cycle révolu du monde - celui de l'Univers comme totalité déterministe et de la ville comme machine. Cette conception, qui allait donner naissance, en Amérique, pays de la liberté, aux personnages de super-héros, personnifications extrêmes des forces physiques isolées au siècle précédent, et organes mobiles de rétrocontrôle de la ville moderne, avait abouti en France, pays égalitaire, à l'apparition d'une seule héroïne, impersonnelle et collective, la Régie autonome des transports parisiens (...) risquant bientôt de s'étendre à la terre entière et d'acquérir une autonomie véritable.

Auteur: Bellanger Aurélien

Info: Le Grand Paris

[ Superman ] [ agglomération ] [ mégalopole ]

 

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assimilation

Les signaux ou les signes qui 'cadrent' ou 'étiquettent' un message (ou qui métacommuniquent sur la communication dans le message) sont nettement d'un type logique supérieur qu'ils classifient... La communication et l'apprentissage comportent des niveaux de typologie logique. Un message qui est simplement reçu représente le premier niveau ou le niveau zéro de l'apprentissage. Au deuxième niveau, le message est perçu comme appartenant à un ensemble ou à un contexte. Au troisième niveau, un message, initialement perçu au niveau de la 'surprise', est progressivement reprogrammé au niveau de l'habitude' ou de l''attention consciente' (surinvestissement) à la 'programmation de base' (investissement); à ce troisième niveau, on apprend à apprendre... Chacun de ces niveaux est d'un type logique supérieur à celui qui le précède.

Auteur: Wilden Anthony

Info: "System and Structure, Essays in Communication and Exchange", 1972, 1980 (lère et 2ème éd. ang, Tavistock Pub. Londres) et 1983 (trad. fr. 3ème éd. complétée et achevée, Montréal, Boréal Express)  p. 124.

[ intégration ] [ tiercités évolutives ] [ sémantique ] [ sémiotique ] [ approfondissement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

géométrie analytique

De toute évidence, la réflexion sur le continu mathématique engagée pour ce colloque est comme aimantée par deux grands événements de la science, ou plus généralement de la pensée : d'une part l'événement de la synthèse du modèle de Cantor-Dedekind, à la fin du siècle précédent et au début de celui-ci, événement qui nous a légué une image pleine et close du continu, d'autre part l'événement que nous avons le sentiment de vivre, et dont pour cette raison nous savons moins bien assigner l'origine et dire la nature, dont, à la limite, nous ne sommes pas sûrs, nous voulons parler de l'émergence d'une nouvelle "version", plus essentiellement finitaire, du continu.
Autant dire que la période glacière au cours de laquelle on pouvait croire le continu "domestiqué", une fois pour toutes assigné à résidence par sa théorie "moderne", s'est achevée.

Auteur: Salanskis Jean-Michel

Info: "Le destin du Modèle de Cantor-Dedekind", in "Le Labyrinthe du Continu", p. 190

[ héritage ] [ contemporanéité ] [ émancipation ] [ nombres réels ] [ logique cartésienne ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

illusion

Tout cela ne tiendrait évidemment pas cinq minutes si l’inconscient collectif n’existait pas. Il n’existe pas ? Invention ridicule de Jung torpillée par Freud puis achevée au mortier par Lacan ? Bien sûr, mais ils auraient pu être dix fois plus nombreux à essayer de la liquider, cette illusion, qu’il n’y aurait eu que plus de plaisir pour tout le monde à la recréer naturellement et spontanément. Ce sont les hommes, les femmes, tout le monde, qui inventent et réinventent sans cesse l’inconscient collectif ; Jung n’a fait que prendre le train en marche, si on désigne par la formule inconscient collectif la zone de délire sur l’arrière-monde que nourrit toute collectivité aspirant par ailleurs à l’égalisation en surface. Il est normal d’ailleurs qu’à une politique du collectif corresponde une religion du collectif. Elle est l’angoisse métaphysiquement exprimée, le stéréotype mystique, de la stéréotypie sociale. La mythologie d’avenir d’un monde sans avenir qui ne parle que de l’avenir.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 334

[ mythe populaire ] [ critique ] [ psychanalyse ]

 

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journal de bord

En la police économique, mon père avait cet ordre, que je sais louer, mais nullement ensuivre : c'est qu'outre le registre des négoces du ménage où se logent les menus comptes, paiements, marchés, qui ne requièrent la main du notaire, lequel registre un receveur a en charge, il ordonnait à celui de ses gens qui lui servait à écrire, un papier journal à insérer toutes les survenances de quelque remarque, et jour par jour les mémoires de l'histoire de sa maison, très-plaisante à voir quand le temps commence à en effacer la souvenance, et très à propos pour nous ôter souvent de la peine : quand fut entamée telle besogne ? Quand achevée ? Quels trains y ont passé ? Combien arrêté ? Nos voyages, nos absences, mariages, morts, la réception des heureuses ou malencontreuses nouvelles ; changement des serviteurs principaux ; telles matières. Usage ancien, que je trouve bon à rafraîchir, chacun en sa chacunière. Et me trouve un sot d'y avoir failli.

Auteur: Montaigne Michel Eyquem de

Info: Essais, Garnier 1962, t.1 p.254 livre I chap.XXXV

[ main courante ]

 

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portrait

Elle était florissante et saine, d'une beauté qu'on eût dite pétrie par le Créateur dans un moment de hâtive gaieté. Il n'était pas une ligne de son visage qu'on pût considérer comme achevée et parfaite ; ses cheveux sombres, foisonnants, et gonflés au sommet, lui donnaient une allure peuple qu'elle exagérait avec une écharpe jetée sur les épaules ; et son corps lui aussi, haut et plein, quoique bien cambré sur des chevilles nerveuses, était trop prometteur. Ses joues étaient trop amples, son menton trop énergique, sauf quand venait les parfaire un sourire ; et son teint mat de brune besoin de passion ou d'alacrité pour briller. Je ne l'ai pas vue souvent sourire ; mais, si elle ne souriait pas, elle avait fréquemment une expression de curieuse taquinerie, de puéril caprice, d'une grâce égale au sourire. Et ses dents, ses yeux resplendissaient ; son regard était si électrique et si fort, qu'il semblait captiver les yeux même dont il émanait !

Auteur: Borgese Giuseppe Antonio

Info: Les belles

[ femme-par-homme ]

 

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